Le 31 octobre 2024, Bujumbura accueille le 23e Sommet du COMESA, un événement majeur pour le Burundi. Selon l’économiste André Nikwigize, c’est une chance précieuse pour le pays, qui voit rarement des conférences de cette envergure en raison de défis politiques et logistiques. Pour lui, l’accent doit être mis sur la restauration de la paix et la facilitation des échanges commerciaux, car un commerce régional efficace nécessite un climat de paix durable, à la fois national et régional.
Des décisions tombent un peu partout au pays. Communes Mpanda, Kiremba, Mugina, Buyengero, Mairie de Bujumbura…, les administrateurs communaux, les chefs de zones, les directeurs provinciaux ou communaux de l’enseignement, les chefs de collines, … donnent des directives. Le mot (…)
Au moment où l’activité d’enrôlement des électeurs qui a commencé le 22 octobre 2024 se poursuit à travers tout le pays, Agathon Rwasa avait alerté le ministre de l’Intérieur, lors de la séance plénière à l’Assemblé nationale du 18 octobre sur l’octroi irrégulier de la Carte nationale d’identité. Inquiet mais doutant de l’existence de ces irrégularités, le ministre Niteretse avait tranché que ces dernières sont à réprimer. Iwacu a mené une enquête dans certains endroits du pays.
La rencontre du 15 octobre 2024 entre la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et les autres partenaires électoraux a suscité plus d’inquiétudes quant à la préparation des élections 2025. L’objectif de la rencontre était de présenter le répertoire national des centres d’inscription des électeurs, le calendrier électoral ainsi que les modalités d’enrôlement. La date du dépôt des candidatures pour les élections des députés et des conseils communaux continue de susciter de remous. Pour certains leaders des partis politiques, il y a anguille sous roche.
Le ministère de l’Intérieur appelle à la contribution volontaire pour les élections de 2025. Pour nombreux observateurs, c’est presque rançonner une population déjà dans un dénuement total.
Devant les sénateurs, lors de la séance plénière du 24 septembre 2024, le ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, François Havyarimana, a indiqué que la qualité de l’enseignement au Burundi a régressé à la suite de plusieurs défis dont le manque d’enseignants, les effectifs trop élevés dans les écoles, le manque de matériel scolaire et de salles de classe, l’incompétence chez certains enseignants et bien d’autres. La qualité du système éducatif a alors suscité un débat.
Alors que le secteur minier est considéré comme porteur de croissance économique, depuis des années, les richesses minières du Burundi sont au cœur de toutes les spéculations. La part des recettes minières dans l’économie nationale reste minime malgré le niveau d’exploitation minière. Questions et inquiétudes ont caractérisé le débat à l’hémicycle de Kigobe ce mercredi 25 septembre 2024.
Une correspondance secrète du Chef du cabinet civil du président de la République à la ministre de la Santé publique a fuité sur les réseaux sociaux. Elle révèle des tricheries de masse dans plusieurs formations sanitaires (FOSA) du pays concernant la politique de gratuité des soins pour les femmes enceintes et qui accouchent ainsi que les enfants de moins de 5 ans. Pour nombre d’observateurs, cette enquête est un arbre qui cache la forêt, car selon eux, la situation est pire.
Depuis quelques jours, les militants du Parti de l’aigle sillonnent les collines et les quartiers de tout le pays en exigeant des cotisations pour leur campagne électorale de 2025. Les lamentations fusent de partout chez les militants des autres formations politiques. Ils dénoncent des contributions forcées et estiment que, normalement, c’est une affaire entre les membres du parti au pouvoir. Pour certains politiques et activistes de la société civile, cette collecte de fonds orchestrée par le CNDD-FDD est illégale. Ils fustigent le silence du ministre de l’Intérieur.
Principales innovations apportées, leur impact sur le paysage médiatique burundais, doutes sur la mise en application de certaines dispositions, Me Gérard Ntahe, spécialiste du droit des médias fait le point sur la nouvelle loi sur la presse au Burundi promulguée le 12 juillet 2024.
Lors du lancement de la semaine dédiée à la propreté dans la zone Musaga, le président Evariste Ndayishimiye a annoncé que trois navires transportant du carburant affrétés par le Burundi étaient en route. Deux semaines après, des questions se posent. Qu’est-ce qui s’est passé avec les trois bateaux ?
Entre 1970 et 2018, le Burundi a perdu environ 6 milliards de dollars à cause de la fuite des capitaux. Ces données proviennent d’une étude menée par le Pr Léonce Ndikumana, co-auteur du livre « La fuite des capitaux d’Afrique : les pilleurs et les facilitateurs ». Révélées lors d’une conférence-débat sur cet ouvrage, ces informations démontrent à quel point ce fléau affecte l’économie burundaise. Trêve de paroles, scandent certains politiques et activistes de la société civile.