Après les dénonciations des habitants de la colline Gashikanwa, commune Tangara de la province Butanyerera, de certains projets qui n’apportent presque rien à la population, les politiques et des experts fustiger ces initiatives pensées dans des cercles fermés. Pour eux, les projets doivent être l’émanation de la population pour répondre à ses préoccupations. Le contraire peut provoquer des frustrations et des violences.
Ignorer ou ne pas privilégier les besoins prioritaires de la population peut devenir un facteur déclencheur des violences, surtout dans un contexte de pauvreté, d’inégalités ou de méfiance envers les autorités. Les habitants de la colline Gashikanwa, en commune Tangara, de la province Butanyerera appellent les autorités à mener des consultations avec la population pour tout projet.
Les exonérations réalisées sont toujours en dépassement par rapport aux prévisions. Les acteurs économiques, les organisations Parcem et Olucome déplorent cette situation. Ils craignent qu’elles ne soient octroyées à tort. Ils demandent un suivi rigoureux pour éviter toute tricherie.
Selon les habitants de la colline Nini, zone Gashikanwa, commune Tangara de la province de Butanyerera, les conflits de leadership dans les confessions religieuses sont souvent sources de violences. Ils en appellent à la responsabilité.
Devant les députés, le ministre des Finances, du Budget et de l’Economie numérique a soutenu la réforme du programme de gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes qui accouchent jugé budgétivore. Certains intervenants parlent d’une volonté de supprimer un programme qui a révolutionné la santé de la population. Ils estiment qu’il est essentiel de mener un dialogue large et inclusif là-dessus.
Le choléra sévit au Burundi dans un contexte de pénurie récurrente d’eau potable. Les données officielles inquiètent. Depuis janvier 2025, plus de 2 000 cas et 6 décès sont enregistrés. Le 22 octobre, la Première dame du Burundi a lancéé une campagne de sensibilisation communautaire sur le respect des consignes d’hygiène.
Dans plusieurs localités du pays, on remarque un manque criant d’eau potable. En zone Gashikanwa, commune Tangara de la province de Butanyerera, certains citoyens dénoncent cette situation qui engendre la méfiance et est susceptible de provoquer des violences.
Des leaders politiques ou étatiques font souvent des promesses qu’ils ne concrétisent pas en actes. Cette situation provoque des frustrations. La répétition de ce genre de promesses détruit la crédibilité du discours politique. Lorsqu’elles touchent des attentes fortes de la population, cela peut engendrer des violences.
Certains habitants de la colline Shari de la commune Bubanza dénoncent des messages ambigus ou contradictoires qui créent une confusion par rapport à la réalité. Ils invitent les récepteurs à ne pas réagir de manière impulsive ou violente.
Certains habitant de la colline Buhororo, commune Bubanza s’insurgent contre des affirmations gratuites qui sont diffusées dans la société. Pour eux, les affirmations sans preuve peuvent engendrer la haine, les suspicions et des violences.
Le ministre de l’Education nationale a décidé un effectif de 5 000 élèves supplémentaires à l’internat. De nouveaux établissements ont été construits à cet effet. L’année scolaire commence avec les mêmes défis entre autres l’insuffisance des vivres à cause de la hausse des prix, les arriérés aux fournisseurs, l’insuffisance de lits et de matelas etc.
Des habitants de la colline Gahwazi, commune Mpanda, perçoivent le silence des décideurs en période de crise comme un mépris ou un abandon. Il devient alors un facteur déclencheur de violences de masse, car un peuple qui ne se sent ni écouté ni protégé finit par exploser.