22/07/2018
La RédactionCommentaires fermés sur Jean vit
A l’occasion de la commémoration de la deuxième année sans Jean, tous les journalistes ont décidé de lui écrire. Révolte. Indignation. Colère. Résignation. Prière. Espoir…On retrouve tous les sentiments dans les messages des journalistes.
Les anciens, ceux qui l’ont connu, ceux qui l’ont aimé , semblent les plus meurtris. Mais comme un défi, comme une dette envers leur collègue disparu, ils réaffirment tous leur engagement à poursuivre cet idéal cher à Jean Bigirimana : informer le plus professionnellement possible.
« Si le grain de blé ne meure… » disent les Écritures saintes. Deux ans après, nous pouvons oser écrire que Jean n’est plus de ce monde.
Oui, ils l’ont tué. Après de terribles tortures, selon quelques informations qui filtrent.
Ils ont jeté son corps, quelque part, dans le plus grand secret.
Comme ils l’ont fait pour beaucoup d’autres.
Mais comme la graine des Écritures, Jean est en train de nourrir, d’affermir la foi dans le métier des nouvelles plumes d’Iwacu.
Son sang innocent, inutilement versé, est la sève pour les jeunes pousses.
Et j’ai envie de crier :« Mort, où est ta victoire » ?
Tu es immortel, Jean.
Tu vis!
A travers ton épouse, tes deux enfants, Tim et Terry à qui nous pensons en ce jour.
A travers les journalistes d’Iwacu
Les anciens
Les nouveaux
Les confrères en exil…
Poursuivre ton métier, c’est notre façon à nous de te rendre hommage.
Ils ont broyé, tué, effacé ton corps.
Ils ont tué un homme. Ils ont créé une légende.
Ils ont perdu. Tu as gagné.
Salut Jean !
Antoine Kaburahe
Directeur du Groupe de Presse Iwacu
Jean, nous « aboyons » toujours
Cher Jean, prie pour nous. Prie pour les Burundais. Et pour ses journalistes. Plus particulièrement pour tes collègues d’Iwacu, nous. Tu vois, il y a exactement deux ans, le 22 juillet 2016, tu partais. Tu t’en allais, pour un lieu qui nous reste inconnu. Aujourd’hui, beaucoup disent pour se consoler que « tu te reposes dans le royaume de Dieu. »
Plus de 700 jours plus tard, nous avons toujours du mal à comprendre. Comprendre pourquoi tu es parti ainsi, sans un au revoir. Cela n’était pas dans ton caractère. J’ai du mal à comprendre. A accepter. Que tu es parti , que tu es…
Nous nous rappelons bien. Tu devais partir pour Muramvya. Puis, plus rien. Que te dire ?
Depuis que tu as «voyagé», la situation s’est encore assombrie sur le plan politique, et économique. La presse ? Tu te rappelles qu’elle était déjà muselée. Tu as connu la destruction des radios privées. Après cette «éradication» ils ont encore frappé « les récalcitrants» : mise en garde, la suspension des rubriques ( le forum de ton cher Iwacu est interdit), la suspension de certaines radios internationales, etc.
Celui qui t’a contraint à ce «voyage » voulait éteindre nos voix, mais comme des étoiles dans la nuit, nous brillons toujours, à leur grand dam.
Nous crions, nous « aboyons », à qui veut ou ne veut pas nous entendre.
Nous résistons toujours face aux tempêtes et tremblements. Prie donc pour nous. Peu importe, où tu te trouves. Le Bon Dieu te prêtera une oreille attentive. Nous l’espérons, car nous connaissons ta piété, ta bonté, ta charité, ta droiture.
Edouard Nkurunziza (Journaliste, service web)
Difficile d’imaginer les circonstances de ta disparition
J’ai du mal à imaginer ta disparition, ton angoisse quand tu as compris que tout était fini. J’ai du mal à « tourner la page » comme on dit. Comment le pourrais-je ? Je ne sais pas où tu es. Qui t’a pris. Qu’est-ce qu’on t’a fait ? Pourquoi ? Des questions sans réponses. C’est frustrant. Eprouvant.
