Contacté par Iwacu, Dr Gilbert Nduwayo, directeur général du Centre de Transfusion National de Transfusion Sanguine (CNTS), fait savoir qu’il ne veut pas polémiquer. Selon lui, comme les deux ministres l’ont chargé devant les députés, il faut poser la question à ces représentants du peuple.
Or, les correspondances entre le ministère de la Santé et ce centre montrent clairement que le ministère de la Santé publique a une part de responsabilité dans cette situation.
Dans son édition matinale du 3 septembre, la Radio Publique Africaine (RPA) revient sur ces différentes correspondances.
La première correspondance du CNTS adressée au ministre de la Santé publique date du 1er octobre 2013. Elle porte le n° 634/333. Dans celle-ci, raconte la Rpa, le centre demandait l’intervention en faveur de sa situation financière alarmante à laquelle faisait face le CNTS. A cette époque, même les réactifs de sérologie étaient en rupture de stock, précise la correspondance. Dans sa deuxième correspondance du 23 mai 2014, portant le n°634 / 419, le CNTS relance sa demande d’intervention en faveur de sa situation financière difficile. D’après la correspondance, il n’y avait plus de frais de mission pour les équipes de collecte, de collation des donneurs et de carburant. Une situation qui s’est empirée par le fait de revoir à la baisse du budget alloué à ce centre. Le montant est d’environ 50 millions de Fbu.
Le 13 juin 2014, le CNTS adresse une correspondance n° 634/528 à la ministre de la santé pour la mettre au courant de la prévision budgétaire des activités de collecte pendant la période de juin à décembre 2014. Le centre en a profité pour solliciter l’intervention des autorités du ministère de tutelle pour qu’il puisse continuer d’exercer ses missions. Toutes les banques de sang étaient presque vides. Le centre rappelait aussi que même le budget de 2013 n’avait pas pu couvrir toute l’année. La correspondance faisait savoir au ministre de la Santé que suite au manque de carburant, les frais de mission, de collation des donneurs, les activités du centre risquaient d’être paralysées à partir du 16 juin 2014.
4 juillet 2014, le personnel du CNTS lance un préavis de grève. Et cette dernière a finalement eu lieu le 14 du même mois. En plus des réclamations en rapport avec les cotisations de la mutuelle, signale la RPA, le personnel du CNTS tenait à attirer l’attention des autorités sur une paralysie imminente des activités de transfusion sanguine. Et ce, avec toutes les conséquences dramatiques sur la vie des malades. Causes : manque du budget de fonctionnement et du charroi malgré le cri d’alarme lancé depuis longtemps par la direction du CNTS auprès de l’autorité compétente, sans succès.
La dernière correspondance adressée à la ministre de la Santé publique date du 1er août 2014 avec la référence n° 634/623. A ce moment, le CNTS demande toujours l’appui de ses activités pendant la période de juillet à décembre 2014. Il faut noter que toutes ces correspondances ont été signées par le Dr Gilbert Nduwayo, le directeur du CNTS.
Quant à la direction générale de contrôle des marchés publics, la faute revient au ministère de la Santé qui viole le délai accordé pour le traitement des marchés.
Dans la correspondance n° 5405/1927 du 22 août 2014 adressée au directeur général des ressources, personne responsable des marchés publics au ministère de la santé, l’exemple donné est celui d’un marché dont le dossier d’appel d’offre a été publié le 16 mai 2014. Et l’ouverture et l’analyse des offres ont eu lieu respectivement le 8 juin et le 16 juillet 2014.
Mais la lettre de transmission du rapport d’analyse, mentionne-t-elle, est parvenue à la direction générale du contrôle des marchés publics le 21 août, soit plus de deux mois après l’ouverture des offres. Mais normalement le délai réglementaire pour la transmission de la lettre d’analyse est de trente jours conformément à l’article 62, alinéa 2 du code des marchés publics.
On le sait et on a compris qui sont les grands voleurs de la République
Des fois quand j observe ce qui se passe dans mon pays je suis en colère contre mes compatriotes. Comment se fait-il qu on vote pour un gouvernement comme celui que nous avons. Inutile de leur dire qu ils sont lamentables comme gouvernement, peut-être ils le savent déjà parce que les choses vont de mal en pis au fur des jours. Ca se voit à l œil nu. Eux, ils n attendent qu à être chassés et nous on leur demande gentiment de partir. Les élections arrivent. Faisons donc le ménage nimba tutari ngombe za Mwambutsa comme disaient les congomani avant Bagaza. Nimba DD izogira iyindi mandat, je peux vous garantir ko en 2020 abarundi bazoba basubiye ku mpuzu z ibiti hamwe na wa munyu w umugonzo.
Monsieur le médecin. Je vous crois. J’ai suivi les interventions des soit-disant ministres au Parlement et mon constant fut que eux aussi se contredisaient mutuellement sans s’en rendre compte. Et comme le disaient bien nos ancêtres, ngo «urugi rugwa ku mugufi»! C’est triste que abantu bahasize ubuzima, ariko ivyo ni ivy’amenyekanye kuko hari abantu bapfuye bazize kubura amaraso, nayo ahandi ivyo tutarinda kumenya nivyo vyinshi. Mwihangane.
narababwiye ko abo ba dd bagomba kuduheza,ariko bamenye yuko imisi yabo iriko iraharrurwa,kandi bazovyishurauwo mukecuru nawe yibaza yuko azoguma munyo ya nkurumbi?nimwirabire ingene biriko bigenda.On ne le dira assez, le parti CNDD-FDD est en perte de vitesse sur le terrain aussi à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Aujourd’hui, la province de CANKUZO est en train de dégager une fumée noir car elle est presque sous contrôle de l’opposition.
Ridicule, purement et simplement..! Un gouvernement de manchots, de véritables incapables qui, par dessus tout ment…….! Rappelez-vous des interventions des Ministres de la Santé et des Finances devant les Parlementaires il ya quelques semaines….! En choeur, ils ont répété que le CNTS était fautif….car ne savait pas utiliser son budget….! Le ridicule ne tue pas……Qu’attend la Ministre de la Santé pur s’en aller?????
Na bado, Musenga dusahura , dusahura musenga, abashingamateka basaasira.
he he he he !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Des experts s’interrogent : « Comment est-ce possible de débloquer entre 400 et 500 mille Fbu par cadre et par mois pour l’entretien et le carburant des véhicules du charroi zéro et de manquer d’argent pour acheter des poches de prélèvement, dont la pièce coûte 3500 Fbu »
Ce paragraphe résume tout pour mettre en évidence la triste gouvernance de nos dirigeants.
Hahahaha……..
@Nzobandora: « Des experts s’interrogent… »
Reponse:
Tout simplement, faire tout pour piller les maigres ressources du BEAU PAYS DE MWEZI GISABO.
Et l’on veut que le jeune burundais grandisse en PATRIOTE.
Merci.