Alors que l’État rend la Carte d’Assurance maladie (CAM) obligatoire pour tous les adultes sans couverture médicale, à Gitega, l’accès à cette carte est devenu un véritable parcours du combattant. La carte est devenue un objet de frustration, d’exclusion et de marchandage.
Dans les quartiers populaires de Gitega, une boisson locale fait parler d’elle. Fabriquée à base de grains de maïs, umugorigori coule à flot et cause assez de dégâts. Beaucoup commencent à demander son interdiction dans les bistrots.
Lors de la célébration de la quatrième édition d’UmukenyererarugambaDay, à Gitega, ce samedi 5 avril 2025, les femmes ont été appelées à élire, à se faire élire et à contribuer dans le développement du Burundi. Elles ont été promises de représenter le parti CNDD-FDD jusqu’aux 40%.
Il y’a 3 ans, l’Office burundais de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction (Obuha) a informé les habitants de la colline Rukoba en commune Gitega que cette localité allait être viabilisée pour être un nouveau quartier de la ville de Gitega. Interdits de vendre et de construire, les propriétaires broient aujourd’hui du noir.
Plus de 500 ménages de la colline Rugari-Gitamo en commune Gitega ont cotisé afin d’acheter des matériaux pour se faire reconstruire une borne fontaine détruite. Leur seul but était d’obtenir l’eau potable. A leur grand désarroi, le chef de colline leur a intimé l’ordre d’arrêter les travaux. Devant cette attitude, la population parle d’une attitude politicienne.
Autrefois confinées à la maison sans moyen d’accéder à un emploi rémunéré, certaines femmes étaient de véritables vulnérables sur leurs collines à Gitega. Beaucoup faisaient la manche pour vivre. En balayant des rues de la ville de Gitega, le petit salaire qu’elles obtiennent leur permet d’avoir une plus-value.
Il y’a quelque temps, les feuilles de manioc et de haricot étaient perçues comme des produits alimentaires de moindre valeur à Gitega. Dans la campagne, elles étaient souvent données gratuitement et en ville, elles étaient vendues à bas prix. Aujourd’hui, les choses ont changé. Elles sont vendues à la pesée. Ce qui provoque une montée considérable de leurs prix.
Dans plusieurs endroits de la ville de Gitega, les usagers de la route sont confrontés à une triste réalité. L’absence ou l’insuffisance de signalisation routière pénalise parfois les piétons et les cyclistes. Ils sont souvent victimes des automobilistes qui roulent à tombeau ouvert et prennent la fuite après leur forfait.
Pendant cette période des élections qui approchent, les leaders sont appelés à accepter la relève. Un contentieux électoral mal géré ainsi que les leaders qui refusent d’accepter la défaite pour préserver leur pouvoir attisent les divisions menaçant ainsi la stabilité du pays. Telle a été l’une des observations faites lors d’un échange organisé par le Sénat burundais à Gitega.
Le métier de couturier connaît une transformation significative à Gitega. De plus en plus de femmes et de jeunes filles embrassent ce métier. Elles parviennent à s’imposer et à innover.
Dans la commune rurale de Makebuko, en province de Gitega, une révolution est en marche. Les agriculteurs confrontés à la flambée des prix des engrais chimiques et à leur disponibilité intermittente, se tournent en effet vers le compost fabriqué localement qu’il soit liquide ou produit à l’air libre.
Entre réglementations rigides et réalités économiques, les transporteurs reliant Gitega à Ngozi tirent la sonnette d’alarme. La hausse des coûts de transport combinée à des amendes jugées injustes, plonge le secteur du transport dans une impasse avec des conséquences qui pourraient s’étendre bien au-delà des autres routes cruciales.