Le plus douloureux pour moi, c’est mon impuissance face à la souffrance de ta famille. Gode, ton épouse, depuis son exil elle me parle de ses soucis financiers. Ton fils aîné, traumatisé, suivi par un psychologue…
Quand je pense à ta petite famille, j’ai toujours cette sorte de boule dans la gorge.
Jean, mon camarade à l’univ. Dans cette fac de droit, nous étions passionnés, j’avais avec toi la même soif de Justice. Je sais que si c’était moi qui étais partie, tu aurais remué ciel et terre pour me retrouver. Après deux ans, je doute de te revoir un jour. Mais je te promets que je suis toujours éprise de la justice.
Et un peu de naïveté, j’espère un miracle : la vérité sur ta disparition.
Agnès Ndirubusa (Service politique)
Cher Jean, je t’ai vu partir…
Bien cher Jean,
Mon cher collègue,
Je t’ai vu partir.
Je ne t’ai pas vu revenir. Je t’attends encore même si….
Deux ans déjà, je ne sais pas où tu es. Ta joie de vivre, ta voix d’homme, et surtout le discours que tu as prononcé au nom des collègues un jour dans une fête organisée par Iwacu m’ont marqué pour toujours.
Jean, depuis le 22 juillet 2016, des gens ne cessent de me demander de tes nouvelles. C’est la question qui m’embête le plus.
Mais, Jean, tu es plus grand que ces vampires .
Tu ne mourras pas, car tes enfants sont là.
Moi,je ne t’oublierai jamais, de mon vivant.
Onesphore Nibigira (Journaliste, photographe)
Pour Jean, Rodrigue et d’autres
Vendredi 22 juillet 2016. Cela fait plus d’une année que le ciel est sombre au pays des tambours sacrés. Le contrôle du sceptre divise son peuple. Chacun de ses deux fils aînés veut le tenir. Les positions de ces deux frères sont tellement aux antipodes qu’ils sont arrivés à en venir aux mains.
Déflagrations de grenades et craquements de balles à longueur des journées et nuits. Des familles sont plongées dans le chagrin. Femmes, mères et épouses sont tuées, ou portées disparues, etc. Hommes, pères et époux aussi. Les voix qui se dressent contre le mal sont bâillonnées. Le pays s’éloigne de la raison.
A l’occasion de la commémoration des deux ans de ta disparition, je pense à tous les compatriotes fauchés depuis le début de la crise. Une pensée aussi à Rodrigue Nzeyimana, dont le mode opératoire de sa disparition ressemble à celui de notre collègue Jean…
Egide Nikiza (Journaliste)
22 juillet, un coup de fil qui nous glace le sang
Cher Jean, l’après-midi du 22 juillet 2016, est un jour triste. Je me souviens. A la rédaction, tes consœurs et confrères sont inquiets. Un coup de fil étrange nous a glacé le sang : tu aurais été enlevé ! Je n’ai pas cru. Personne ne voulait le croire.
C’est impensable. «Il nous faut appeler Jean», ai-je demandé. Au bout du fil, ta voix tremble, semble hésitante. C’est inhabituel, ce n’est pas ton genre. T’es pas du genre à chuchoter. Normalement, tu dis sans fioritures ce que tu penses.
Qu’est-ce qui nous arrive ? Qu’a-t-il fait ? Autant de questions sans réponses. A ce moment, personne ne sait que ces quelques mots chuchotés seront les derniers à ta rédaction.Ton adieu.
Il nous sera difficile d’en parler à Godeberthe, ta chère épouse. Elle ne s’en remettra jamais, elle se sent perdue même si elle fait semblant de tenir le coup. Tes deux garçons la réconfortent.
Cher ami Jean, tu n’es pas là, je continue à croire que t’es en retard, même si ce n’est pas dans tes habitudes. Stupidement je me dis que tu as eu un un empêchement, que tu es tombé dans un embouteillage. Cher Jean , tu habites en nous, tu vis en nous, au milieu de ta rédaction.
Abbas Mbazumutima (Rédacteur en chef)
Dear Jean, for two years we are still waiting for you!
