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Jardin public de Bujumbura : l’ACVE et la Mairie enterrent la hache de guerre

05/05/2013 Commentaires fermés sur Jardin public de Bujumbura : l’ACVE et la Mairie enterrent la hache de guerre

Action Ceinture Verte pour l’Environnement (ACVE) et la Marie de Bujumbura ne vont plus se regarder en chiens de faïence. Les deux parties viennent de signer une convention de partenariat pour la gestion du Jardin public.

<doc2590|right>C’est une bouffée d’oxygène du côté de l’ACVE. « Cela faisait un bout de temps qu’il existait une tension mais la signature de cette convention est un soulagement pour tous. Nous sommes satisfaits des grandes orientations de cette convention », affirme Albert Mbonerane, président et représentant légal de l’ACVE. Selon lui, cette convention est un outil qui va veiller à la sauvegarde du jardin public. « Il faut un endroit où les gens puissent se détendre vu la chaleur parfois étouffante de la capitale», explique-t-il en déplorant que les espaces verts disparaissent à vue d’œil. Il est convaincu que cette convention vient d’épargner le Jardin du même sort que d’autres espaces publics.
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> [Le Jardin public de Bujumbura pourrait-il bientôt disparaître ?->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article1337]
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Le conflit entre l’ACVE et la Mairie remonte à novembre 2011. La municipalité accusait cette ONG de protection de l’environnement de mauvaise gestion de cet espace. Mais, l’ACVE avait dénoncé ce qu’elle appelait « un agenda caché de la Mairie. » Cette dernière aurait voulu confier la gestion de cet espace à l’Association des jeunes amis pour le développement (AJAD). Par ailleurs, d’après Albert Mbonerane, l’ACVE n’a jamais demandé de titre de propriété ; ce qui prouve sa bonne intention : « Elle ne spéculait pas. » Dorénavant, « le recouvrement des recettes, la fixation des tarifs à l’entrée et de location seront faits conjointement entre l’ACVE et la Mairie.  »

« La Mairie ne nous accusera plus de mauvaise gestion »

Pour Albert Mbonerane, il est important de mettre en place un comité technique et scientifique de suivi : « Il sera composé de trois représentants de la Mairie, trois de l’ACVE, un de l’Université de Burundi, un des riverains et enfin un des amis du Jardin afin de s’assurer de la cohérence des actions menées par l’ACVE. » A travers cette organisation, l’ancien ministre de l’Environnement estime que la Mairie n’accusera plus son association de mauvaise gestion puisque toute décision émanera de ce comité.

Néanmoins, le président de l’ACVE trouve que la durée (deux ans) de cette convention est trop courte  au regard des projets à réaliser : la construction d’un centre physico-médical qui va être développé de commun accord avec la Mairie, un jardin botanique en cours d’exécution (quelques végétaux déjà plantés), et surtout l’éclairage solaire sur toute la clôture du Jardin. Selon lui, cela permettra à ceux qui font le jogging de s’entraîner jusqu’à 20 heures voire plus. Toutefois, « le fait qu’on ait mentionné que la convention est renouvelable inspire la confiance et donne l’optimisme quant à la poursuite des objectifs de l’association. »

Iwacu a contacté les autorités de la Mairie, sans succès.

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