La pénurie des devises et la spéculation sur le marché noir plongent le Burundi dans une crise économique profonde. Les prix des produits de base explosent, tandis que les inégalités se creusent, accentuant la détresse des populations vulnérables. L’OLUCOME tire la sonnette d’alarme et propose des pistes de solution.
En dépit d’une baisse récente du prix du sucre SOSUMO, cette denrée essentielle demeure introuvable dans les boutiques de Bujumbura et ses environs. Même celles qui en ont ne les mettent pas dans les rayons. Plusieurs familles se disent désemparées. Le ministère du Commerce se refuse à tout commentaire.
La distribution de carburant est désormais gérée selon le dernier chiffre des plaques d’immatriculation. Cette nouvelle mesure, bien qu’initiée pour fluidifier l’approvisionnement, engendre divers inconvénients pour les automobilistes.
Le procès de Sandra Muhoza, correspondante au journal en ligne La Nova Burundi, s’est tenu ce mardi 12 novembre au Tribunal de Grande instance de Mukaza. Poursuivie pour « atteinte à l’intégrité du territoire national » et « aversion raciale », la journaliste risque (…)
Ces derniers jours, il s’observe une pénurie des produits Brarudi et ce manque criant évolue vers une carence critique dans la ville de Bujumbura. Différents mini dépôts et bars enregistrent des pertes. Certains ont dû fermer les portes. Les consommateurs de ces produits et les propriétaires des bars appellent la Brarudi à réagir.
Droit ou obligation civique ? La polémique enfle entre les intellectuels autour de l’enrôlement des électeurs. Même parmi les citoyens lambda, le débat est houleux. Et entre temps, quatre personnes sont emprisonnées dans les cachots de la zone Mutambu en province de Bujumbura pour ne pas s’être fait enrôler. Pour certains, c’est une violation des droits de l’Homme. Pour d’autres, la loi a été respectée. Qui croire ?
Les demandeurs de permis biométriques de conduire s’interrogent de plus en plus : leur requête n’est pas honorée. « Attendez ! », c’est la seule réponse donnée. Le commandant de la PSR tranquillise et promet une solution dans un bref délai.
Bien que le Burundi soit responsable de seulement 0,01 % des émissions mondiales, il figure parmi les vingt pays les plus vulnérables aux aléas climatiques. À la veille de la Conférence des Parties sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, une mobilisation sans précédent de jeunes burundais pour le climat vise à alerter le monde sur l’urgence d’agir.
Les relations entre le Burundi et le Rwanda, tendues depuis plusieurs années, semblent connaître un léger dégel. Les deux pays voisins seraient en passe de trouver un terrain d’entente sur la question épineuse de l’extradition des individus impliqués dans la tentative de coup d’État de 2015 au Burundi.
Exemption du visa de court séjour pour les ressortissants des pays membres de la COMESA par le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, lors du 23ème sommet du COMESA, ce 31 octobre 2024. Cette mesure vise à renforcer l’intégration et à favoriser la libre circulation des biens et des personnes.
Le 23ème sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA organisé à Bujumbura est une occasion pour le Burundi, pays hôte de ce grand rendez-vous, de renforcer son rayonnement international et élargir ses perspectives commerciales.
Le parti CDP (Conseil des Patriotes), représenté par son président Anicet Niyonkuru, a vivement critiqué la gouvernance actuelle au Burundi, il accuse les autorités de restreindre les libertés et principes démocratiques en faveur d’un système proche du monopartisme. Il a tenu une conférence de presse ce mardi 29 octobre.