I always look at the huge portrait hung on one of the walls of Iwacu printing house,
I always say Jean is still with us.
I don’t have any thought or feeling that you are no longer alive,
I can’t believe you have disappeared.
I hope you will appear one day.
Your determination, courage, ideas inspire us in what we always do
Your wife, Gode, now aged 30, was 28 when you told her that you just went to meet a person at ‘Gare du Nord’ car parking and get back immediately
Your children, Douglas aged 10 and Timmy Terry,5 who were 8 and 3 respectively are waiting for you and still need your affection…
Your colleagues are looking forward to you in the newsroom
I remember the fruitful discussions we shared with you
All of us are still looking forward to hearing from you.
Diane Uwimana (English department)
Hommage à Jean Bigirimana :« Désiré, je pars à Bugarama»
Cher Frère, cher collègue Jean Bigirimana, déjà deux ans, jour pour jour que je ne te vois pas à mes côtés. Je me souviens de ce jour-là, c’était un vendredi 22 juillet 2016, vers 11 heures du matin après la quotidienne réunion de rédaction, tu m’as dit : « Désiré je pars à Bugarama, il y a quelqu’un qui m’appelle. » Depuis ce jour, tu n’es pas revenu. Deux ans sans aucune nouvelle. Je suis désespéré qu’on puisse encore se rencontrer sur terre. Mais de là où tu es, je sais que tu veilles sur nous. Nous sommes ensemble. Sindihebura, c’est mon. On connaitra la vérité. Je ne t’oublierai jamais.
Désiré Sindihebura (Journaliste Web Radio)
Cher Jean,
Ta disparition m’a prise de court. Vraiment, j’ai été surprise. Même après 2 ans, je n’arrive pas à comprendre ou à réaliser ce qui s’est réellement passé. Trop de questions trottent souvent dans ma tête et malheureusement, elles restent sans réponses. Cher Jean, je t’ai connu en dehors des murs du groupe de presse Iwacu. Nos chemins se sont croisés dans des reportages à l’intérieur du pays. Toujours aimable, courtois et surtout ce qui m’a impressionné chez toi, c’est ta discipline et ta rigueur dans le travail. Tu étais très exigeant. Pour toutes ces qualités et bien d’autres que je n’ai pas eu la chance de connaître, tu resteras gravé dans ma mémoire. Et, si je devais faire une prière aujourd’hui, deux après ta disparition, elle serait : « que tu nous reviennes, vivant et en bonne santé pour poursuivre ta mission d’informer la population»
Eliane Irankunda (Journaliste web radio)
Il reste de toi ce que tu as donné.
Ta disparition prématurée et forcée est un déchirement
Un gros trou béant dans nos cœurs
Qui laisse couler nos pleurs.
Même si tu n’es plus là,
Il reste de toi ce que tu as donné.
Ce que tu as semé, en d’autres il germera.
Quoi qu’il arrive
Ou qu’il nous arrivera
Nous ne t’oublierons pas
Tu resteras à jamais dans nos cœurs.
Et puis, personne ne peut éclipser la vérité . Jésus l’a explicitement déclaré dans l’Evangile de Luc « Tout ce qui est caché maintenant finira par être mis en lumière, et tout ce qui demeure secret sera finalement connu et paraîtra au grand jour. » Luc 8 :17. J’y crois , notre Seigneur ne ment pas. La vérité finit toujours par triompher.
Pierre Claver Banyankiye (Journaliste, service économique)
Cher Jean,
Deux ans d’attente, deux ans d’angoisse, deux ans d’interrogations, deux ans d’anxiété. Quand j’arrive chaque matin au bureau, je regarde toujours ton portrait accroché dans la cour. Et je compte les jours. Une grosse boule m’oppresse dans ma poitrine. Et je me rappelle cet après-midi du vendredi 22 juillet 2016 où tu nous disais que « tu reviens. » Tu n’es jamais revenu. Nous attendons toujours. Ma peine est très grande.
