Lundi 23 décembre 2024

Editorial

Jouer franc !

09/06/2017 20

Le Burundi et l’UE sont liés par un Accord de partenariat UE-ACP, aussi appelé l’Accord de Cotonou signé le 23 juin 2000 pour une durée de 20 ans. Le coeur de cet Accord est l’Article 96. Comme pilier politique, les pays de l’UE peuvent suspendre l’aide immédiatement, en cas de violation grave des droits de l’Homme, des principes démocratiques et de l’état de droit.

Dans un communiqué très dur, le gouvernement burundais accuse l’UE d’être impliqué « dans un projet de déstabilisation des institutions républicaines, notamment la tentative de changement de régime au Burundi. » Dans un communiqué très bref, l’UE réfute formellement les accusations

Qu’en est-il au juste ? Si on reste sur les faits incriminés, une ONG a utilisé les fonds octroyés par l’UE pour venir en aide à une personnalité active dans le domaine des droits de l’Homme. Aux yeux de l’ONG en question et des principes de l’UE, cela ne cause aucun problème. Mais le gouvernement estime que la personnalité en question participait à la « déstabilisation du pays. »

Une différence d’interprétation qui est plutôt nourrie par un mauvais climat entre le Burundi et l’UE. L’UE soutient les organisations civiles en Afrique et dans le monde. Le Burundi aura beaucoup de peine à convaincre les pays européens sur cet engagement.

Ce qui est sûr, la situation semble s’enliser avec cette guerre de mots observée ces derniers jours. Question : A qui profite le gel diplomatique ?

Les effets des sanctions européennes affectent déjà la qualité de vie des citoyens et le développement du pays. Les populations burundaises ont intérêt à ce que ces sanctions soient levées. Les autorités aussi. Souveraineté ? Oui, certainement.

Ce n’est donc pas nécessaire de se lancer des mots. In fine, l’avenir des relations diplomatiques dépendra de la volonté des Burundais de jouer franc à l’intérieur de l’Accord de Cotonou et cela dans le respect des règles. Bien entendu, le Burundi a le droit de dénoncer et de quitter cet Accord qui continuerait à exister sans lui car il concerne tous les pays ACP

Forum des lecteurs d'Iwacu

20 réactions
  1. Fofo

    Le « Droit de l’homme » n’est rien qu’un concept philosophique et politique à travers lequel l’Occident transite son influence sur les États pauvres et/ou fragiles. Les juristes peuvent le confirmer, il n’y a jamais eu un cours appelé « Droit de l’homme ». Par contre, il y a ce qu’on appelle le « Droit de la Personne et de la Famille ». Contrairement à ce « Droit de l’Homme », le « Droit de la personne et de la famille » parle des « Devoirs de l’Homme » envers l’autre et les « Droits y associés ». Il est de même pour le Droit de la famille qui nous montre les Devoirs de chaque membre dans la familles et les droits de chacun. Alors je me pose la question de savoir pourquoi dépenser tous ces millions en apprenant les gens à revendiquer leurs Droits tout en ignorant leurs devoirs? Je pense plutôt que le contraire marcherait. Si l’on investirait tout ce budget, toute cette énergie et toute cette détermination à éduquer TOUT LE MONDE, je dis « TOUT LE MONDE (pas les pauvres seulement) y compris moi-même à s’acquitter de ses devoirs envers l’autrui, je pense que le monde serait un petit paradis. Sinon, si on m’apprend à revendiquer mes droits tout en ignorant si je respecte ou non mes devoirs envers l’autre, c’est une façon déguisée de me pousser à la révolte parfois sans raison. C’est pourquoi en s’appuyant sur ce concept de « Droit de l’homme », les concepteurs sont conscients que cela n’est possible dans un pays où les lois ne lient pas les « droits » au « devoirs. A l’Occident les lois équilibrent les Droits et devoirs. Par exemple, vous avez le droit d’exprimer son opinion librement mais vous avez le devoir de vous exprimer dans le respect, sans mentir ni exagérer! En Afrique quand on nous accorde un « droit » d’expression c’est on a la liberté de se lancer des injures, de manquer de respecter à l’autre, d’exagérer des faits, de proférer de mensonges sans preuve, des rumeurs,… Est-ce ça qu’on appelle « droit de l’homme »?

