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« Je salue la façon dont les journalistes ont couvert l’incendie du marché de Bujumbura »

05/05/2013 Commentaires fermés sur « Je salue la façon dont les journalistes ont couvert l’incendie du marché de Bujumbura »

La façon dont les médias ont couvert [le récent sinistre qui a ravagé le marché central de Bujumbura->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article4696] est à saluer, selon Léandre Sikuyavuga, journaliste à l’hebdomadaire {Iwacu} lors de son intervention dans l’émission le dernier "Club de la presse". L’intervenant a rappelé à ses confrères qu’ils doivent en temps et lieu privilégier les faits en cas de reportage en direct. Et d’ajouter qu’il faut prendre le temps d’enquêter et que cela participe du respect du code d’éthique et de déontologie.

Même son de cloche chez Jacques Bukuru, rédacteur en chef à la radio nationale du Burundi. A une nuance près toutefois : « Les premières heures du drame ont été correctement couvertes. Grâce à l’alerte des médias, il y a des commerçants qui ont pu sauver quelques biens. Aujourd’hui, les médias essaient de se contenir pour ne pas envenimer la situation. Ils attendent le moment venu pour faire le déballage. Dans tous les cas, il faut se réserver de conclure rapidement à un incendie d’origine criminelle.» Les résultats des enquêtes entreprises parleront d’eux-mêmes.
Jérôme Niyonzima, journaliste à la radio Isanganiro, a, quant à lui, avancé des articles de loi concernant la presse pour expliquer les limites du travail journalistique : « L’article 3 insiste sur l’horreur du mensonge. L’article 7 parle de l’exagération des faits, qu’il faut également bannir du travail journalistique. »

L’équilibre de l’information doit ainsi être privilégié, avec une séparation des commentaires et des faits. « Le 27 janvier est une date inoubliable. Nous avons décidé de changer les programmes et sommes partis sur l’actualité brûlante qui était empreinte de beaucoup d’émotion et diffusée en direct avec tous les aléas que cela comporte. Au moment de la transmission en direct, il faut des réserves et un minimum de nuances. Il ne faut pas que la passion domine l’information. C’est vrai qu’on a le souci du scoop, mais cela ne doit pas altérer les sacro-saintes règles de la profession », a-t-il encore souligné.

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