Trois cadres de la présidence de la République sont écroués à la prison centrale de Mpimba depuis le dimanche 12 janvier 2025. C’est pour avoir libéré des prisonniers non éligibles à la grâce présidentielle. Ils avaient été destitués le 9 janvier comme membres de la Commission chargée de la mise en œuvre de la grâce présidentielle. D’aucuns s’interrogent sur comment la commission en est-elle arrivée à libérer des détenus non éligibles ? La société civile demande que les détenus illégalement libérés soient de nouveau arrêtés. Et ce, pour prévenir une éventuelle vindicte populaire.
Tentative d’assassinat ; spoliation des biens familiaux ; pauvreté ; traumatisme ; insécurité ; … Tels sont quelques-uns des maux qu’endure Chantal Nizigiyimana. Elle réclame justice. Les défenseurs des droits humains dénoncent cette situation et plaident pour qu’elle soit rétablie dans ses droits. L’administration dit s’y être impliquée mais sans succès.
Condamnation à perpétuité de l’ancien Premier ministre Alain-Guillaume Bunyoni ; libération de la journaliste Floriane Irangabiye, d’un côté, et condamnation de la journaliste Sandra Muhoza, de l’autre ; plus de 5 mille prisonniers graciés, … Tels sont, entre autres, les points qui ont marqué l’année 2024.
Nouveau rapport du Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’Homme au Burundi, rejet dudit rapport par Gitega ; renouvellement du mandat de Fortuné Gaëtan Zongo ; risque de relégation de la CNIDH au statut B, … Tels sont, entre autres, les points qui ont marqué la situation des droits de l’Homme au cours de l’année 2024.
Dans une lettre datée du 16 décembre 2024, adressée au ministre de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique, Audace Manirabona, recteur de l’Université du Burundi, lance un cri d’alarme concernant le départ massif des employés de l’institution. Le document révèle que 118 employés ont quitté l’université en 2024. Les syndicats décrivent une situation alarmante qui pourrait mener à la fermeture de l’établissement si aucune action immédiate n’est entreprise pour redresser la situation. Des experts scientifiques suggèrent plusieurs solutions pour contrer ce phénomène.
La rivière Cari continue de creuser des ravins. Les berges de ce cours d’eau ne cessent de s’élargir et les maisons riveraines sont menacées d’effondrement. Les habitants riverains réclament, depuis belle lurette, la canalisation de cette rivière en amont mais en vain.
Les rideaux sont tombés ce 10 décembre à Gitega sur le ’’conclave’’, aux allures expéditives, organisé par le CNC, le Conseil national de la communication, pour faire approuver et signer une sorte de vade-mecum résumant les principes devant guider les journalistes en cette période électorale. Des questionnements sur ce forcing et le silence imposé sur les résultats partiels.
Quatre maisons déjà écroulées, vingt-deux autres menacées, tels sont les dégâts déjà constatés dès le début de la saison pluvieuse sur une distance de moins d’un km le long de la rivière Nyabagere. Les riverains lancent un cri d’alarme. Ils réclament, pour la énième fois, la protection des berges de cette rivière qui s’élargissent du jour au lendemain.
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye a lancé le jeudi 14 novembre 2024, à la prison de Muramvya, l’activité de désengorgement des prisons où 477 détenus ont été libérés. Il est prévu que 5 442 prisonniers seront graciés dans tout le pays sur un effectif de 13 211 détenus. De leur côté, certains défenseurs des droits humains recommandent le respect de la grâce et surtout d’autres mesures d’accompagnement pour éviter des cas de récidive et/ ou de vengeance.
Des enseignants non qualifiés et insuffisants ; du manque d’équipements ; de la fermeture de la filière Agriculture ; du manque de kits de démarrage pour les lauréats ; … Autant de défis auxquels font face les Centres d’Enseignement des métiers (CEM), 7 ans après leur création. Reportage dans les communes de Kabezi et Muhuta.
Des classes pléthoriques ; de l’insuffisance d’enseignants et de manuels scolaires ; des labos et bibliothèques pas suffisamment équipés ; de l’insuffisance de lits et de matelas ; du rendement faible chez les élèves externes ; … Voilà quelques-uns des défis auxquels font face les écoles dans la province de Mwaro. Les responsables scolaires, les syndicalistes, les parents et les élèves saluent la mesure de retourner aux écoles à régime d’internat mais ils recommandent la levée desdits défis et des mesures d’accompagnement pour redynamiser les écoles à régime d’internat.
Plus d’un mois vient de s’écouler après que le petit marché de Mutanga-nord, en mairie de Bujumbura ait été réduit en cendres. Au lendemain du drame, le maire de la ville, Jimmy Hatungimana a interdit la reprise des activités avant l’issue des enquêtes pour déterminer l’origine de l’incendie. Mais entretemps, les anciens exploitants désemparés réclament à cor et à cri sa reconstruction.