  2. Muvugakuri

    Mon cher Is,
    Pourquoi vas-tu aussi loin pour chercher le mensonge alors que notre site Iwacu nous offre quelques perles? Tenez donc: notre éditorialiste nous écrit ceci: » Si on reste sur les faits incriminés, une ONG a utilisé les fonds octroyés par l’UE pour venir en aide à une personnalité active dans le domaine des droits de l’Homme. Aux yeux de l’ONG en question et des principes de l’UE, cela ne cause aucun problème ». Sur ce même site, dans un article intitulé  »Le Burundi charge l’UE », la journaliste Agnès Ndirubusa donne la parole au représentant de l’ONG War Child Holland et on peut lire ce qui suit:  »Le porte-parole de War Child Holland siège, Peter Schouten indique qu’effectivement il y a eu des contrats signés entre l’Union européenne, représentée par la Commission européenne, et War Child Holland. « Nous avons mis fin à ces contrats en 2015, immédiatement après que la direction du siège de notre organisation a conclu que ces contrats étaient en contradiction avec notre mandat au Burundi. ». Alors, monsieur l’éditorialiste, une petite précision s’impose, n’Est-ce pas? De quel Ong parlez-vous? Nous, les lecteurs nous sommes perdus!

  3. ls

    « Ce n’est donc pas nécessaire de se lancer des mots. In fine, l’avenir des relations diplomatiques dépendra de la volonté des Burundais de jouer franc à l’intérieur de l’Accord de Cotonou et cela dans le respect des règles. »

    En clair, la résolution du problème dépend des burundais selon vous? C’est donc eux la cause du problème?

    C’est incroyable mais vrai! Les événements se sont passé sous nos yeux, des mensonges proférés sous nos yeux(le plus emblématique étant celui de FRANCE 3 à propos des tueries de Karusi), mais il se trouve toujours des Burundais à accuser les burundais(disons le gouvernement) de manquement de je ne sais quoi encore!

    Cela me rappelle que c’est le gouvernement qui a organisé le putsch de mai 2015, qui a lancé des grenades et des obus dans la capitale contre de paisibles citoyens, qui a attaqué les camps militaires en décembre de la même année, qui une année auparavant avait attaqué la province de Cibitoke et qui a récidivé à Kayanza dans la Kibira,…..pendant que les agneaux de la société civile criait aux violations des droits de l’homme! C’est même pour cela que le gouvernement les menaçait et que l’union européenne est intervenu opportunément pour les exfiltrer!
    Comme c’est touchant cette histoire!

    Qui vivra verra….

    • Jambo

      Is,
      Histoire ironique quand même.Ça me rappelle justement le dialogue entre le loup et l’agneau qui met en évidence le comportement de celui qui non seulement exerce sa violence sur le plus faible mais cherche à la justifier. La raison du plus fort est évidemment naturelle dans le règne animal dépourvu d’esprit et n’est pas toujours gagnante dans le monde des humains.L’amour et la sagesse(intelligence) émanant du Créateur sont la seule force véritable.Ceux qui savent,ne perdraient en aucun cas ce trésor divin introuvable dans le règne animal.Sans porter de jugement,la conscience de chacun est témoin de ses choix d’être dans un camp ou dans un autre.

    • DUCK

      Regardez un peu loin! L’ analyse est necessaire. Plus de 450.000 refugies Burundais en exil pourquoi?
      Il faudra aussi bien comprendre les clauses de l’ accord de Cotonou, que l’ EU maintient….. viole par le gouvernement du Burundi.

