Accès à l’eau potable ; création d’emplois ; développement des infrastructures routières, scolaires et sanitaires ; bonne gouvernance politique et économique… Tel est le cahier des charges présenté par les jeunes et les femmes aux futurs candidats aux élections de 2025. L’administration provinciale recommande une compétition démocratique et des projets qui s’inscrivent dans la vision du pays. De leur côté, un des élus locaux et un cadre, natifs de cette province, demandent aux décideurs d’honorer leurs engagements.
Une représentation accrue, des projets de développement répondant à leurs aspirations, traduction des promesses en actes…. Telles sont quelques-unes des préoccupations et doléances émises à l’endroit des partis politiques par les jeunes et les femmes de la commune Rugombo, en province de Cibitoke. C’est à l’approche des élections de 2025 en vue de renforcer la participation citoyenne et la consolidation de la démocratie au Burundi. Du côté des politiques, les solutions à ces défis divergent. Iwacu a fait une descente.
Hériter de la propriété foncière pour une femme suscite encore des polémiques. Les gens ne le considèrent pas de la même façon surtout quand il s’agit d’un terrain légué à leurs pères par leur grand-père. Au moment où certaines personnes y tiennent, d’autres, y compris les femmes, trouvent que cela peut être une source de conflits familiaux.
La connexion internet est d’une lenteur exaspérante ces derniers temps. Les abonnés des entreprises de télécommunication qui offrent des services d’appels, d’achat des mégas pour naviguer sur internet se plaignent mais, la situation demeure la même. Ceux qui vendent les services de transfert d’argent ne sont pas en reste. Leur business va mal car leur clientèle s’impatiente.
La Route nationale n⁰8 qui passe à travers la commune Makebuko de la province de Gitega et qui va jusqu’au chef-lieu de la province de Rutana est un véritable cauchemar. Elle est remplie de nids de poules. A certains endroits, il est difficile de croire qu’un jour elle a été une route goudronnée. Des usagers témoignent de leur calvaire quotidien.
Chaque année, le monde entier célèbre la Journée internationale des droits de la femme. Au Burundi, cette célébration tombe à la veille des élections dans lesquelles certaines femmes se disent mises à l’écart. Elles trouvent que c’est une bonne opportunité pour élever la voix. Pour d’autres burundaises, la célébration ne leur amènera rien de spécial dans la mise en place du respect de leurs droits.
La saison culturale B est en cours sur toute l’étendue du territoire national. Les agriculteurs de la province de Mwaro s’y préparent activement. Ils disent que les engrais minéraux et les semences sélectionnées, éléments incontournables dans la culture des champs, ne sont pas en quantité suffisante. L’administration locale tranquillise.
Les travaux de canalisation de la rivière Gasenyi sont en cours mais l’ampleur des dégâts causés décourage les riverains. Trois maisons ont été déjà détruites et plusieurs parcelles de terre ont été déjà emportées. Les riverains plaident pour que les travaux se fassent rapidement avant la grande saison des pluies prochaine.
Le lancement de la campagne de grains de maïs par l’Anagessa depuis le 19 décembre 2024 n’a pas eu l’effet escompté. Dans certains coins du pays, l’Anagessa peine à écouler son stock de grains de maïs. Leur mise sur le marché burundais coïncide avec la récolte du maïs par les agriculteurs.
Manque de moyens de transport ; difficultés d’aller sur le terrain ; retard sur le lieu de travail, … les médias et les journalistes font face à de multiples problèmes pendant cette période de pénurie des carburants. Ce qui ne manque pas d’impact sur leur travail et leurs finances. Les responsables des médias crient au secours.
Injures, provocations, déshumanisation, …. Dans le passé, de tels comportements se sont manifestés lors des différentes campagnes électorales. Bientôt, selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante, Ceni, le 9 mai 2025, c’est l’ouverture d’une autre période de campagne électorale. Et ce durant vingt et un jours. Est-ce qu’on ne risque pas vivre la même situation ? Y’a-t-il moyen de parler des programmes au lieu de s’injurier ? Des experts s’expriment.
Le 9 janvier 2025, une délégation du ministère ayant les infrastructures dans ses attributions s’est rendue à Gasenyi pour rencontrer les propriétaires des parcelles concernées par le projet de délimitation du domaine présidentiel. Lors de cette réunion, il leur a été promis que les mesures définitives seront communiquées d’ici un mois. Malgré cette assurance, les habitants demeurent sceptiques.