Les réseaux sociaux sont devenus incontournables comme supports de communication et sources d’information. Selon des journalistes, des blogueurs burundais, des leaders d’opinions très actifs sur ces plateformes, il y a toujours le risque d’y colporter aussi des fake news et des messages de haine. Ils mettent en garde les utilisateurs.
La crise économique, la vie chère, la pénurie des carburants couplée de la hausse exponentielle des prix des produits de première nécessité sont susceptibles de provoquer des appels à la révolte. Tel est l’avis de certains habitants de la colline Bartye en commune Butaganzwa de la province de Ruyigi.
L’année 2024 a été marquée par beaucoup défis dans le secteur social, éducation et de la santé. Le Burundi a connu la variole du singe, des pénuries répétitives d’eau dans différents quartiers de Bujumbura et à l’intérieur du pays. L’université du Burundi connaît des départs d’enseignants et du personnel administratif et l’école fondamentale est confrontée à l’insuffisance d’enseignants, etc.
Dans une société post-conflit, certains membres des groupes sociaux ont du mal à reconnaître le récit des autres sur le passé douloureux. Ils veulent monopoliser la souffrance. Des habitants de la colline Nyaburondwe, commune Butaganzwa en province de Ruyigi indiquent que la connaissance de la vérité implique que les responsabilités sont précisément établies. Ils appellent à l’empathie.
Le Burundi a traversé des crises cycliques qui ont endeuillé des familles. A chaque révélation d’un témoignage, d’un livre sur ce passé douloureux, des polémiques sont observées à travers des mises en cause partielles ou totales du contenu. Pourquoi cette vérité blesse les gens ? Pourquoi cette attitude ? Les habitants de la colline Kirambi en commune Bweru de la province de Ruyigi donnent leurs points de vue.
Cohabitation politique, développement socio-économique, éducation, droits des femmes, … Iwacu est allé à la rencontre de Diane Niyibitanga, administrateur communal de Bweru de la province de Ruyigi. Elle présente la situation de sa commune, les défis et les opportunités.
Selon certains habitants de la commune Nyabiraba dans la province de Bujumbura, la période électorale fait peur. Ils rappellent en effet qu’elle est propice à la communication violente et à des actes de violence. Ils appellent les politiques à leur responsabilité dans ce processus en cours.
Les habitants de la colline Bubaji, commune Nyabiraba, province de Bujumbura considèrent que la discrimination et la violence envers les femmes doivent cesser. Ils appellent au respect de la dignité des femmes.
La population de la colline Gitaramuka en commune Bisoro de la province de Mwaro considère que les discours manipulateurs ont des conséquences néfastes sur la vie communautaire. Un expert appelle à avoir un esprit critique pour ne pas tomber dans le piège.
Dans certains contextes, des leaders politiques peuvent masquer la réalité sur le terrain pour leurs intérêts. Des habitants de la zone Gisozi en commune Gisozi de la province de Mwaro déplorent cette attitude et appellent à reconnaître les problèmes pour mieux les résoudre.
La pénurie des devises et du carburant, l’inflation, la hausse généralisée des prix plongent le Burundi dans une crise économique dont il peine à s’extirper. Les prix des produits de base explosent et le pouvoir d’achat des Burundais s’amenuise comme peau de chagrin, les consommateurs et les activistes interpellent le gouvernement à agir.
Les messages d’intimidation ont des conséquences néfastes au sein de la société. Les habitants de la colline Rumotomoto en commune Gihanga de la province de Bubanza dénoncent ces agissements monnaie courante en période électorale.