Dans la ville de Gitega, le vol du matériel de la Regideso est devenu monnaie courante. Ces derniers jours, les compteurs d’eau et les câbles électriques sont les plus visés. Malheureusement, même si l’un des voleurs a été attrapé en flagrant délit, la Regideso n’a pas été mis au courant pour identifier les acheteurs.
Pour l’association Ntabariza SPF, les médias ont un rôle important à jouer durant la période préélectorale, électorale et postélectorale. En jouant correctement leur rôle de sensibilisation dans la neutralité, les radios, les journaux peuvent être la pierre angulaire pour contrer toute origine des conflits politiques.
Certains nouveaux établissements scolaires de Gitega attirent de plus en plus les élèves venus de tous les coins du pays à la recherche d’un enseignement de qualité. Le grand inconvénient est que cela est très cher. Mais, pour les parents, vaut mieux les avoir sur place même si beaucoup parmi eux ne peuvent pas y envoyer leurs enfants.
A Gitega, au stade Ingoma, la célébration de l’indépendance a laissé la population sur leur faim, la grande majorité qui espérait assister aux cérémonies n’a pas pu y accéder faute de places. Bon nombre d’habitants de la capitale politique se sont contentés de se placer en hauteur sur les collines environnantes pour voir les parachutistes.
Depuis des mois, ceux qui ont déjà payé pour les compteurs électriques monophasés dans la région Centre ont perdu tout espoir. La seule solution c’est la bougie ou de petites plaques solaires pour ceux qui ont un peu de moyens. La Regideso n’accepte même plus de nouveaux clients.
Il y a quelques temps, les ndagalas du lac Tanganyika étaient chers mais disponibles au marché de Gitega. Aujourd’hui, ils n’existent plus ou presque dans ce marché. Les commerçants broient du noir et les acheteurs commencent à regretter le temps où ils les qualifiaient péjorativement de viande des pauvres et accessibles presque pour tout le monde.
Depuis que la Regideso a interdit la vente de l’eau sur les robinets publics, la population des quartiers de la ville de Gitega qui n’ont pas de robinets chez elle jubile. Toutefois, des tricheries et vols du matériel risquent de lui priver cette manne. Les administratifs affirment qu’ils restent vigilants face à cette situation.
Au marché de la ville de Gitega et dans le milieu rural, les produits vivriers ne sont pas en reste par rapport à la montée des prix malgré la période de récolte. Le cas de la banane plantain crève les yeux. Pour les cultivateurs, leurs produits suivent aussi les prix des autres denrées alimentaires qu’ils achètent. Quant aux acheteurs, ils indiquent que la loi de l’offre et de la demande n’est plus respectée.
Défense et accusation se livraient les lundi 27 et mardi 28 mai 2024 à une bataille acharnée lors du procès pénal en appel sur l’Affaire Bunyoni. Dernier acte avant que la Cour suprême ne se retire pour délibérer. Les accusés demandaient d’être blanchis au moment où le Ministère public réclamait, en plus de la perpétuité contre Bunyoni, la saisie de ses 153 maisons et parcelles, 43 véhicules et plus de 24 milliards d’amende.
Les quatre prévenus en appel à la Cour suprême ont terminé ce mardi 28 mai leurs audiences publiques. Ils continuent de demander d’être blanchis suite aux irrégularités observées lors de la première comparution. Le président du siège et président de la Cour Suprême promet de les appeler dans un délai ne dépassant pas 30 jours.
Dans une audience publique en appel de ce lundi 27 mai, l’ancien Premier ministre Alain-Guillaume Bunyoni et ses trois coaccusés ont fustigé l’arrêt rendu par le premier juge lors du jugement précédent. Pour le Ministère public, la Cour n’a pas suivi à la lettre le jugement.
Les mères qui bénéficient de la gratuité des soins de santé à Gitega affirment qu’elles sont souvent mal accueillies ou qu’elles sont obligées de s’acheter des médicaments censés être gratuits dans les structures de soins. Les autorités sanitaires demandent qu’elles soient mises au courant de ces irrégularités.