Mais je n’ose pas imaginer la douleur de Godeberthe Hakizimana, ton épouse et tes fils Jean de Dieu de Grâce et John Timmy Terry. Je pense aussi à ta famille, là-bas à Cankuzo. Fidèle Nyakamwe, ton père, Dorothée Nyandwi, ta maman, ton charmant frère Léonidas et tes autres frères et sœurs.
Cher Jean, on ne t’oublie pas. Jamais ! Un jour, je ne sais pas quand, nous saurons la vérité. Ce jour-là, ceux qui t’ont enlevé connaîtront la justice qui punit. L’impunité n’aura jamais le dernier mot.
Fabrice Manirakiza (Journaliste, service politique)
A jamais gravés dans nos coeurs
Deux ans déjà que tu nous as quittés
Deux ans sans aucune nouvelle, aucune trace
Beaucoup de questions trottent toujours dans nos têtes
Ta sagesse, ton calme, ton sourire… restent gravés dans nos cœurs
En apercevant ta photo chaque matin, une lueur d’espoir me submerge
Qu’un jour, tu réapparaîtras
Mais les jours passent, tu ne viens pas
La lueur s’éteint petit à petit
Une chose est sûre, tu restes dans nos pensées pour toujours.
Salutations chaleureuses.
Clarisse Shaka (Journaliste, service culture & société)
Cher Jean, repose en paix
Deux ans viennent de s’écouler après ta subite disparition. L’espoir de te retrouver, te revoir un jour s’est petit à petit dissipé. Le choc a fait place à la colère, mais je me suis refusé de plonger dans le désespoir à cause de ton courage, de toujours dire la vérité, d’éclairer l’opinion et de ne pas verser dans la facilité. Tu étais un exemple pour les moins jeunes dans ce métier. Mais c’est surtout ta joie de vivre qui me manque, ton humour presque pudique également. Puisses-tu reposer en paix éternellement.
Christian Bigirimana
Où es-tu, Jean ?
Jean, tant de questions me hantent . Où es-tu ? A Bugarama ? A Muramvya ? … Que t’ont-ils fait ? Tes enfants, ton épouse s’interrogent aussi.
Mais, tôt ou tard, tes ravisseurs et leurs complices seront démasqués, jugés et punis.
Un jour ils auront à répondre à la même question posée à Caïn : « Où est ton frère ? »
Je suis sûr que le mal n’aura jamais le dernier mot. On ne t’oubliera jamais.
Rénovat Ndabashinze (Journaliste, service Santé & environnement)
Que Dieu pardonne les personnes qui t'ont ôté la vie
En ce jour nous commémorons la disparition d'un collègue. Même si je n'ai pas eu la chance de le connaître, la réputation qu’il a laissée chez ceux qui l'ont côtoyé me suffit pour comprendre que c’était un excellent journaliste! Cher Jean, armé de ton courage et de ta détermination, tu oeuvrais pour pour la liberté d’expression. Que Dieu pardonne les personnes qui t'ont ôté la vie et que ton âme repose toujours en paix.
Anaïs (Stagiaire, service technique)
Cher Jean,
Deux sinistres années viennent de s’écouler sans aucune nouvelle de toi. Là où tu te trouves, sache que la seule évocation de ton nom ranime nos forces brisées par ta disparition. Nous ne t’oublions pas.
Igor Igiriteka (Journaliste)
A jamais parmi nous
Il est parti si jeune
Il avait l’avenir devant lui
Repose en paix cher collègue .
Ton nom restera gravé parmi nous.
Je ne t’ai pas connu personnellement ; mais je sais combien ça fait mal de perdre quelqu’un. Je continue à espérer que le mystère qui entoure ta disparition sera élucidé un jour.
Chanelle Irabaruta ( Journaliste, service web)
Dear Jean , our prayers go with you
On that occasion we commemorate your 2nd anniversary of your forced disappearance, I take this opportunity to tell you that you are still our colleague. Whether we live together or apart, our hearts and our prayers go with you each and every day.
