Une tristesse qui se lit sur les visages, des larmes et des lamentations, telle est la situation des commerçants qui occupaient la galerie Diko incendié. Le feu est survenu dans la nuit du mercredi 19 février vers 2 h du matin dans la zone abritant le Casino et les dépôts.
Alors qu’une commission technique plaide pour le retour de la classe de 10ᵉ année et l’augmentation des heures de français, Libérat Ntibashirakandi dénonce des fausses solutions et exige une réforme systémique. Le ministre de l’Éducation appelle à la prudence.
Une forte pluie, mêlée de grêle et accompagnée de vents violents, a détruit de nombreuses infrastructures paroissiales dans la commune de Busiga, en province de Ngozi, ce dimanche 16 février vers 13h durant la fête des enfants lecteurs de la (…)
Instaurés en 2012 dans le cadre de la réforme de l’enseignement fondamental (Ecofo), les examens en réseau devaient renforcer les capacités des enseignants et améliorer la qualité de l’éducation. Plus d’une décennie plus tard, ils font l’objet de nombreuses critiques. Certains dénoncent une évaluation trop légère et mal organisée, les autorités défendent leur bien-fondé.
À quelques mois des législatives et communales, certains candidats retenus fustigent l’approche utilisée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans l’attribution des numéros d’identification. Ils dénoncent le double standard ayant présidé à cette attribution tout en exigeant un réaménagement. Prosper Ntahorwamiye, président de la Ceni dit qu’il n’y a pas matière à débattre car la Commission a été claire et transparente.
La CENI a réuni, ce lundi 10 février, les représentants des partis politiques, les candidats indépendants et les coalitions pour leur présenter les maquettes des bulletins de vote et des formulaires F2 destinés aux élections des députés et des conseillers communaux. La numérotation des candidats n’a pas fait l’unanimité, les critiques fusaient.
Confrontés à la précarité et coupés de leurs familles, de jeunes congolais étudiants au Burundi racontent leur quotidien déchiré entre angoisse et survie après la prise de Goma par le M23. Témoignages poignants, cris d’alarme de parents impuissants face à la situation et silence de leur ambassade.
Le Burundi a commémoré ce mercredi 5 février le 34ème anniversaire de son Unité nationale dans une atmosphère inhabituelle. Il n’y a pas eu de discours commémoratif, ni de prière œcuménique encore moins le traditionnel hymne de l’unité où différents invités dont les hauts cadres le scandaient en se tenant par la main et en balançant les bras, ce qui contraste avec les festivités des années précédentes.
Depuis plusieurs mois, les Burundais font face à une connexion internet de plus en plus défaillante. Dans un monde où l’instantanéité est devenue une nécessité, cette situation pénalise de nombreux secteurs, notamment les usagers. Les opérateurs des télécommunications pointent du doigt des problèmes structurels, tandis que le gouvernement assure travailler sur des solutions.
Le flou persiste sur la présence du président Évariste Ndayishimiye au sommet EAC-SADC, tandis qu’il est attendu à Washington pour le National Prayer Breakfast.
Au moment où le mal-vivre gagne du terrain, dans les quartiers de Bujumbura, la peur diffuse de l’empoisonnement s’est installée. Les cas se multiplient, alimentant des suspicions généralisées.
Un rapport du Sénat burundais dénonce l’héritage de la colonisation allemande et belge, pointant les racines ethniques des conflits actuels. Alors que les archives se retrouvent déclassifiés et que les témoignages fusent, le pays appelle à une réconciliation urgente pour libérer les générations futures du poids d’un passé non résolu.