Les rideaux sont tombés ce 10 décembre à Gitega sur le ’’conclave’’, aux allures expéditives, organisé par le CNC, le Conseil national de la communication, pour faire approuver et signer une sorte de vade-mecum résumant les principes devant guider les journalistes en cette période électorale. Des questionnements sur ce forcing et le silence imposé sur les résultats partiels.
Quatre maisons déjà écroulées, vingt-deux autres menacées, tels sont les dégâts déjà constatés dès le début de la saison pluvieuse sur une distance de moins d’un km le long de la rivière Nyabagere. Les riverains lancent un cri d’alarme. Ils réclament, pour la énième fois, la protection des berges de cette rivière qui s’élargissent du jour au lendemain.
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye a lancé le jeudi 14 novembre 2024, à la prison de Muramvya, l’activité de désengorgement des prisons où 477 détenus ont été libérés. Il est prévu que 5 442 prisonniers seront graciés dans tout le pays sur un effectif de 13 211 détenus. De leur côté, certains défenseurs des droits humains recommandent le respect de la grâce et surtout d’autres mesures d’accompagnement pour éviter des cas de récidive et/ ou de vengeance.
Des enseignants non qualifiés et insuffisants ; du manque d’équipements ; de la fermeture de la filière Agriculture ; du manque de kits de démarrage pour les lauréats ; … Autant de défis auxquels font face les Centres d’Enseignement des métiers (CEM), 7 ans après leur création. Reportage dans les communes de Kabezi et Muhuta.
Des classes pléthoriques ; de l’insuffisance d’enseignants et de manuels scolaires ; des labos et bibliothèques pas suffisamment équipés ; de l’insuffisance de lits et de matelas ; du rendement faible chez les élèves externes ; … Voilà quelques-uns des défis auxquels font face les écoles dans la province de Mwaro. Les responsables scolaires, les syndicalistes, les parents et les élèves saluent la mesure de retourner aux écoles à régime d’internat mais ils recommandent la levée desdits défis et des mesures d’accompagnement pour redynamiser les écoles à régime d’internat.
Plus d’un mois vient de s’écouler après que le petit marché de Mutanga-nord, en mairie de Bujumbura ait été réduit en cendres. Au lendemain du drame, le maire de la ville, Jimmy Hatungimana a interdit la reprise des activités avant l’issue des enquêtes pour déterminer l’origine de l’incendie. Mais entretemps, les anciens exploitants désemparés réclament à cor et à cri sa reconstruction.
Le 24 septembre 2024, le président de la République, Evariste Ndayishimiye a instruit la ministre du Commerce d’approfondir la recherche afin de fixer le prix réel du sucre. Mais, jusqu’à présent, certains commerçants et les ménages grognent. Certains politiques s’accordent pour dénoncer un prix qui dépasse le pouvoir d’achat des consommateurs.
Inexistence du manuel de procédure administrative et financière ; problématique liée à la passation et à la gestion des marchés publics ; manque d’inventaire du patrimoine, … Autant de défis relevés par la Commission permanente à l’Assemblée nationale en charge des finances lors de la présentation du rapport définitif d’audit sur la capacité de gestion budgétaire du ministère de la Justice lors de la séance plénière du 3 octobre 2024. Pour l’Olucome, il s’agit d’une porte ouverte aux malversations.
Certains riverains situés à proximité de la route de contournement se disent désemparés. Ils attendent toujours des dédommagements pour les dégâts qu’ils ont subis suite aux travaux de traçage de la route reliant la RN1 Bujumbura-Bugarama et la RN9 Bujumbura-Bubanza. Du côté de l’Agence routière du Burundi, rien ne filtre.
Du retard dans le paiement et dans la livraison des semences et des fertilisants ; des hangars de stockage ne remplissant pas les normes ; le prix du maïs qui monte sur le marché ; … Tels sont les quelques défis qui entourent la production, la conservation et la vente du maïs dans les provinces de Muramvya et Gitega.
Trois maisons déjà écroulées, sept autres fissurées, des cultures emportées. Tels sont, entre autres, les maux qu’endurent les ménages riverains de la rivière Gasenyi. Selon eux, les travaux de stabilisation du lit de la rivière en amont de la RN1 sont la principale cause de ce calvaire. L’Obuha est accusé de n’avoir pas fait des études approfondies sur la canalisation de cette rivière.
Des détenus acquittés ou qui ont purgé leur peine mais qui restent en prison ; du dépassement des délais légaux de la détention préventive ; des détenus sans dossiers ou écroués pour des affaires civiles… Autant de cas de détention illégale qui prennent une allure inquiétante. Les défenseurs de droits des prisonniers alertent et en appellent au respect strict de la loi.