Lors de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme qui s’est déroulée le samedi 8 mars au stade de la province de Bubanza, le président Evariste Ndayishimiye a fait observer que les revendications des femmes doivent se faire dans la dignité et surtout dans le respect de la culture burundaise. De leur côté, les associations féminines réclament une loi écrite régissant les successions pour protéger davantage les droits des femmes.
525 dossiers reçus et traités à plus de 93% ; 365 plaintes formulées contre le ministère de la Justice. Tels sont, entre autres, des chiffres contenus dans le rapport d’activités pour l’année 2024 présenté par l’Ombudsman burundais, le lundi 17 février, devant l’Assemblée nationale. Une baisse de dossiers reçus comparativement à l’année 2023 qui, selon Aimée Laurentine Kanyana, est due aux démarches de proximité utilisées pour recueillir les doléances de la population afin d’y apporter des réponses adéquates. Pour certains citoyens et députés, il y a encore du pain sur la planche pour l’Ombudsman.
À quelques mois des législatives et communales, certains candidats retenus fustigent l’approche utilisée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans l’attribution des numéros d’identification. Ils dénoncent le double standard ayant présidé à cette attribution tout en exigeant un réaménagement. Prosper Ntahorwamiye, président de la Ceni dit qu’il n’y a pas matière à débattre car la Commission a été claire et transparente.
Les cas de violences économiques dans la commune Bubanza vont crescendo. Dans certains foyers, les femmes grognent et dénoncent la dilapidation des biens familiaux tout en supportant la charge des enfants au moment où leurs maris se la coulent douce en entretenant des concubines. Les activistes dans le domaine des VBG en appellent à l’application de la loi pour protéger les victimes.
Le président Evariste Ndayishimiye a inauguré le vendredi 1er février 2025 à Muyange, en province de Cibitoke un centre naisseur cunicole qui débutera avec 308 lapins. Les éleveurs de lapins saluent ce projet mais émettent des craintes liées à un manque de vétérinaires qualifiés qui s’observe déjà avec la race locale, un manque d’écoulement en cas de surproduction. Ils doutent surtout sur l’adaptabilité de cette nouvelle race à l’environnement burundais.
Lors des cérémonies d’échange de vœux entre les membres du CNDD-FDD natifs de la province élargie de Gitega, le samedi 18 janvier 2025, le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye s’est dit très déçu par trois cadres destitués de Ntare House et qui étaient membres de la commission chargée de l’application de la grâce présidentielle puis écroués. Il les a traités de loups et d’hypocrites pour avoir passé outre ses instructions. De son côté, la société civile demande que le décret portant grâce présidentielle et la liste des détenus bénéficiaires paraphée par le chef de l’Etat soient publiés.
Trois cadres de la présidence de la République sont écroués à la prison centrale de Mpimba depuis le dimanche 12 janvier 2025. C’est pour avoir libéré des prisonniers non éligibles à la grâce présidentielle. Ils avaient été destitués le 9 janvier comme membres de la Commission chargée de la mise en œuvre de la grâce présidentielle. D’aucuns s’interrogent sur comment la commission en est-elle arrivée à libérer des détenus non éligibles ? La société civile demande que les détenus illégalement libérés soient de nouveau arrêtés. Et ce, pour prévenir une éventuelle vindicte populaire.
Tentative d’assassinat ; spoliation des biens familiaux ; pauvreté ; traumatisme ; insécurité ; … Tels sont quelques-uns des maux qu’endure Chantal Nizigiyimana. Elle réclame justice. Les défenseurs des droits humains dénoncent cette situation et plaident pour qu’elle soit rétablie dans ses droits. L’administration dit s’y être impliquée mais sans succès.
Condamnation à perpétuité de l’ancien Premier ministre Alain-Guillaume Bunyoni ; libération de la journaliste Floriane Irangabiye, d’un côté, et condamnation de la journaliste Sandra Muhoza, de l’autre ; plus de 5 mille prisonniers graciés, … Tels sont, entre autres, les points qui ont marqué l’année 2024.
Nouveau rapport du Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’Homme au Burundi, rejet dudit rapport par Gitega ; renouvellement du mandat de Fortuné Gaëtan Zongo ; risque de relégation de la CNIDH au statut B, … Tels sont, entre autres, les points qui ont marqué la situation des droits de l’Homme au cours de l’année 2024.
Dans une lettre datée du 16 décembre 2024, adressée au ministre de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique, Audace Manirabona, recteur de l’Université du Burundi, lance un cri d’alarme concernant le départ massif des employés de l’institution. Le document révèle que 118 employés ont quitté l’université en 2024. Les syndicats décrivent une situation alarmante qui pourrait mener à la fermeture de l’établissement si aucune action immédiate n’est entreprise pour redresser la situation. Des experts scientifiques suggèrent plusieurs solutions pour contrer ce phénomène.
La rivière Cari continue de creuser des ravins. Les berges de ce cours d’eau ne cessent de s’élargir et les maisons riveraines sont menacées d’effondrement. Les habitants riverains réclament, depuis belle lurette, la canalisation de cette rivière en amont mais en vain.