Après un communiqué de démenti et de mise au point sur l’existence de la variole du singe au Burundi, le ministère de la Santé publique a finalement reconnu des cas de cette maladie, le 25 juillet 2024. Il a tranquillisé la population et des mesures de prévention ont été annoncées. Cependant, force est de déplorer que le respect et l’application de telles mesures de prévention contre cette maladie dangereuse laissent à désirer.
Les habitants de certaines collines de la commune Kiganda en province de Muramvya déplorent que leurs localités ne soient pas électrifiées. Les autorités communales reconnaissent cette problématique et évoquent l’insuffisance de moyens.
Certains habitants de la colline Manege en commune Murwi de la province de Cibitoke considèrent que le dialogue constitue un moyen efficace pour trouver des solutions aux problèmes qui surgissent dans la société. Sylvère Sengiyumva, expert en résolution pacifique des conflits, appelle au dialogue pour ne pas polariser les positions.
Refus d’implanter des drapeaux et de tenir des réunions ; vol de drapeaux ; messages d’intimidation, … Ce sont quelques-uns des cas d’intolérance politique orchestrés ces derniers jours par certains administratifs à l’encontre de certains partis politiques tels que Sahwanya-Frodebu et CDP. Certains politiques et membres de la société civile se disent inquiets de ces agissements à la veille des échéances électorales.
Plusieurs localités du Burundi manquent cruellement d’eau potable malgré toute une multitude de sources d’eau à travers tout le pays. Certaines collines des communes Nyabihanga et Kayokwe de la province de Mwaro sont également touchées. Les habitants demandent aux autorités compétentes d’agir en leur faveur pour éviter des maladies des mains sales.
Lorsqu’un groupe se trouve empêché de s’exprimer, à la longue, la situation ne fait que s’empirer. Selon les habitants de la colline Saswe, commune Kayokwe de la province de Mwaro, les frustrations accumulées peuvent exploser en violence.
L’Agence nationale de Gestion du stock de sécurité alimentaire, Anagessa a débuté la collecte du surplus de maïs auprès des agriculteurs depuis le 19 février 2024. Parmi les défis figure le retard de paiement pour les quantités reçues. Les agriculteurs des communes Kayokwe et Nyabihanga n’en reviennent pas
Dans une société post-conflit, les messages globalisants peuvent catalyser les conflits. Certains militants des partis politiques reviennent sur cette question épineuse de la globalisation qui affecte les relations humaines. Le socio-anthropologue Tharcisse Bimenyimana appelle à la vigilance pour ne pas tomber dans le piège.
Depuis plusieurs mois, le Burundi est confronté à une série de pénuries des carburants. Comme conséquences notamment, les déplacements par bus deviennent une véritable équation à plusieurs inconnues. Les élèves sont touchés et la ponctualité exigée à l’école en souffre. Ces conditions d’apprentissage difficiles mettent les parents et les enseignants en alerte. Ils appellent le gouvernement à tout faire pour un retour à la normale.
La population de la commune Gitega, zone Mubuga demande plus d’équité et de transparence dans la commercialisation du sucre. Pour elle, l’administration doit s’assurer que tout le monde est servi.
Le président de la République Evariste Ndayishimiye a rencontré le vendredi 3 mai 2024 à Buye, commune Mwumba, en province de Ngozi, tous les intervenants dans la filière café dans le cadre de redynamiser ce secteur qui est la première source de devises au Burundi. Selon le chef de l’Etat burundais, le Burundi perd plus de 47 millions de dollars américains par an. Cette situation est constatée même dans les filières thé et coton.
Dans la foulée de la réunion du Comité central du parti CNDD-FDD tenu à Ngozi les 22 et 23 avril, le secrétaire général de ce parti a décrit un Burundi extraordinaire : prospère et stable. Une prophétie autoréalisatrice ? Des réactions fusent de partout.