Les propos du ministre des Finances, Nestor Ntahontuye, ont suscité un tollé chez les professionnels des médias. Interrogé lors d’une synergie des médias du 13 mars 2025 sur la question de la Carte d’assistance médicale (CAM), le ministre s’est fendu d’une réponse cinglante : « Je ne donne pas d’informations officielles aux médias privés. » La liberté d’information est sacrifiée selon les professionnels des médias.
La Banque de la République du Burundi (BRB) a récemment dévoilé une initiative annonçant l’introduction du crédit documentaire comme un nouvel instrument. Pour l’économiste Jean Ndenzako, cet instrument risque de causer plus de torts.
À trois mois des premières élections de 2025, les inquiétudes grandissent sur leur organisation. Partis et coalitions alertent sur des défis majeurs : climat politique et sécuritaire tendu, cadre légal flou, délais non respectés et problèmes logistiques.
Dans une correspondance envoyée au président de l’Assemblée nationale, le 2 mars 2025, des commissaires de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) sollicitent son intervention personnelle « en vue de sauver la CNIDH qui connaît actuellement une crise de gouvernance sans nom, et cela, depuis 2 ans. » Ils demandent également la démission du président de cette institution, Sixte Vigny Nimuraba, ainsi qu’un audit spécifique rigoureux sur l’utilisation des fonds de la commission.
Selon le Haut-Commissariat des Nations-unies pour les réfugiés (HCR) au Burundi, c’est la première fois qu’on voit une crise humanitaire de cette ampleur depuis plus de 20 ans. Le 26 février 2025, le bilan était de 47 632 réfugiés congolais qui sont arrivés sur le sol burundais. A Cibitoke, on enregistre déjà des morts. Le HCR estime qu’une réponse immédiate s’impose, car la situation humanitaire se détériore rapidement au Burundi avec une augmentation des arrivées quotidiennes.
Alors que des milliers de Burundais peinent à se nourrir surtout à Kirundo avec une sécheresse persistante à Bugabira, plus de 45 000 tonnes de maïs stockées par l’ANAGESSA restent invendues. Pire, une partie de ces stocks fait face aux rats et autres parasites. Une gestion critiquée qui relance le débat sur l’intervention de l’État dans le commerce des denrées alimentaires.
En moins d’une semaine, plus de 30 mille Congolais ont fui la guerre vers le Burundi, selon le gouvernement. Parmi eux, des policiers qui fuient également le champ de bataille. Ils arrivent via le poste-frontière de Gatumba ou en traversant la rivière Rusizi. Dans leurs lieux d’accueil, les conditions de vie sont déplorables. Entretemps, en collaboration avec ses partenaires, Gitega s’organise pour leur venir en aide.
Le projet de reconstruction de l’ex-marché central de Bujumbura, une infrastructure emblématique, se trouve aujourd’hui au cœur d’une polémique qui ne cesse d’enfler. Au centre des débats : l’attribution hautement contestée du marché, sans appel d’offre, à la société Ubaka nation group, dirigée par Fablice Manirakiza. Pour certains observateurs, ce projet crucial pour le développement économique ne doit pas devenir un symbole supplémentaire de la mauvaise gouvernance qui gangrène le pays.
Selon l’économiste, André Nikwigize, l’année 2025 ne sera pas facile pour le Burundi et les Burundais. Elle commence avec de mauvaises nouvelles notamment avec la suspension de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) que le Fonds Monétaire International (FMI) avait conclu avec le gouvernement en juillet 2023 pour un montant de 271 millions de USD et sur 38 mois.
Lancée en grande pompe il y a une année, par la Banque de la République du Burundi (BRB) et 8 autres banques (Bancobu, BCB, BIJE, BGF, BHB, BDIF, BBCI et IBB), la Société Bourse du Burundi semble peiner à décoller. Pour nombre d’économistes, la création de la Bourse du Burundi a sauté certaines étapes essentielles du développement financier. Du côté de la Bourse du Burundi, on demande aux Burundais de croire à ce projet.
Les chefs d’Etat de l’EAC réunis en 24e Sommet extraordinaire virtuel, qui s’est tenu ce 29 janvier 2025, ont appelé toutes les parties au conflit à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) à cesser les hostilités, à observer (…)
Rareté, hausse des prix, lamentation, …, les produits Brarudi font polémiques depuis un certain temps. Les lamentations fusent de partout. Les pertes sont énormes que ce soit du côté des vendeurs, des propriétaires des mini-dépôts ou des consommateurs. Qui profitent de cette situation ? Surtout que certains chiffres montrent que la production n’a pas diminué. Et les témoignages des Congolais en disent long. Que faire pour s’en sortir ?