      • ls

        Mr DUCK,
        c’est là la question. Pourquoi a-t-on besoin d’analyser? La situation n’est donc pas si limpide?
        Je ne pense pas que l’on doive analyser si la situation sécuritaire est bonne ou mauvaise pour le cas du Soudan du Sud par exemple. Là c’est clair n’est-ce pas?

        Mais chez nous il faut utiliser des microscopes , mener des enquêtes, faire des analyses …..pour détecter je ne sais plus quoi!

        Pour ce qui est des réfugiés, j’ai des éléments de réponses :

        – Une partie a fui puisque des médias parmi les plus écoutés au monde et du Burundi ainsi qu’ une partie de la classe politico-civile passait son temps à répéter qu’il va y avoir bientôt un génocide

        -Une autre partie a fui aux premiers jours de l’insurrection de 2015 car il croyait connaître la suite des événements, notamment qu’il y aura des troubles et a décidé qu’il vaut mieux s’éloigner un peu, le temps que le pouvoir change de mains et que tout cela rentre dans l’ordre. De ceux là, je pense qu’une bonne partie est déjà rentré

        -Une autre partie a fui car il avait participé ou a subi (dépendamment du quartier dans laquelle on vit) l’insurrection de 2015 et la guérilla urbaine qui a suivi l’échec du coup d’état manqué

        -La dernière tranche a fui pour pour des raisons diverses comme la faim, le désir de s’expartirer dans les pays occidentaux en profitant des facilités qu’offre le statut de réfugié

        Comme vous le constatez, rare sont ceux qui ont fui une situation sécuritaire intenable ou des violations massives des droits de l’homme.

        Quant à l’accord de COTONU, il font l’interprétation qu’ils veulent puisque la raison du plus fort est toujours la meilleure!

  4. Gacece

    Le cynisme des décideurs européens peut parfois laisser pantois.

    Quand des la diaspora burundaises en Europe appelle à des manifestations contre le régime de Bujumbura, ils ont à peine une cinquantaine de manifestants. Quand il s’agit de la diaspora rwandaise, il y a plus de 500 manifestants!

    Et pourtant, aux yeux des Européens, le Burundi viole le plus les droits de l’homme que son voisin du nord.

    Chacun dira ce qu’il en pense, mais le Burundi n’est pas le pire pays parmi ceux qui ont signé cet Accord de Cotonou. Et je ne crois pas qu’un seul autre pays que le nôtre se trouve sous le coup de ces sanctions.

    Le fait est que tout fonctionne par réseaux de contacts, et que les opposants Burundais ont su ou ont promis de graisser la patte de « ceux qu’il faut, aux endroits qu’il faut, aux moments qu’il faut ». Sinon on ne saurait expliquer cet acharnement comme le gouvernement du Burundi.

    Personne ne viendra me faire croire que ces décideurs européens ne peuvent pas dormir ou font des cauchemars chaque nuit parce que les Burundais souffrent. Il en est de même pour ces défenseurs des droits de l’homme également.

    Je ne dis pas que ce n’est pas bien d’avoir une bonne cause à défendre n’est pas bon. Ce qui est mauvais, c’est de dénoncer une violation d’un doit dans une place, et de fermer les yeux quand le même droit est violé dans une autre place, quitte à même vouloir protéger la deuxième partie

    Ce qui nous amène à questionner les motivations, l’intégrité et la crédibilité de ces décideurs et défenseurs parce qu’il y a clairement un parti pris ou un calcul basé sur des intérêts économiques, politiques et géopolitiques des uns et des autres.

    Qu’est-ce que le Burundi peut faire alors? Ou bien il se courbe et se soumet aux bonnes et mauvaises volontés et intentions de ces décideurs et leurs quémandeurs, ou bien il reste débout!… et assume toutes les conséquences de sa décision.

    Dans tous les cas, peu importe ce que les autorités de Bujumbura vont faire de bien, il se trouvera toujours quelqu’un pour trouver le moyen de tourner cela en mal.

    Il y a des boucliers contre le mal et ceux qui veulent le fabriquer et le propager. Pour ce qui est du bien, on n’a pas besoin de le montrer ou de le démontrer. Ça, Il peut le faire tout seul.

