Depuis des mois, le Burundi fait face à des pénuries répétitives de carburant et le manque de devises. L’inflation est galopade. Le secteur commercial est frappé de plein fouet. Des commerçants annulent leurs commandes en importation. Ils dénoncent un climat d’affaires hostile. Coup de projecteur.
Les messages de découragement et de dénigrement sont monnaie courante lors des échéances électorales. Des leaders politiques peuvent en abuser pour écarter leurs adversaires. Certains habitants de la colline Kizuka en commune Rumonge fustigent de telles attitudes.
Dans une société post-conflit, il arrive que de jeunes générations soient accusées pour des crimes commis dans le passé sans en être responsables. Les habitants de la colline Mwange, de la zone Kizuka en commune Rumonge trouvent injuste d’indexer les enfants pour des crimes commis avant même leur existence.
Pauvreté, famine, non scolarisation des enfants, inondations, vols récurrents, des bâches usées, tels sont les défis auxquels font face les déplacés victimes des inondations regroupés dans le village III sur la colline Mutambara, en commune et province de Rumonge.
Les habitants de la colline Mutambara, commune et province de Rumonge fustigent des accusations mutuelles. Dans cette période préélectorale, ils appellent tous les politiques à la retenue.
Les habitants de la commune Nyamurenza de la province de Ngozi s’insurgent contre les messages d’exclusion et les actes de méfiance qui caractérisent les partis politiques. L’administration dit tout faire pour que la population reste calme même en période électorale.
Dans plusieurs quartiers de la ville de Bujumbura, trouver de l’eau potable est devenu un casse-tête. Ils passent plusieurs jours sans voir une seule goutte d’eau dans les robinets. Des gens sont obligés de se rabattre sur des eaux des rivières avec tous les risques que cela représente. La Regideso annonce un projet de captage d’eau dans le lac Tanganyika pour assurer la suffisance en eau potable jusqu’en 2065 avec un coût 106 millions.
Dans une société post-conflit comme le Burundi, toute réunion clandestine ou tout rassemblement clandestin sèment le doute. Un groupe peut redouter des actes de violences à son encontre. Les habitants de la commune Nyamurenza, en province de Ngozi partagent leur témoignage et appellent à la retenue
À partir du 16 septembre 2024, la loi portant cadre des confessions religieuses est entrée en vigueur. Cette loi impose, entre autres, le niveau baccalauréat pour les dirigeants, la gestion des financements des Églises ainsi que la distanciation entre les lieux de culte. Il y a toujours un statu quo malgré la mise en garde du ministère de l’Intérieur. Coup de projecteur.
L’incitation à la violence provoque des conflits à grande échelle et porte préjudice à la cohésion sociale. Les habitants de la colline Ciri, en commune Kiremba de la province de Ngozi appellent au compromis et à la retenue.
Le manque criant de bancs pupitres dans les écoles est l’un des problèmes qui hantent le secteur de l’éducation. Des élèves, des enseignants, des parents et la société civile lancent un appel au gouvernement pour trouver des solutions.
Utilisé surtout en période électorale, le langage polarisant conduit à la violence de masse s’il n’est pas dénoncé. A l’approche des élections de 2025, la population de la colline Birwa, commune Kanyosha, province de Bujumbura appelle les leaders politiques à la responsabilité.