Lorraine Josiane Manishatse
Honorer ton métier
Ça fait deux ans déjà ! Tu nous manques, cher Jean ! Je regarde souvent ta chaise préférée à la rédaction et je me demande où tu peux être ? Et ma question reste sans réponse. Tes enfants grandissent, ta femme tient avec force et courage votre foyer malgré tout. Jean, je te promets aussi de travailler avec force et courage pour honorer ton métier que tu aimes tant.
Dorine Niyungeko (Journaliste, service Web Tv)
You are in our hearts
“Dear Jean, our eyes can’t see you, but the kind, calm and hardworking man is still in our hearts. Because people we love can never be more that a thought apart. For as long there is a memory, they will live on in our hearts”.
Bella Lucia Nininahazwe (English department)
Cher Jean.
Tu n’es plus là depuis deux ans. Je suis nouvelle chez Iwacu, je fais partie de ceux qui te connaissent seulement à travers ta photo et dans les pages des journaux. J’aurais aimé te connaître, ta bravoure et ton professionnalisme que mes collègues racontent. Ton héritage en journalisme sera toujours notre exemple. Nous ne t'oublions pas.
Chimene (Stagiaire Web TV)
Cher ami Jean,
Aujourd’hui je serais heureux de partager avec toi nos deux années de travail commun chez Iwacu. Tu serais mon ami, on aurait eu assez de temps pour parler, échanger, recevoir tes conseils dans le métier, mais aussi dans la vie de chaque jour. Tu étais un sage, Jean !
J’aurais aimé connaître ta famille avec toi, jouer avec tes deux magnifiques garçons :mais voilà, depuis deux ans, tu n’es pas là. Je reste confiant que tu reviendras. Je ne t’oublie pas.
Rodrigue Murerwa (cameraman Web TV)
J’espère la vérité
Jean, je ne te connais pas. Mais j’ai remarqué le vide que tu as laissé parmi tes amis d’Iwacu. J’espère qu’un jour, nous pourrons connaître la vérité sur ta disparition.
Sheilla Irambona (Journaliste Iwacu web Tv)
Jean vit
Cher Jean, Je t’écris ce message le cœur plein d’émotions. Ta disparition a été épreuve difficile. Tu étais et tu restes une personne chère, aimée et appréciée des collègues. Jean, je sais que tu vis aujourd’hui heureux dans un au-delà dénué de toute souffrance et tes bourreaux ne resteront pas impunis.
Emery Kwizera (Service Kirundi)
Hommage à Jean Bigirimana
Deux ans après, ta disparition reste toujours mystérieuse. Je ne t’ai pas connu, mais je sais combien la disparition d’un être cher ronge. Puisse l’Eternel combler le vide laissé parmi les tiens.
Laure Inarukundo (Journaliste Web Radio)
Ta passion du métier est ton héritage
Cher Jean, il n’y a pas de mots pour exprimer à quel point j’ai été pétrifié par ta disparition mystérieuse. Le monde médiatique est toujours bouleversé. Ton engagement et ta passion pour le métier ont laissé beaucoup de souvenirs ici.
Que la terre te soit toujours légère.
Felix Haburiyakira (Journaliste rubrique Justice)
Dear Jean Bigirimana,
It's been two years I heaven't heard from you since you were reported missing back on July 22 2016. All I can do Is wishing you the very best wherever you are. You're on my mind.
Pierre Emmanuel (English department)
Toujours debout !
Deux ans déjà que tu as « disparu », laissant un vide au sein de ta nouvelle famille professionnelle et causant une douleur indicible aux tiens. Pour honorer ta mémoire, sache que nous restons debout.
Guibert Mbonimpa (Secrétaire de rédaction)
J’ai espoir
Cher Jean, ça fait deux ans que tu as disparu dans des circonstances mystérieuses. Personne ne sait ce qui s’est arrivé. Mais j’ai espoir que toute la vérité sera connue un jour.
Que ton épouse et tes deux enfants gardent l’espoir de te voir et attendent ton retour dans la paix et dans l’amour, car l’amour ne disparaît jamais.
Parfait Gahama (Journaliste , service économique)
Justice pour Jean !
Que la justice soit faite pour ta famille !
Cher Jean, tu es parti si jeune. On t'oublie pas .
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