L’environnementaliste burundais Jadot Nkurunziza alias Giti a été primé meilleur jeune volontaire de l’année en marge de la Conférence internationale sur les changements climatiques (COP26) qui se tient à Glasgow en Ecosse du 31 octobre au 12 novembre.
Le prix lui a été remis par la ministre indonésienne de l’Environnement et des forêts Siti Nurbaya Bakar ce 09 novembre en reconnaissance de ses activités exemplaires de protection de l’environnement.
Cet activiste de l’environnement se félicite d’un signe de reconnaissance internationale : « c’est un sentiment de satisfaction pour moi. Je ne croyais pas que mes activités soient reconnues au niveau international. Cela m’encourage d’aller toujours de l’avant ».
Il dédie ce prix à la population burundaise et surtout à la jeunesse passionnée par la protection de l’environnement : « Même si on m’a primé seul, je ne travaille pas seul. Ce prix est aussi pour d’autres jeunes qui m’accompagnent toujours dans les activités, se donnent corps et âme pour le bien-être de l’environnement ».
Selon Jadot Nkurunziza, il y a encore beaucoup de choses à faire dans la protection de l’environnement au Burundi. Ainsi, il promet de doubler les efforts dans ses activités, de retour de la COP26.
En outre, il appelle à la mobilisation nationale pour la prévention des catastrophes naturelles dues aux changements climatiques au Burundi. « Il faut bâtir notre pays en protégeant l’environnement pour que nos descendants ne fassent pas face aux aléas climatiques dans l’avenir ».
Toutes mes féliciations à Jadot Nkurunziza. L’environnement du Burundi est le bien le plus précieux que la Providence nous a donné. Il faudrait en prendre soin comme la prunelle de nos yeux. C’est, certes, ironique de se préoccuper de l’environnement lorsque certains n’ont même pas le droit à la vie, mais il faut le protéger par tous les moyens quand même. Comme la la fameuse boutade des Gilets jaunes: Le gouvernement se préoccupe de la fin du monde alors que nous, nous sommes concernés par la fin du mois.
1. Il faut commencer par progéger par tous les moyens, le lac Tanganyika. Le Burundi qui est parmi les riverains celui qui a le plus à perdre. Il doit se faire chef de file et amener la Tanzanie, la Zambie et le Congo à reboiser tous les contreforts du lac pour reconstituer les châteaux d’eau qui alimentent le lac par les ruisseaux, rivières et fleuves. Ces cours d’eau naissent par le cycle vertueux de l’évaporation, la formation des pluies, l’infiltration des eaux dans les nappes phréatiques grâce aux arbres et ainsi de suite. Si vous coupez ce cycle vertueux, le lac va immanquablement disparaître par l’érosion de toute la terre des montagnes riveraines, l’envasement et la sédimentation. Sans oublier la colonisation de tout le lac par les plantes envahissantes qui ont une croissance exponentielle. Cette merveille de la nature va disparaître de notre vivant comme le lac Tchad qui était aussi grand que le Tanganyika mais n’existe plus.
2. Il faut reboiser tous les contreforts riverains du Burundi, RDC, Tanzanie et Zambie par des essences indigènes car l’eucalyptus et les pins constituent des dangers écologiques qui pompent tout l’eau au lieu servir à la reconstitution des nappes phréatiques. L’Afrique du Sud en crise grave d’eau est en train de déboiser les forêts de pins pour les remplacer par les arbres indigènes. Sans reconstitution des châteaux d’eau des pays riverains, le réchauffement climatique fera que l’évaporation sera supérieure à l’apport en eau par les cours d’eau.
3. Les 4 pays pourraient même faire d’une pierre plusieurs coups : a) Protection de l’environnement, b) création de plusieurs milliers d’emplois surtout des femmes qui sont souvent les seuls piliers de la famille, c) la spécialisation de brigades de reboiseurs comme au Canada ou dans les pays scandinaves où l’on plante plus d’arbres qu’on en exploite alors que le bois est une industrie majeure, d) la participation au marché mondial du carbone qui apporterait des centaines de millions de devises. On pourrait même faire du lobbying pour que le lac Tanganyika soit déclaré un patrimoine environnemental de l’humanité ce qui drainerait des fonds considérables notamment de la part des milliardaires militants écologistes qui ne demandent qu’à être utiles et à dépenser leur argent dont ils ne savent pas quoi faire.
4. Allons-nous le faire ? Je doute. D’après Zarkozy, nous sommes des peuples qui vivent au jour le jour et qui ne sommes pas encore entrés dans l’histoire pour penser à l’avenir et transformer la nature au service de notre humanité alors que Dieu nous a tout donné et bien davantage que les autres. Si l’Afrique n’existait pas il faudrait l’inventer. Dieu nous a donné le soleil en abondance est pourtant tout le Burundi est plongé dans le noir dès 18h30. Dieu nous donné en abondance et pourtant nous sommes le pays le plus pauvre, le plus arriéré et le malheureux du monde. Dieu nous a donné un paradis mais hélas y a mis des Africains.
Wow! Mais quelle est la valeur de ce prix en dollars ou en bif ?