Les travaux de canalisation de la rivière Gasenyi sont en cours mais l’ampleur des dégâts causés décourage les riverains. Trois maisons ont été déjà détruites et plusieurs parcelles de terre ont été déjà emportées. Les riverains plaident pour que les travaux se fassent rapidement avant la grande saison des pluies prochaine.
Le lancement de la campagne de grains de maïs par l’Anagessa depuis le 19 décembre 2024 n’a pas eu l’effet escompté. Dans certains coins du pays, l’Anagessa peine à écouler son stock de grains de maïs. Leur mise sur le marché burundais coïncide avec la récolte du maïs par les agriculteurs.
Manque de moyens de transport ; difficultés d’aller sur le terrain ; retard sur le lieu de travail, … les médias et les journalistes font face à de multiples problèmes pendant cette période de pénurie des carburants. Ce qui ne manque pas d’impact sur leur travail et leurs finances. Les responsables des médias crient au secours.
Injures, provocations, déshumanisation, …. Dans le passé, de tels comportements se sont manifestés lors des différentes campagnes électorales. Bientôt, selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante, Ceni, le 9 mai 2025, c’est l’ouverture d’une autre période de campagne électorale. Et ce durant vingt et un jours. Est-ce qu’on ne risque pas vivre la même situation ? Y’a-t-il moyen de parler des programmes au lieu de s’injurier ? Des experts s’expriment.
Le 9 janvier 2025, une délégation du ministère ayant les infrastructures dans ses attributions s’est rendue à Gasenyi pour rencontrer les propriétaires des parcelles concernées par le projet de délimitation du domaine présidentiel. Lors de cette réunion, il leur a été promis que les mesures définitives seront communiquées d’ici un mois. Malgré cette assurance, les habitants demeurent sceptiques.
La 8e Édition de la semaine dédiée à la danse emblématique du tambour burundais s’est déroulée au Cercle hippique dans la mairie de Bujumbura du 10 au 12 décembre 2024. Cet évènement a été préparé par le ministère en charge de la culture. Une compétition a été organisée à cet effet. Trente-trois troupes y ont participé. La première équipe a reçu une enveloppe de 1 million de francs burundais. Des tambourinaires burundais se plaignent. Ils disent que non seulement ils sont considérés comme des citoyens de seconde zone mais aussi, ils trouvent cette somme dérisoire. Selon eux, ces prix ne contribuent pas à la valorisation de l’art des tambourinaires burundais. En effet, les efforts physiques et financiers investis pour pratiquer cet art sont énormes.
Mise en place controversée du dispositif électoral ; éviction d’Agathon Rwasa à la tête du CNL ; processus d’enrôlement des électeurs aux « obligations » ; naissance d’une nouvelle coalition politique ; regain de tensions entre Gitega et Kigali ; … Iwacu vous propose une palette de grands événements politiques qui ont défrayé la chronique pour l’année 2024.
Ces derniers temps, le Centre hospitalier-universitaire de Kamenge appelé hôpital roi Khaled fait face à une grande affluence des femmes venant accoucher. Mais hélas, son service Maternité n’a pas de chambres et de lits suffisants pour pouvoir les accueillir toutes. Dans le couloir du bloc opératoire de la Maternité, des femmes venant d’être opérées sont sur leurs lits dans le couloir. La mère et le nouveau-né sont exposés aux regards de tous les gens qui y passent. Le directeur y va avec son explication.
Le 29 novembre 2024, un déficit de 110 milliards de FBu observé durant les quatre derniers mois par l’Office burundais des recettes est rendu public par le ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique dans une réunion avec les hauts cadres de cette institution. Pour l’Office, trois raisons, à savoir le manque de carburant, le manque de devises et le changement climatique sont à l’origine de ce déficit. A cette même date, une note du ministère des Finances portant suspension des dépenses non prioritaires est sortie. A qui imputer la responsabilité ?
Mukunzi Ange Kelly est une femme mannequin reconvertie en une électricienne spécialisée en programmation dans le garage communément appelé chez Nadia dans le quartier asiatique, en mairie de Bujumbura. Son parcours a été parsemé d’embuches mais elle a réussi à s’imposer dans un milieu à prédominance masculine. Elle jouit d’une expérience de 4 ans dans la programmation des voitures. Rencontre.
Le Burundi est membre des pays qui ont adopté la Déclaration et le Programme d’action de Beijing. Ces pays membres de l’ONU se sont engagés à la même occasion à mettre en œuvre un programme qui vise à promouvoir les droits des femmes et leur autonomisation. Malheureusement, des violences basées sur le genre, VBG, sont toujours commises au Burundi à l’endroit des femmes et des jeunes filles. Cela est favorisé par la culture et les mentalités patriarcales. Des hommes sont aujourd’hui aussi victimes de ces violences.
Les victimes des inondations de Gatumba délocalisées à Matyazo rencontrent plusieurs problèmes. Aléas climatiques, insuffisance des produits vivriers, manque d’endroits décents pour dormir, difficile accès des enfants à l’école, longues distances pour avoir de l’eau, violences sexuelles, …. Voilà ce qu’ils vivent au quotidien. Reportage