Alors que le secteur minier est considéré comme porteur de croissance économique, depuis des années, les richesses minières du Burundi sont au cœur de toutes les spéculations. La part des recettes minières dans l’économie nationale reste minime malgré le niveau d’exploitation minière. Questions et inquiétudes ont caractérisé le débat à l’hémicycle de Kigobe ce mercredi 25 septembre 2024.
Les habitants de la colline Bibare, commune Isare en province de Bujumbura fustigent des promesses irréalistes de certains politiques lors des campagnes électorales. Pour eux, les politiques doivent évaluer leurs propres capacités, leurs propres ressources et leur disponibilité.
Au Burundi, l’engagement politique féminin reste encore minime. Cela influe sur la représentativité des femmes dans les instances de prise des décisions. À l’approche des élections de 2025, des femmes des communes Isare et Kanyosha de la province de Bujumbura demandent plus de sensibilisations à l’endroit des femmes pour qu’elles puissent y participer.
L’école est un milieu apolitique dédié à la formation et à l’apprentissage. Néanmoins, certains éducateurs passent outre et forcent les élèves à suivre leurs idéologies. Ce qui constitue un danger pour la société. David Ninganza, chargé du plaidoyer et de la communication à la Sojepae appelle à cesser ces pratiques qui violent les droits des enfants.
Souvent, quand les gens se retrouvent dans des conditions difficiles et de précarité, ils ont tendance à donner du sens aux situations qu’ils vivent. Ils cherchent à nommer les responsables à tort ou à raison. Certains habitants de la zone Gatete, colline Mutambara, en commune et province de Rumonge appellent à la retenue.
En cas d’erreur, une personne doit avoir le courage de faire un examen de conscience et se remettre en question. Cela n’est pas le cas chez certains leaders, surtout quand ils ont tenu des propos violents. Pour certains habitants de la colline Gabaniro, zone Gitaza, en commune Muhuta, de la province Rumonge, refuser de reconnaître ses erreurs est une preuve d’immaturité.
Depuis le 25 juillet 2024, le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le SIDA a déclaré les premiers cas du virus de la variole du singe, Mpox. Depuis, il s’observe une sorte de laxisme alors que la variole du singe est hautement contagieuse. Quid de la sensibilisation et des mesures barrières dans les lieux d’affluence à Bujumbura comme en province. Le Magazine Jimbere et le Journal Iwacu font le point.
Organiser des camps de travail pour les élèves en vacances est un moyen efficace de renforcer l’unité et d’éviter la propagation des messages de haine. Un encadrement de proximité qui porte ses fruits.
Nombre de jeunes et d’hommes consomment des stimulants pour booster leurs performances sexuelles. Cela n’est pas sans risques. Ces produits peuvent provoquer un arrêt cardiaque selon les spécialistes. Pour ces derniers, ce sont des médicaments à prendre avec précaution et sur prescription.
Une ordonnance conjointe du ministère du Commerce et celui des Finances libéralise la commercialisation du sucre. Pour certains, c’est une mesure salutaire. Pour d’autres, il s’agit d’une mesure qui risque d’alimenter des spéculations sur ce produit devenu rare.
Les plaies du passé douloureux au Burundi restent béantes même si elles commencent à se cicatriser. Certains parents peuvent transmettre à leurs enfants des messages qui véhiculent des divisions identitaires. Des jeunes élèves en vacances et des parents de la zone Maramvya en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura témoignent.
Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida prend des mesures pour redresser un secteur pharmaceutique qui croule sous moult défis. Flambée des prix, automédication, vente des médicaments frauduleux ou périmés, patients et pharmaciens dénoncent une situation qui met en danger la santé de la population.