Le chef de la diplomatie burundaise a tenu ce mardi 19 novembre un briefing à l’intention des chefs de missions diplomatiques et consulaires ainsi que des représentants des organisations régionales et internationales accréditées à Bujumbura. Une occasion pour clarifier la part du Burundi dans la résolution du conflit à l’est de la RDC en proie à l’insécurité chronique.
Le dernier rapport de l’Indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (IIAG) place le Burundi à la 43ème position sur 54 pays africains, avec un score de 41,4 sur 100 en 2023. Si ce classement reflète certains progrès récents, notamment sur les cinq dernières années, il témoigne également d’une régression globale au cours de la décennie écoulée.
En dépit d’une baisse récente du prix du sucre SOSUMO, cette denrée essentielle demeure introuvable dans les boutiques de Bujumbura et ses environs. Même celles qui en ont ne les mettent pas dans les rayons. Plusieurs familles se disent désemparées. Le ministère du Commerce se refuse à tout commentaire.
La distribution de carburant est désormais gérée selon le dernier chiffre des plaques d’immatriculation. Cette nouvelle mesure, bien qu’initiée pour fluidifier l’approvisionnement, engendre divers inconvénients pour les automobilistes.
Depuis le 5 novembre, les automobilistes de Bujumbura sont tenus d’utiliser, du moins officiellement, l’application « Igitoro Pass V 1.0 » pour s’approvisionner en carburant. Imposée par la Société pétrolière du Burundi (SOPEBU), cette nouvelle exigence vise à améliorer la gestion du carburant, dans un contexte de pénurie sévère. Cette numérisation se heurte à des dysfonctionnements techniques compliquant davantage la vie des automobilistes.
Bien que le Burundi soit responsable de seulement 0,01 % des émissions mondiales, il figure parmi les vingt pays les plus vulnérables aux aléas climatiques. À la veille de la Conférence des Parties sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, une mobilisation sans précédent de jeunes burundais pour le climat vise à alerter le monde sur l’urgence d’agir.
Les relations entre le Burundi et le Rwanda, tendues depuis plusieurs années, semblent connaître un léger dégel. Les deux pays voisins seraient en passe de trouver un terrain d’entente sur la question épineuse de l’extradition des individus impliqués dans la tentative de coup d’État de 2015 au Burundi.
Exemption du visa de court séjour pour les ressortissants des pays membres de la COMESA par le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, lors du 23ème sommet du COMESA, ce 31 octobre 2024. Cette mesure vise à renforcer l’intégration et à favoriser la libre circulation des biens et des personnes.
Le 23ème sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA organisé à Bujumbura est une occasion pour le Burundi, pays hôte de ce grand rendez-vous, de renforcer son rayonnement international et élargir ses perspectives commerciales.
Le parti CDP (Conseil des Patriotes), représenté par son président Anicet Niyonkuru, a vivement critiqué la gouvernance actuelle au Burundi, il accuse les autorités de restreindre les libertés et principes démocratiques en faveur d’un système proche du monopartisme. Il a tenu une conférence de presse ce mardi 29 octobre.
Bujumbura a accueilli ce 28 octobre 2024 le 17ème Forum du COMESA, le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe), réunissant les dirigeants et les experts autour de l’intégration régionale. Les discussions ont porté sur l’agriculture résiliente au climat, la transformation minière et le développement du tourisme, avec un appel à renforcer les chaînes de valeur pour garantir une croissance durable tout en protégeant l’environnement.
Au moment où dans le rapport du Global Hunger Index (GHI), le Burundi se retrouve classé comme un pays le plus touché par l’insécurité alimentaire, le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage s’interroge sur les données utilisées ou les critères tenus en considération pour cette étude.