Un jeune homme de Kayongozi en commune Bweru en province Ruyigi a échappé à la mort. Il avait été, à son insu, vendu pour 1.200.000Fbu. Vendeurs et acheteurs sont derrière les barreaux.
« Un crime pareil dépasse l’entendement », s’exclame Alexandre Ntirampeba, administrateur de la commune Bweru. Erade Manirakiza, 20 ans, de la zone Kayongozi en commune Bweru a échappé de justesse à un plan macabre concocté par quatre hommes de cette même commune. L’affaire commence ce dimanche 01 décembre 2013. Séverin Ntidendereza (62 ans) et Nestor Muherere (49 ans) scellent un marché avec Félicien Ntirinyurwa (37 ans). Les deux hommes acceptent de lui vendre un jeune homme pour son « or rouge ». D’après les deux hommes, leur acheteur est connu comme un trafiquant de sang humain. Après négociations, ils s’entendent sur un prix de 1.200.000 Fbu. Un ami de Félicien Ntirinyurwa, Mélance Budodeye, se charge de rédiger l’acte de vente. Les deux parties apposent leur signature.
Le lendemain, les deux hommes doivent livrer la «marchandise.» Ils disent alors à Erade Manirakiza qu’il y a un patron qui veut l’engager dans son restaurant. Ils lui donnent rendez-vous à 22 heures. Insouciant, le jeune homme accepte de les suivre sans se douter le sort qui lui est reservé. En route vers le lieu de livraison, les plans de ces hommes sont contrecarrés. Ayant reçu l’information, le chef de zone Mubavu, en compagnie de la population, les intercepte. Ils sont arrêtés sur le champ et détenus à Mubavu. Ce mardi 03 décembre 2013, tous les quatre hommes sont conduits devant l’officier de la police judiciaire au chef-lieu de la commune Bweru.
L’administrateur communal salue l’action de cet administratif. «N’eût était lui, le jeune homme aurait fini éventré.» Alexandre Ntirampeba demande à la population de respecter les droits de l’homme et de ne pas écouter ce genre de mensonges. «C’est incompréhensible qu’une personne peut penser vendre son prochain.» L’affaire se termine sur un happy end mais ça aurait pu être pire.
Cette affaire a le goût d’un montage. Il fallait arrêter l’administratif et lui poser beaucoup de questions. Pour une affaire de vente illicite comme celle là, on avait pas besoin d’un contrat de vente. Aussi, le sang se donne gratuitement et on a pas besoin d’égorger quelqu’un pour avoir du sang humain. Dans des conditions hygièniques (comme à l’hôpital), n’importe qui peut offrir son sang ssurtout quand il y a une rémunération. D’ailleurs l’administrateur l’a bien souligné : » Alexandre Ntirampeba demande à la population de respecter les droits de l’homme et de ne pas écouter ce genre de mensonges ».
Mr fabrice nukutubwira amazina yabo bantu bakora iryobara yemwe nukuri bitagiye kugorana nugusenga gusa Imana yomw ijuru ikadutabara apana imwe ya peter ibindi nzobivuga abobantu bamenyekanye.merci Fabrice
Mfise akabazo nta gihano co kunyonga kihari mu Burundi ? Abo bakwiy kunyongwa ntana vyinshi umuntu yovuga
Du n’importe quoi. Tout ceci est plutôt un guet-apens. Les raisons sont les suivantes:
1. Comment peut-on vendre quelqu’un sur lequel tu n’as aucune autorité?
2. Comment peut-on faire un contrat par écrit pour une affaire aussi illicite? Ne cherchait-on pas plutôt une preuve?
3. Du sang à vendre? et encore à un prix aussi exorbitant? This is nonsense.
Monsieur Fabrice Manirakiza, tout comme ces policiers enquêteurs, cherchez plutôt le criminel du côté de cet administratif qui les a fait arrêter. Il est clair que les criminels ne sont pas ceux que l’on croit. Ceci sent deux choses: l’escroquerie et un piège tendu malignement.
Emwe dusenge sinon umuhero ndabona washitse. Abavomanyi bagarutse mu gihugu. Vraiment monsieur wacitse kwicumu POLE Imana ihabwe icubahiro kabisa.
svp Monsieur Fabrice MANIRAKIZA, comment était rédigé l’acte de vente?vraiment cherchez nous la copie et publie-le pour voir les clauses de cet acte ignoble
Les acheteurs sont connus: 2Imbonerakure
Bien dit Jacques,aba DD ivyo biba vyabaheranye bagiye muvyo kugurisha amaraso y’abantu n’uduhanga,tugowe tukiriko
Est-ce que les acheteurs sont déjà connus? Il faut en urgence démanteler ce réseau sans perdre du temps. Chapeau à l’administratif vigilant!