Trois maisons déjà écroulées, sept autres fissurées, des cultures emportées. Tels sont, entre autres, les maux qu’endurent les ménages riverains de la rivière Gasenyi. Selon eux, les travaux de stabilisation du lit de la rivière en amont de la RN1 sont la principale cause de ce calvaire. L’Obuha est accusé de n’avoir pas fait des études approfondies sur la canalisation de cette rivière.
Des détenus acquittés ou qui ont purgé leur peine mais qui restent en prison ; du dépassement des délais légaux de la détention préventive ; des détenus sans dossiers ou écroués pour des affaires civiles… Autant de cas de détention illégale qui prennent une allure inquiétante. Les défenseurs de droits des prisonniers alertent et en appellent au respect strict de la loi.
Alors que le gouvernement du Burundi envisage la redynamisation des services sociaux à l’Université du Burundi, le président de l’Assemblée nationale, quant à lui, estime que la restauration et le logement des étudiants ne devraient pas incomber à l’État. Il invite les Burundais à construire eux-mêmes des universités locales pour que leurs enfants étudient près de chez eux. Des propos fustigés par les étudiants et les politiques.
Après un communiqué de démenti et de mise au point sur l’existence de la variole du singe au Burundi, le ministère de la Santé publique a finalement reconnu des cas de cette maladie, le 25 juillet 2024. Il a tranquillisé la population et des mesures de prévention ont été annoncées. Cependant, force est de déplorer que le respect et l’application de telles mesures de prévention contre cette maladie dangereuse laissent à désirer.
Intolérance politique, séquestration et détention des journalistes, conditions de détention, risque de rétrogradation de la CNIDH au statut B… Telles sont, entre autres, les questions abordées par Sixte Vigny Nimuraba, président de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) au Burundi.
Refus d’implanter des drapeaux et de tenir des réunions ; vol de drapeaux ; messages d’intimidation, … Ce sont quelques-uns des cas d’intolérance politique orchestrés ces derniers jours par certains administratifs à l’encontre de certains partis politiques tels que Sahwanya-Frodebu et CDP. Certains politiques et membres de la société civile se disent inquiets de ces agissements à la veille des échéances électorales.
Situé sur la route nationale, axe reliant Bujumbura, la capitale économique et la province de Bubanza, le pont sur la rivière Muzazi risque de céder à la suite des glissements des berges situées surtout en aval dudit pont. Les riverains ainsi que les usagers lancent un cri d’alarme.
Des fauteurs de troubles arrêtés et punis conformément à la loi, un léger mieux suite à la mise en place des médiateurs collinaires, la consolidation du Conseil supérieur de la magistrature, l’instauration du siège d’un juge unique… Telles sont, entre autres, les réalisations dont se réjouit le chef de l’Etat au terme de ses 4 ans au pouvoir. Cependant, certains membres de la société civile nuancent.
Dans la nuit du 24 au 25 juin 2024, le siège du journal Iwacu a été attaqué par des jets de pierres en provenance des parcelles avoisinantes. L’attaque a débuté vers 19 heures, s’est intensifiée vers minuit et ne s’est arrêtée que vers 2 heures du matin. Iwacu salue l’intervention de la police. Aujourd’hui, les journalistes travaillent la peur au ventre. Une plainte contre X a été déposée par le Groupe de presse Iwacu. Récit.
Dans une note présentée par le ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique au Conseil des ministres du 12 juin 2024, l’Etat du Burundi envisage la redynamisation des homes universitaires ainsi que la gestion de la bourse et du prêt-bourse. Pour certains étudiants, cette mesure viendrait améliorer leurs conditions de vie. D’autres restent sceptiques quant à sa faisabilité vu la crise économique dans laquelle le pays est plongée.
Des stations à sec, de longues files d’attente sur des parkings vides, des retards au travail, à l’école… la pénurie récurrente de carburant rend la vie intenable. Déboussolés, les passagers ne savent plus à quel saint se vouer. Le gouvernement promet une solution dans les jours à venir.
Cohabitation entre les partis politiques ; cas de vols sur la RN°1 ; projets de développement déjà réalisés ; victimes des inondations ; réhabilitation de la route dite Astrida. Tels sont, entre autres, les sujets abordés par Gilbert Niyonkuru, administrateur de la commune Isare, en province de Bujumbura.