De la Mairie de Bujumbura en province Cibitoke en passant par les provinces Gitega Rumonge, l’accès à l’eau potable est problématique. La population ne sait plus à quel saint se vouer. Où se situe le problème alors que la ville de Bujumbura se trouve au bord du lac Tanganyika, un grand réservoir planétaire d’eau douce ? Le ministère en charge de l’Hydraulique reconnaît cette carence d’eau potable. Pour y faire face, les investissements privés dans ce secteur s’avèrent nécessaires. Quant à la Regideso, elle prévoit d’investir 60 milliards de BIF dans le secteur pour l’année 2023-2024.
Certains membres de la coalition Amizero y’Abarundi de la commune Gasorwe vivent la peur au ventre depuis fin août pour avoir dénoncé leurs agresseurs affiliés au parti au pouvoir. L’administration parle d’un conflit apolitique.
Les habitants de la commune Gihanga accusent des Imbonerakure de les tabasser et de les racketter, depuis un mois, sous prétexte qu’ils violent un couvre-feu. Le gouverneur promet une solution prochainement.
Un policier a été tué par des militaires et un autre blessé, le 5 septembre dernier, en commune Mugamba, lors d’une opération visant à démanteler une bande armée. Bavure ou incident ? Les zones d’ombre restent nombreuses.
Des membres d’Amizero ont été arrêtés au nord et au sud du pays, fin août dernier. Certains ont été libérés, cette semaine. L’administration et la police restent silencieuses.
Pierre Buranzize et Thierry Kimararungu sont emprisonnés à la prison centrale de Bubanza, depuis juillet 2017 pour insubordination. Leurs proches parlent d’erreur judiciaire et demandent leur libération.
Certains membres du parti Msd sont détenus dans différentes prisons, alors qu’ils ont purgé leurs peines ou ont été acquittés par la grâce présidentielle. Le porte-parole dudit parti se dit préoccupé.
Alexis Sindagije, ex-chef de quartier de Musama, est détenu à la maison de détention de Rutana, depuis vendredi 27 juillet dernier. Il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Ses proches évoquent des raisons politiques. L’administration reste silencieuse.
Trois sympathisants d’Agathon Rwasa sont incarcérés au cachot communal depuis le 18 juillet, accusés d’outrage au chef de l’Etat. Leurs proches parlent d’un montage. L’administration s’est refusée à tout commentaire.
Certains membres du conseil communal de Nyanza-lac accusent l’administrateur d’avoir dilapidé les fonds de la commune. D’autres parlent de vols déguisés. Des rumeurs de rue, rétorque l’administrateur. Le gouverneur promet une enquête.
Plus d’un mois après le carnage de Ruhagarika en commune Buganda de la province Cibitoke, au nord-ouest du Burundi, la population est toujours traumatisée. Certaines familles des victimes se plaignent du manque d’assistance du gouvernement.
La Cour de Justice de l’EAC a décidé, jeudi 24 mai, de réexaminer l’affaire du mandat de 2015 du président Nkurunziza. Les organisations de la société civile de la sous-région se disent satisfaites. Les avocats de l’Etat burundais parlent d’un non-évènement.