Une dizaine d’année après les contributions presque forcées pour le pavage des routes des quartiers de la ville de Gitega, aucune réalisation notable ne s’observe. Les habitants, lassés de l’inaction, dénoncent un présumé détournement des fonds collectés et réclament justice. Un véritable calvaire au quotidien
La pénurie du charbon de bois qui sévit depuis plusieurs semaines plonge les ménages de la ville de Gitega dans une situation intenable. Les prix flambent, les alternatives manquent et les habitants s’inquiètent. Les clients sont en colère, les détaillants impuissants et les grossistes sous pression. L’ensemble de la chaîne est affecté.
Depuis les intempéries qui ont détruit la toiture de neuf salles de classe, les écoliers de l’ex emblématique Ecole primaire des garçons de Mushasha sont dans des conditions très difficiles. Non seulement ils sont en surnombre dans de petites classes d’emprunt mais aussi le froid, le vent et la pluie les oblige d’arrêter momentanément les cours.
Dans la ville de Gitega ainsi que ses alentours, les tenanciers des débits de boissons continuent de faire la sourde oreille et ne vendent pas au prix officiel. Ils brandissent des licences d’exploitation, vraies ou fausses, les autorisant à majorer les prix mais l’administration les rejette.
Dans les collines et quartiers de Gitega, un phénomène prend de l’ampleur. Faute d’argent pour payer les soins médicaux, de plus en plus des habitants se tournent vers des remèdes miracles. Pour la plupart, ces produits issus de plantes locales promettent de soigner presque tout. Des promesses parfois trop belles pour être vraies.
C’est ce samedi 21 décembre que le représentant de la Communauté Islamique du Burundi a été presenté solennellement aux fidèles au stade Ingoma de Gitega. Le nouveau mufti à promis de promouvoir l’ensemble des musulmans et des non-musulmans.
A l’occasion de la journée nationale de l’arbre, lancée ce jeudi 19 décembre, le chef de l’Etat a invité la population burundaise à planter et entretenir des arbres. Les cérémonies se sont déroulées sur les berges de la rivière Ndurumu à Karusi où le président de la République a planté une variété de bambous géants.
Il y’a quelques années, Gitega abritait des familles de forgerons qui fabriquaient des outils comme les haches, les serpes, les machettes, les couteaux, les houes etc. Aujourd’hui, ces artisans ne se comptent que sur le bout des doigts. Il s’agit d’un héritage qui disparait progressivement et ces artisans pourront abandonner leur métier. Tel est notamment le cas en commune Giheta.
Le trajet de 80 km Gitega-Ngozi en taxi-voiture (probox) est devenu très cher. Pour gagner beaucoup plus d’argent, les transporteurs ont supprimé les allers directs en créant un nouvel arrêt-bus à Mutaho. Les frais de transport deviennent ainsi presque le triple.
Les chenilles légionnaires sont devenues l’un des défis du secteur agricole à Gitega. Pendant trois années consécutives, elles attaquent les cultures de maïs malgré les efforts des cultivateurs pour lutter contre. Beaucoup commencent à douter des semences importées et des insecticides qu’ils pulvérisent.
Longtemps dénigrés par beaucoup, les termites ailés volent la vedette à la viande et au poisson aujourd’hui dans la ville de Gitega et ses environs. Son prix au marché monte et les vendeurs se frottent les mains.
Dans la ville de Gitega, la vente du sucre amène de nouvelles méthodes qui enfoncent de plus en plus les ménages à faibles revenus. Pour ne pas s’exposer aux amendes en vendant le kilos à plus de 6 000 FBu, les boutiquiers l’emballent dans de petits sachets de 500 FBu. Tandis que la population crie à la spéculation, les commerçants disent que c’est plutôt pour aider les moins nantis.