    ALORS?… On avance!… en protégeant le bien!

    • Yves

      « Ce qui nous amène à questionner les motivations, l’intégrité et la crédibilité de ces décideurs et défenseurs parce qu’il y a clairement un parti pris ou un calcul basé sur des intérêts économiques, politiques et géopolitiques des uns et des autres. ».

      Cet argument revient inlassablement chez les affidés du pouvoir. Et tout aussi inlassablement, aucun ne nous apporte une réponse satisfaisante. Nous sommes nombreux à souhaiter comprendre. Quels sont précisément ces intérêts économiques, politique et géopolitiques ?
      Pourquoi, après avoir collaboré pendant dix années avec son Altesse sérénissime, l’UE aurait-elle si soudainement changé d’avis et décidé de déstabiliser votre régime ? Où est le gain ? Pour rappel, les européens décident à 28 (bientôt à 27). Pour convaincre TOUTES ces nations de la nécessité de déstabiliser ce régime, il faudrait de toute évidence une raison impérieuse, d’une importance stratégique capitale pour l’Europe… quelle serait donc cette raison impérieuse ? Pas pour des mines de nickel en défaut récurrent d’entretiens, qui produisent un métal dont la valeur a considérablement chuté sur les marchés, en tout cas. So what ?

      • Gacece

        « Les affidés du pouvoir! »… si seulement vous saviez!…

        Quels sont précisement ces intérêts? Eux seuls (les décideurs et/ou ceux qui les influencent) savent!… Allez leur demander vous-mêmes. Mais cela m’étonnerait qu’ils se mettent à vider leurs sacs de secrets devant vous… Si vous ne faites pas partie de leurs réseaux. Nous non plus ne demandons qu’à savoir!

        Mais mon petit doigt me dit que… Allez savoir!

        L’illusion la plus inconnue (pourtant la plus répandue) se trouve être que les meilleurs collecteurs de richesses ne les collectent que rarement directement, mais collectent les gens qui y ont accès. Poussez votre pensée encore plus loin que vous ne pouvez l’imaginer. Si vous êtes capable et avez la volonté d’un tel effort.

        Tout ce que je sais, c’est que le pouvoir de Bujumbura reste insaisisable… et que je souhaite que cela reste comme cela! Mais vous avez le droit d’avoir une opinion différente.

        Non redevable à personne!

        • Yves

          Donc, pour résumer, vous ne savez pas expliquer quels sont ces intérêts en question et vous êtes incapable de mentionner ces prétendues richesses que convoiteraient ces vils européens. Impressionnant votre « théorie »… nul besoin de vous enfoncer davantage, vous vous en êtes chargé tout seul ^^

          • Gacece

            Quand on veut vous contôler et qu’on y parvient pas, on vous accuse de tous les maux… et de tous les mots! Que voulez-vous? Quand on a décidé qu’on ne vous aime pas, vous ne pouvez rien y faire. On ne peut forcer quelqu’un à nous aimer. Le seul choix valable qui reste est de continuer de vivre sa vie… et de se méfier.

            Juste une petite précision : ce ne sont pas « tous » les européens, mais quelques uns!… Les lobbyistes et les décideurs qu’ils influencent.

            Les autres n’ont que faire des Burundais et du Burundi. Certains ne savent même pas où le Burundi se trouve… et ça c’est s’ils savent qu’il existe tout court…. ou tout marche… c’est à votre choix.

            « Nul besoin de [nous] enfoncer davantage »… Enfin les masques tombent!

            Voyez-vous? Il y a toujours moyen d’avoir sa réponse… sur les « motivations » profondes de quelques uns au moins… il suffit de savoir comment demander!

          • Yves

            Pourriez-vous réessayer, mais en français cette fois ?

