Les gardiens des sanctuaires du tambour sacré de Gishora attendent depuis plusieurs mois d’être remboursés les frais dépensés pour le voyage raté de l’exposition universelle de Dubaï.
Sur tout le long d’un des caniveaux qui évacuent les eaux usées de la prison centrale, l’atmosphère est irrespirable. La population des alentours affirme que cette situation ne date pas d’hier.
Mgr Bonaventure Nahimana nommé récemment par le Vatican a pris officiellement la possession canonique de l’archidiocèse de Gitega devant les hauts dignitaires du clergé et du gouvernement.
Elle est pionnière dans ce métier pourtant réputé être une chasse gardée des hommes. Anastasie Mugishawimana vendeuse des brochettes à Rutonde en commune Gitega est aujourd’hui plus connue. Appréciée par les clients, elle inspire les autres femmes de son entourage.
Les lauréats de certaines écoles privées affirment qu’ils sont régulièrement discriminés dans les examens d’Etat. Ils déplorent qu’ils soient mal préparés alors que les autres du public ont tout leur temps pour la passation de cet examen qui leur ouvre les portes à l’enseignement supérieur.
Dans chaque route, avenue, devant les boutiques, les magasins et les bistrots, les bouteilles vides en plastiques jonchent le sol. La plupart d’entre elles proviennent de l’eau minérale et des jus vendus à grande échelle dans la ville de Gitega. Ce que la population décrit comme un mal qui est venu supplanter les sachets.
Chassée par son époux qui s’est approprié de tous ses biens, une femme de 12 enfants est aujourd’hui dans l’errance. Sans toit ni revenu, elle vit aujourd’hui dans le désespoir et la dépression. Les amis et les voisins craignent qu’elle ne se suicide.
Dans les quartiers viabilisés de Bwoga, Zege, Karera et Ntobwe, ils sont nombreux à avoir reçu un ultimatum du ministre chargé des infrastructures d’une éventuelle dépossession des parcelles non construites. Ils affirment qu’ils sont pris au dépourvu.
Depuis le 4 février 2022, quinze employés du parc pétrolier de Gitega ont été chassés du service pour avoir réclamé, selon eux, des contrats de travail, l’affiliation à l’INSS, la carte d’assurance maladie qui leur est interdit depuis 2005. Pour l’employeur, ce personnel n’a pas privilégié le dialogue.
Elles étaient 32 à avoir présenté des microprojets visant à développer leurs communes mais 4 seulement ont décoché le graal. Une somme avoisinant 50 millions BIF va être accordée par l’Union européenne à travers OXFAM à chaque association qui s’est classée première dans chaque commune.
Pour espérer récolter, les agriculteurs sont obligés de passer la nuit dans les champs.
En matière de denrées alimentaires, il s’observe une envolée des prix dépassant les 30% pour la viande, le riz et la bière Brarudi. Trois produits phares en période de festivités sans lesquelles une fête ne saurait être digne de ce nom.