« Laissez-nous passer ! » C’est la chanson de Tiken Jah Fakoly que les ressortissants burundais bloqués dans les aéroports du Qatar et de Turquie ont envie de chanter après la décision de la Serbie de fermer les frontières aux Burundais sans visa. C’était un passage privilégié pour nombre de Burundais qui veulent tenter leur chance dans les pays de l’Union européenne. Les familles des proches qui étaient en chemin sont dans le désarroi. Gitega prend note de cette décision.
Le 16 octobre, l’entreprise Brarudi a décidé de hausser les prix de ses produits. Le lendemain vers midi, la société de cimenterie Buceco lui a emboîté le pas, en haussant de 4000BIF, les prix de ses deux types de ciment. Le 1er ministre a essayé de limiter la « casse » pour la mesure prise par la Brarudi. Mais ces mesures prises dans un contexte de paupérisation croissante, sont décriées par la population.
Les bureaux de change peuvent travailler de nouveau. Les transferts des devises autorisés. Les mesures décidées le 7 octobre par la BRB ont été accueillies avec soulagement. La situation économique était devenue intenable. Mais pour que ces mesures aient les effets escomptés, la BRB, doit mettre rapidement en place une série de mesures permettant de réduire l’écart entre le taux de change de la BRB et celui du marché noir.
A la retraite depuis une dizaine d’années, l’ancien journaliste-reporter à la Radio nationale et différents média internationaux, n’a rien perdu de son amour pour le journalisme. Pour lui, les facilités qu’offrent les réseaux sociaux pour informer et communiquer, ne doivent pas faire oublier les règles élémentaires du métier. Portrait.
C’est un sentiment de joie mêlé de craintes après la levée de la mesure de la banque centrale portant retrait d’agrément des bureaux de change ce vendredi 7 octobre.
Alors que les officiels burundais annoncent que les frontières burundo-rwandaises demeurent fermées, le reportage mené par Iwacu montre que les frontières ont bel et bien rouvertes. Une situation très étrange qui peut mettre en danger les citoyens des deux pays.
Au campus Mutanga, un groupe d’étudiants fait la pluie et le beau temps. Un étudiant est rentré chez lui dans un état critique après avoir été tabassé par ce groupe qui n’a jamais été inquiété. Emile Mailo Nduwimana, l’étudiant agressé, ne peut pas étudier. Il va très mal. Appelée « Rumuri », (lumière en français), l’Université du Burundi brille aujourd’hui par ces bavures. Récit d’une histoire choquante.
Après l’éviction de l’ex 1er ministre Alain Guillaume Bunyoni, suivie du remaniement ministériel, certains observateurs parlent de « rabattage de cartes au sein du Cndd-Fdd ». Le Chef de l’Etat pourrait enfin asseoir son pouvoir. Mais tout n’est pas gagné d’avance, analyse le politologue, aussi longtemps que persisteront les luttes de pouvoir entre les généraux.
Pour la plupart, ce sont de très jeunes enfants. Laissés à eux-mêmes, jusque-là ils survivaient grâce à la mendicité. Mais depuis peu, avec la crise, leur vie est devenu plus compliquée. Désespérés, ils deviennent très violents. Un reporter d’Iwacu a passé une journée avec un groupe de ces enfants. Récit.
Jeudi 25 août, la Regideso a sorti, une note portant à la connaissance de toute station-service de venir s’approvisionner à Gitega mais de ne pas dépasser 3o mille litres (essence et gasoil). Le choix de la Regideso, explique Jean Albert Manigomba, c’est une décision du gouvernement motivée par ce souci de vite résoudre l’actuelle pénurie du carburant.
Après la mesure du ministère de l’Intérieur interdisant les tricycles, motos-taxis, vélos-taxis d’exercer leurs activités en plein centre-ville, certains conducteurs de vélos-taxis, au risque de retourner dans leur campagne natale, se sont reconvertis dans le métier de portefaix.
Alors que sur la Toile, l’éventualité d’un possible remaniement ministériel fait débat, le politologue Denis Banshimiyubusa estime que le chef de l’Etat peut faire face à des obstacles.