A Iwacu, au lendemain de l’annonce du maintien en détention de nos collègues et amis, un sentiment mitigé règne au sein du personnel. D’une part, une grande déception. La décision du maintien en détention préventive de nos quatre amis a été un coup dur pour eux et leurs familles, pour nous tous. «Nous croisons les doigts», nous avait dit Agnès à la sortie de la séance d’audition tenue ce lundi 18 novembre. Un malheur ne venant jamais seul, au moment de l’annonce de la décision de la cour d’appel Agnès et Christine , toutes les deux souffrantes depuis quelques jours, venaient d’apprendre qu’elles sont atteintes de paludisme!
D’autre part, la famille d’Adolphe est heureuse. Notre chauffeur ayant bénéficié d’une liberté provisoire, une femme et ses sept enfants vont bientôt revoir sain et sauf un époux et un père après 30 jours d’absence. Cela nous réjouit et nous incite à espérer que les familles d’Agnès, Christine, Terence et Egide connaîtront la même joie dans les jours ou les semaines qui viennent.
Iwacu, reconnaissons-le, traverse une mauvaise passe qui affecte tous les membres de la Rédaction mais nous inspirant de la phrase d’Agnès, nous ne croisons pas les doigts: Nous croisons nos espoirs pour Agnès, Christine, Terence et Egide.