Ce pont relie le Burundi et la RD Congo. Les agriculteurs ont dû céder leurs terrains pour sa construction. L’entreprise chinoise en charge des travaux renvoie la question aux instances étatiques. L’administration locale tranquillise et demande patience.
Une pharmacie appelée « Ebenezer ». travaille en dehors de tout cadre légal. Elle n’a ni les équipements adéquats ni le personnel suffisant. La population qui la fréquente se retrouve en danger de mort. Les responsables sanitaires donnent des mises en garde sans toutefois agir.
Les espaces cultivables se réduisent de plus en plus à Cibitoke. Ce qui engendre des conflits entre les deux catégories. Les défenseurs des droits de l’Homme appellent à l’apaisement. L’administration promet une réponse immédiate.
Les victimes, sans matériel de protection, sont ensevelies à l’intérieur des trous après les éboulements de terrains. Les familles ne sont pas indemnisées. Les responsables des coopératives sont pointés du doigt au moment où l’administration reste presque passive.
Deux personnes accusées de sorcellerie sont déjà tuées et plusieurs autres menacées de mort dans une période ne dépassant pas deux mois. Les victimes sont dans la plupart des cas des personnes âgées. Les rescapés ciblés prennent la fuite pour éviter d’être lynchés par les habitants en colère. Les défenseurs des droits de l’Homme craignent une justice populaire et n’excluent pas des cas de conflits fonciers qui en seraient à l’origine. L’administration a pris cette question en main.
La route Mugina-Mabayi est une voie d’une grande utilité dans la circulation des biens et des personnes de ces deux localités. Aujourd’hui, elle est devenue impraticable. Les habitants demandent sa réhabilitation. L’administration évoque la pénurie des carburants qui retarde les travaux.
Selon le Haut-Commissariat des Nations-unies pour les réfugiés (HCR) au Burundi, c’est la première fois qu’on voit une crise humanitaire de cette ampleur depuis plus de 20 ans. Le 26 février 2025, le bilan était de 47 632 réfugiés congolais qui sont arrivés sur le sol burundais. A Cibitoke, on enregistre déjà des morts. Le HCR estime qu’une réponse immédiate s’impose, car la situation humanitaire se détériore rapidement au Burundi avec une augmentation des arrivées quotidiennes.
En moins d’une semaine, plus de 30 mille Congolais ont fui la guerre vers le Burundi, selon le gouvernement. Parmi eux, des policiers qui fuient également le champ de bataille. Ils arrivent via le poste-frontière de Gatumba ou en traversant la rivière Rusizi. Dans leurs lieux d’accueil, les conditions de vie sont déplorables. Entretemps, en collaboration avec ses partenaires, Gitega s’organise pour leur venir en aide.
La situation chez les orpailleurs est devenue chaotique ces derniers temps suite aux pluies intenses. Les orpailleurs dépourvus de matériels de protection sont ensevelis à l’intérieur des trous. A moins d’un mois, on enregistre déjà cinq orpailleurs tués et plusieurs autres blessés. La population parle d’une hécatombe au moment où l’administration se montre passive.
L’eau potable manque cruellement notamment dans les communes de la province de Cibitoke. La crainte de la résurgence des maladies des mains sales est élevée dans un contexte de Mpox. La Regideso compte aménager de nouvelles sources d’eau.
Toutes les sortes de boisson manquent dans toute la province de Cibitoke à commencer par l’Amstel. Là où on peut en trouver, le prix est passé du simple au double. Les consommateurs se lamentent. L’administration parle des cas de spéculation et met en garde les détenteurs des bistrots.
Les agriculteurs de la province de Cibitoke parlent d’un risque élevé de baisse de la production agricole. Les avances pour se procurer les engrais chimiques ont été payées à temps mais les livraisons tardent toujours. La pénurie des carburants pour assurer leur transport semble être la principale cause sans exclure aussi des cas de détournement.