Arrivés au terme de leur mandat à la fin du mois d’août dernier, les membres de la Commission électorale nationale indépendante n’ont pas vu leur mandat prorogé. Un spécialiste interrogé déplore le fait que l’Etat n’a jamais réellement pris au sérieux cette commission.
Ce lundi 4 septembre, réunis dans la province de Ruyigi, des responsables du parti Cndd-Fdd ont annoncé la mise en place de comités ‘’Turerere Uburundi’’ (Eduquons l’avenir du Burundi) à l’endroit de toute la population burundaise. Les politiques interrogés craignent le retour d’un régime à parti unique.
Dans son annonce, le ministre de l’Education nationale a précisé que la note exigée pour l’accès aux collèges et lycées communaux est de 34%. Pour divers acteurs de l’enseignement interrogés par Iwacu, cela signe la remise en cause de la culture de l’excellence.
Dans le Burundi traditionnel, le soir, au coin du feu, la famille réunie discutait librement. Tout le monde avait droit à la parole et chacun laissait parler son cœur. C’était l’heure des grandes et des petites histoires. Des vérités subtiles ou crues. L’occasion pour les anciens d’enseigner, l’air de rien, la sagesse ancestrale. Mais au coin du feu, les jeunes s’interrogeaient, contestaient, car tout le monde avait droit à la parole. Désormais, toutes les semaines, Iwacu renoue avec la tradition et transmettra, sans filtre, la parole longue ou lapidaire reçue au coin du feu. Cette semaine, au coin du feu, Olivier Suguru.
Au terme de son mandat de chef de la délégation de l’Union européenne au Burundi, le diplomate estime que certaines des interventions de l’UE dans des domaines comme la santé ou les infrastructures s’apparentent à de l’aide directe sectorielle.
Avec la mesure de départ à la retraite à 60 ans annoncée par le ministère de la Fonction publique en juin dernier, les syndicalistes du secteur de la Santé et de l’Enseignement annoncent des lendemains sombres au niveau de la prestation des services liés à ces domaines. Dans une note, le ministère de la Fonction admet que le chiffre des recrutements sera loin de combler le vide.
Dans le budget général de l’Etat 2023-2024, les dépenses de certaines communes suscitent un tollé sur les réseaux sociaux. Matongo, dans la province de Kayanza, remporte la palme d’or avec le montant des dépenses de plus de 87 milliards de BIF. A Buraza, province de Gitega, les cantines scolaires vont coûter 12 milliards de BIF sur plus de 17,5 milliards de BIF prévus comme dépenses. Même le ministre des Finances est étonné. « Une belle bourde dudit ministère et celui de l’Intérieur », critiquent différents observateurs.
La décision du chef de l’Etat a fait des heureux et des frustrés. De retour d’une mission en Russie et en Chine, mercredi 2 août 2023, le président de la République Evariste Ndayishimiye a unilatéralement interdit les sous-locations des stands et échoppes dans différents marchés du pays. Dans la foulée, les anciens locataires sont devenus propriétaires au grand dam des anciens « propriétaires ». Ils se sont exécutés tout en fulminant. Un climat malsain règne au sein des marchés.
Le 19 juillet dernier, le parti Cndd-Fdd a pris part à un dialogue politique tenu en Afrique du sud en collaboration avec les BRICS qui tiennent leur sommet du 22-24 août. Le spécialiste en relations internationales décrypte les enjeux de la présence du parti au pouvoir à cet événement.
Le carburant, les produits Brarudi, le sucre, le ciment Buceco, les documents administratifs … Pour augmenter ses ressources, l’Etat a décidé de revoir à la hausse les prix de plusieurs produits et d’introduire de nouveaux taxes et impôts. La vie devient de plus en plus chère et la population trinque. Pour certains économistes, tous les ingrédients sont réunis pour que la bombe sociale éclate.
Dans le Burundi traditionnel, le soir, au coin du feu, la famille réunie discutait librement. Tout le monde avait droit à la parole et chacun laissait parler son cœur. C’était l’heure des grandes et des petites histoires. Des vérités subtiles ou crues. L’occasion pour les anciens d’enseigner, l’air de rien, la sagesse ancestrale. Mais au coin du feu, les jeunes s’interrogeaient, contestaient, car tout le monde avait droit à la parole. Désormais, toutes les semaines, Iwacu renoue avec la tradition et transmettra, sans filtre, la parole longue ou lapidaire reçue au coin du feu. Cette semaine, au coin du feu, Bonaventure Nicimpaye.
A l’issue d’une conférence qu’il a tenue ce vendredi 28 juillet dans les enceintes de l’Université du Burundi, le politologue et enseignant à l’université affirme que le Burundi n’a plus connu des élections démocratiques depuis 2010.