Alors que le secteur minier est au cœur des ambitions économiques du Burundi, plusieurs questions restent en suspens notamment la construction d’une raffinerie. Dans cet entretien, le porte-parole du ministère de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines fait le point sur les avancées et les perspectives du secteur minier burundais.
Lors d’une émission publique des porte-paroles tenue dans la province de Rumonge, le 28 mars dernier, le porte-parole du gouvernement a rassuré les Burundais que, bientôt, le commerce des minerais allait résoudre la pénurie récurrente de carburant. Un économiste se pose une question : « N’est-ce pas une rhétorique politique déconnectée des réalités économiques et structurelles du Burundi ? »
Sur les rives du lac Tanganyika, à Rumonge, de nombreuses femmes tirent leur subsistance du commerce du poisson. Entre vente au détail et gestion de petits restaurants, elles relèvent les défis quotidiens pour assurer l’avenir de leurs familles. Pourtant, certaines doivent affronter l’opposition de leurs époux qui les soupçonnent d’infidélité.
La majorité des citoyens de la colline Gashasha se réjouissent de la gouvernance de leur cheffe, Frida Ndagijimana. Pendant quatorze ans, elle est à la tête de cette colline située dans la zone Kigwena, commune Rumonge. Cependant, certains habitants émettent des réserves sur ses capacités.
Le centre de transit de Makombe, situé en province de Rumonge, accueille plus du double de sa capacité initiale. Entassés dans des conditions précaires, les réfugiés congolais font face à une grave pénurie de nourriture, d’eau et de soins médicaux. La surpopulation et l’absence d’infrastructures adaptées accentuent leur détresse.
Dans la province de Rumonge, de nombreuses femmes ignorent la véritable signification de la Journée internationale des droits des femmes. Pour beaucoup, cette date se résume à une journée festive, une occasion de revêtir le « Kitenge » et de partager un verre. Certains hommes et femmes dénoncent les comportements jugés déplacés qui accompagnent parfois ces célébrations.
À Bubanza, de nombreuses femmes se retrouvent démunies après avoir été abandonnées par leurs maris. Cela est souvent lié à une mauvaise gestion des richesses familiales. Ce phénomène dit « Isizene » (qui vient de saison) impacte aussi les enfants qui sont contraints de quitter l’école. Des hommes dénoncent, eux aussi des violences conjugales.
Au Burundi, les personnes malvoyantes et aveugles rencontrent de nombreux obstacles tant dans leur parcours scolaire que dans l’exercice de leur droit de voter. L’absence de matériel didactique adapté et de bulletins en braille les empêche de garantir leur autonomie et d’accéder aux mêmes opportunités que les autres citoyens.
De nombreuses adolescentes tombent enceintes avant d’achever leur scolarité. Face à cette réalité préoccupante, éducateurs et associations redoublent d’efforts pour sensibiliser les élèves et enrayer ce phénomène qui menace l’avenir des jeunes filles.
Dans la province de Cibitoke, les femmes commerçantes subissent de plein fouet les conséquences de la pénurie des carburants. Les denrées alimentaires, autrefois transportées vers d’autres provinces, restent bloquées faute de moyens de transport. De plus, la quantité qui était destinée à l’exportation en RDC envahit également le marché local depuis la fermeture des frontières.
Les personnes atteintes d’albinisme font face à de nombreuses difficultés au Burundi : stigmatisation, discrimination et autres problèmes de santé liés à leur état physique. Anicet Bangirinama, représentant légal de l’association Albinos sans frontières (ASF) revient sur ces défis et plaide pour une meilleure inclusion des albinos dans la société.
Depuis le 6 janvier 2025, les stations-service sont presque totalement à court de carburants et particulièrement l’essence. Les coûts de transport ont explosé plongeant ainsi la population dans une situation de plus en plus difficile.