Plus de 500 ménages de la colline Rugari-Gitamo en commune Gitega ont cotisé afin d’acheter des matériaux pour se faire reconstruire une borne fontaine détruite. Leur seul but était d’obtenir l’eau potable. A leur grand désarroi, le chef de colline leur a intimé l’ordre d’arrêter les travaux. Devant cette attitude, la population parle d’une attitude politicienne.
Autrefois confinées à la maison sans moyen d’accéder à un emploi rémunéré, certaines femmes étaient de véritables vulnérables sur leurs collines à Gitega. Beaucoup faisaient la manche pour vivre. En balayant des rues de la ville de Gitega, le petit salaire qu’elles obtiennent leur permet d’avoir une plus-value.
Il y’a quelque temps, les feuilles de manioc et de haricot étaient perçues comme des produits alimentaires de moindre valeur à Gitega. Dans la campagne, elles étaient souvent données gratuitement et en ville, elles étaient vendues à bas prix. Aujourd’hui, les choses ont changé. Elles sont vendues à la pesée. Ce qui provoque une montée considérable de leurs prix.
Dans plusieurs endroits de la ville de Gitega, les usagers de la route sont confrontés à une triste réalité. L’absence ou l’insuffisance de signalisation routière pénalise parfois les piétons et les cyclistes. Ils sont souvent victimes des automobilistes qui roulent à tombeau ouvert et prennent la fuite après leur forfait.
Pendant cette période des élections qui approchent, les leaders sont appelés à accepter la relève. Un contentieux électoral mal géré ainsi que les leaders qui refusent d’accepter la défaite pour préserver leur pouvoir attisent les divisions menaçant ainsi la stabilité du pays. Telle a été l’une des observations faites lors d’un échange organisé par le Sénat burundais à Gitega.
Le métier de couturier connaît une transformation significative à Gitega. De plus en plus de femmes et de jeunes filles embrassent ce métier. Elles parviennent à s’imposer et à innover.
Dans la commune rurale de Makebuko, en province de Gitega, une révolution est en marche. Les agriculteurs confrontés à la flambée des prix des engrais chimiques et à leur disponibilité intermittente, se tournent en effet vers le compost fabriqué localement qu’il soit liquide ou produit à l’air libre.
Entre réglementations rigides et réalités économiques, les transporteurs reliant Gitega à Ngozi tirent la sonnette d’alarme. La hausse des coûts de transport combinée à des amendes jugées injustes, plonge le secteur du transport dans une impasse avec des conséquences qui pourraient s’étendre bien au-delà des autres routes cruciales.
Une dizaine d’année après les contributions presque forcées pour le pavage des routes des quartiers de la ville de Gitega, aucune réalisation notable ne s’observe. Les habitants, lassés de l’inaction, dénoncent un présumé détournement des fonds collectés et réclament justice. Un véritable calvaire au quotidien
La pénurie du charbon de bois qui sévit depuis plusieurs semaines plonge les ménages de la ville de Gitega dans une situation intenable. Les prix flambent, les alternatives manquent et les habitants s’inquiètent. Les clients sont en colère, les détaillants impuissants et les grossistes sous pression. L’ensemble de la chaîne est affecté.
Depuis les intempéries qui ont détruit la toiture de neuf salles de classe, les écoliers de l’ex emblématique Ecole primaire des garçons de Mushasha sont dans des conditions très difficiles. Non seulement ils sont en surnombre dans de petites classes d’emprunt mais aussi le froid, le vent et la pluie les oblige d’arrêter momentanément les cours.
Dans la ville de Gitega ainsi que ses alentours, les tenanciers des débits de boissons continuent de faire la sourde oreille et ne vendent pas au prix officiel. Ils brandissent des licences d’exploitation, vraies ou fausses, les autorisant à majorer les prix mais l’administration les rejette.