  5. dodo

    hhahaha le gouvernement burundais n`est pas une personne, c`est le representant de 11 millions de burundais. Lorsqu`il y`a des sanctions les membres du gouvernement ne sont nullement les plus touchees, ils sont memes les derniers

    • DUCK

      Tu reconnais qu’ils seront touches finalement. Question du temps!
      Ils peuvent etre ou n’est pas etre touche, car la Chine et la Russie se sont presentes pour aider.
      Soyez assurer que la solution est proche.
      La poursuite du 4eme mandat….

  6. MURANTUNGA

    A cette allure-là, le temps devient long. Soit on accepte les conventions qu’on a signées ou on les quitte puis on ne pleurniche plus. Pour quels dirigeants allons-nous voter en 2020 ?
    Merci Alexandre pour tes conseils sages. Mais, y-a-t-ils de bons yeux pour te lire et réfléchir à tes analyses ?
    Bon week-end qui arrive.

  7. Karabadogomba

    A Munyangeri
     » Garder le statu quo et laisser pourrir la situation jusqu’à ce qu’un opportuniste s’empare du pouvoir et chasse l’équipe actuelle aux affaires. »
    Les deux premières options sont louables. Mais cette troisième peut conduire le Burundi vers l’hécatombe. Que Dieu nous en garde!

    • Jambo

      La menace prévisible de l’hécatombe est une arme des peureux qui la brandissent pour faire peur aux gens et les dissuader de tenter une quelconque action mais personne ne connaît le destin pour prédire quoi que ce soit.Même avec des assurances et des moyens conséquents,les gens croient conduire le destin alors que ce dernier est le seul maître du jeu.Si le meilleur ou le pire doit arriver,cela arrivera,personne ne peut l’en empêcher. Il y a toujours une raison que la raison ne connaît pas.Ce n’est pas la volonté de l’homme mais celle de Dieu.

  8. Fofo

    La raison du plus fort… mais en matière de coopération, il ne devrait pas parler de plus fort et du plus faible. L’erreur n’est pas des européens, l’erreur est à nous africains qui vendons notre dignité à cause de quelques millions d’euro qui ne profitent qu’à eux-même. Les Africains doivent savoir négocier, négocier sur base des intérêts économiques réciproques. Par exemple pour le cas du Burundi, d’après les chiffres officiel, le volume des importations en provenance de l’Europe est de plus de 160 millions$US. En plus de ça, il faut ajouter les coûts de transport, de voyages et séjour dépensés sur le sol européens, ce qui veut dire que les pays concernés auraient encaissé directement des TVA de plus 32millions $US + les taxes appliquées sur ces autres coûts. Alors quand l’UE verse je ne sais pas quelque millions d’euro dans notre caisse, on dira qu’elle nous a aidé alors qu’elle fait ça pour faciliter les exportations des produits de ses industries. Je m’arrête à ce seul domaine.

  9. Jambo

    Les articles éditoriaux de Léandre sont empreints de responsabilité,de sagesse et de professionnalisme. Sans verser dans la partisanerie,il relate les faits tels quels en donnant des conseils francs et gratuits à l’endroit des acteurs politiques en attendant que la situation se débloque.Mais jusque quand? Le Burundi espère faire plier l’UE mais le bras de fer s’annonce difficile d’autant plus que cette dernière dispose d’un allié de taille qu’est le temps. Ce dernier semble jouer en défaveur du premier. L’UE,patiente comme à son habitude, elle n’a rien à perdre de cette confrontation inutile et ce malgré les raisons vraies ou fausses du Burundi.

  10. Munyangeri

    A mon humble avis, trois options s’offrent pour notre gouvernement:

    1. Dénoncer et quitter l’Accord de Cotonou tout comme le gouvernement l’a déjà fait pour la Cour pénale internationale;

    2. Satisfaire les exigences de l’UE en matière de respect des droits de l’Homme avec comme conséquence la levée des sanctions économiques et la reprise de l’aide;

    3. Garder le statu quo et laisser pourrir la situation jusqu’à ce qu’un opportuniste s’empare du pouvoir et chasse l’équipe actuelle aux affaires.

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