Les victimes des inondations de Gatumba délocalisées à Matyazo rencontrent plusieurs problèmes. Aléas climatiques, insuffisance des produits vivriers, manque d’endroits décents pour dormir, difficile accès des enfants à l’école, longues distances pour avoir de l’eau, violences sexuelles, …. Voilà ce qu’ils vivent au quotidien. Reportage
La législature 2020- 2025 s’achève bientôt. Les aspirations des femmes pour les élections de 2025 doivent interpeller plus d’un. Tiraillées par les préoccupations d’ordre économique et sécuritaire, leurs pensées ne sont pas focalisées sur la progression de leurs droits en tant que femme. Certaines femmes œuvrant dans les milieux politique et de la société civile s’epriment sans se voiler la face.
Experte en genre, Clémence Bununagi s’exprime sur l’état des lieux des droits de la femme au Burundi et ses attentes sur la législature prochaine de 2025.
En vue de la constitution d’un fichier électoral, l’enrôlement des électeurs a eu lieu au Burundi du 22 au 31 octobre 2024. Par moment, des gens ont été empêchés d’accéder à certains services ou d’obtenir des documents administratifs. Exhiber au préalable un récépissé attestant leur enregistrement au rôle d’électeurs était une condition sine qua non. Le ministre de l’Intérieur reconnaît les faits tout en précisant qu’il s’agit des mesures « incitatives » face à la faible affluence à l’inscription. Pourtant, les chiffres de la Ceni sont « satisfaisants ». Cette situation soulève des questions au sein de l’opinion. Reportages et témoignages.
Le nouveau prix du sucre est fixé à 6 000 FBu le kilo au dernier consommateur d’après un communiqué du ministère ayant le commerce dans ses attributions qui date du 17 octobre 2024. Cependant, le sucre se vend toujours à 8 000 FBu sur le marché, un prix qui avait été fixé par la Sosumo quelques mois auparavant. La population de la mairie de Bujumbura se plaint toujours du prix car il reste au-dessus de son pouvoir d’achat.
Alors que l’ambiance pré-électorale était, en 2019, relativement de mise, la situation n’est pas la même à la veille des élections de 2025. À environ huit mois des élections législatives, communales et sénatoriales, Iwacu a approché certains chefs des partis politiques. Ils expliquent ce manque d’engouement aujourd’hui.
Devant les sénateurs, lors de la séance plénière du 24 septembre 2024, le ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, François Havyarimana, a indiqué que la qualité de l’enseignement au Burundi a régressé à la suite de plusieurs défis dont le manque d’enseignants, les effectifs trop élevés dans les écoles, le manque de matériel scolaire et de salles de classe, l’incompétence chez certains enseignants et bien d’autres. La qualité du système éducatif a alors suscité un débat.