Des classes pléthoriques ; de l’insuffisance d’enseignants et de manuels scolaires ; des labos et bibliothèques pas suffisamment équipés ; de l’insuffisance de lits et de matelas ; du rendement faible chez les élèves externes ; … Voilà quelques-uns des défis auxquels font face les écoles dans la province de Mwaro. Les responsables scolaires, les syndicalistes, les parents et les élèves saluent la mesure de retourner aux écoles à régime d’internat mais ils recommandent la levée desdits défis et des mesures d’accompagnement pour redynamiser les écoles à régime d’internat.
Plus d’un mois vient de s’écouler après que le petit marché de Mutanga-nord, en mairie de Bujumbura ait été réduit en cendres. Au lendemain du drame, le maire de la ville, Jimmy Hatungimana a interdit la reprise des activités avant l’issue des enquêtes pour déterminer l’origine de l’incendie. Mais entretemps, les anciens exploitants désemparés réclament à cor et à cri sa reconstruction.
Le 24 septembre 2024, le président de la République, Evariste Ndayishimiye a instruit la ministre du Commerce d’approfondir la recherche afin de fixer le prix réel du sucre. Mais, jusqu’à présent, certains commerçants et les ménages grognent. Certains politiques s’accordent pour dénoncer un prix qui dépasse le pouvoir d’achat des consommateurs.
Inexistence du manuel de procédure administrative et financière ; problématique liée à la passation et à la gestion des marchés publics ; manque d’inventaire du patrimoine, … Autant de défis relevés par la Commission permanente à l’Assemblée nationale en charge des finances lors de la présentation du rapport définitif d’audit sur la capacité de gestion budgétaire du ministère de la Justice lors de la séance plénière du 3 octobre 2024. Pour l’Olucome, il s’agit d’une porte ouverte aux malversations.
Certains riverains situés à proximité de la route de contournement se disent désemparés. Ils attendent toujours des dédommagements pour les dégâts qu’ils ont subis suite aux travaux de traçage de la route reliant la RN1 Bujumbura-Bugarama et la RN9 Bujumbura-Bubanza. Du côté de l’Agence routière du Burundi, rien ne filtre.
Du retard dans le paiement et dans la livraison des semences et des fertilisants ; des hangars de stockage ne remplissant pas les normes ; le prix du maïs qui monte sur le marché ; … Tels sont les quelques défis qui entourent la production, la conservation et la vente du maïs dans les provinces de Muramvya et Gitega.
Trois maisons déjà écroulées, sept autres fissurées, des cultures emportées. Tels sont, entre autres, les maux qu’endurent les ménages riverains de la rivière Gasenyi. Selon eux, les travaux de stabilisation du lit de la rivière en amont de la RN1 sont la principale cause de ce calvaire. L’Obuha est accusé de n’avoir pas fait des études approfondies sur la canalisation de cette rivière.
Des détenus acquittés ou qui ont purgé leur peine mais qui restent en prison ; du dépassement des délais légaux de la détention préventive ; des détenus sans dossiers ou écroués pour des affaires civiles… Autant de cas de détention illégale qui prennent une allure inquiétante. Les défenseurs de droits des prisonniers alertent et en appellent au respect strict de la loi.
Alors que le gouvernement du Burundi envisage la redynamisation des services sociaux à l’Université du Burundi, le président de l’Assemblée nationale, quant à lui, estime que la restauration et le logement des étudiants ne devraient pas incomber à l’État. Il invite les Burundais à construire eux-mêmes des universités locales pour que leurs enfants étudient près de chez eux. Des propos fustigés par les étudiants et les politiques.
Après un communiqué de démenti et de mise au point sur l’existence de la variole du singe au Burundi, le ministère de la Santé publique a finalement reconnu des cas de cette maladie, le 25 juillet 2024. Il a tranquillisé la population et des mesures de prévention ont été annoncées. Cependant, force est de déplorer que le respect et l’application de telles mesures de prévention contre cette maladie dangereuse laissent à désirer.
Intolérance politique, séquestration et détention des journalistes, conditions de détention, risque de rétrogradation de la CNIDH au statut B… Telles sont, entre autres, les questions abordées par Sixte Vigny Nimuraba, président de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) au Burundi.
Refus d’implanter des drapeaux et de tenir des réunions ; vol de drapeaux ; messages d’intimidation, … Ce sont quelques-uns des cas d’intolérance politique orchestrés ces derniers jours par certains administratifs à l’encontre de certains partis politiques tels que Sahwanya-Frodebu et CDP. Certains politiques et membres de la société civile se disent inquiets de ces agissements à la veille des échéances électorales.