Regroupés au sein de coopératives, ils affirment que leurs champs de maïs ont été volontairement détruits par des gens qui seraient envoyés par la Cogerco. Ce que nie cette dernière. L’administration promet une réunion entre les responsables de la compagnie et les représentants des agriculteurs.
Grâce à l’appui au niveau de l’agriculture de l’Agence belge de coopération internationale (Enabel), l’entreprise burundaise Ecocogm est en train de réhabiliter des pistes rurales et des ponts dans la commune Cibitoke. Une fois les travaux terminés, ce sera une bouffée d’oxygène pour les agriculteurs qui, depuis des années, peinaient à écouler leurs récoltes faute d’infrastructures routières.
La population de ces deux communes de la province de Bujumbura salue l’état d’avancement des travaux de construction d’un pont moderne sur la rivière Rusizi. Elle se réjouit aussi des travaux de réaménagement du poste frontière de Mparambo. Les deux projets vont faciliter la circulation des biens et des personnes entre le Burundi et la RD Congo.
Sur plusieurs collines de ces communes, les gens s’indignent du comportement de certains chercheurs d’or qui, après avoir exploité le sol, laissent derrière eux des trous béants. Ces cavités non refermées seraient à l’origine de nombreux accidents, parfois graves, impliquant des enfants et du bétail.
Des parents sont en colère après la confiscation et la destruction de chapelets appartenant aux élèves catholiques. L’incident s’est produit à l’école fondamentale de Cuzwe, zone Kiramira, commune Cibitoke, où le directeur aurait interdit le port de tout signe religieux autre que celui de l’Église protestante à laquelle appartient cet établissement.
Depuis le 22 septembre 2025, la Cogerco a lancé la campagne d’achat du coton longtemps attendue par les producteurs. Mais ces derniers expriment leurs inquiétudes face à l’opacité du processus d’achat. Beaucoup redoutent une nouvelle année ratée. La Cogerco tente de rassurer.
Une pluie torrentielle mêlée de vents violants et d’une forte grêle s’est abattue les 27 et 28 septembre 2025 sur les communes Matana (province de Burunga) et Mugina (province de Bujumbura). Bilan provisoire : des dizaines de maisons et des salles de classe endommagées, des récoltes anéanties et des familles laissées sans abri. Les victimes en appellent à l’aide d’urgence.
Des enfants qui suivent les cours assis à même le sol ou qui partagent un banc-pupitre à 3 voire à 4 s’observent toujours malgré l’annonce de « Zéro enfant mal assis » du ministère de tutelle. L’apprentissage et l’évaluation restent difficiles pour les enseignants. Une situation qui n’augure rien de bon quant à l’avenir de l’éducation.
L’hôpital ’’Natwe Turashoboye’’ de Karusi a été le théâtre d’une scène bouleversante ce lundi 22 septembre. Une erreur d’identification des corps à la morgue a conduit deux familles à vivre une épreuve inédite : chacune croyant récupérer le corps de (…)
Malgré ses 40 années d’existence, le lycée de Cibitoke fait face à de nombreux défis : manque de dortoirs, absence d’eau courante, pénurie de matériel et d’enseignants. Les élèves, les parents et la Direction appellent l’État et les bienfaiteurs à leur venir au secours.
Depuis le 4 septembre, près de 200 cas de choléra ont été recensés dans plusieurs collines des communes de Cibitoke et Bukinanyana, dans la province de Bujumbura. Les structures sanitaires locales, déjà saturées, tentent de contenir la propagation avec l’appui de Médecins sans Frontières.
La distribution des engrais chimiques, notamment de l’urée, connaît des retards récurrents sur tout le territoire burundais. Ce qui fragilise les petits producteurs dont les sols sont de plus en plus acides. Entre monopole de l’importateur Fomi, crise des devises et insuffisance de pouvoir d’achat, les agriculteurs paient le prix fort.