Pour avoir parrainé l’Accord d’Arusha sous la médiation de Nelson Mandela, l’Afrique du Sud se dit inquiète de la situation qui prévaut au Burundi.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision SABC, vendredi, 8 mai, le président Jacob Zuma, conseille à Pierre Nkurunziza de renoncer à la troisième candidature. Selon lui, il faut sauvegarder la paix chèrement acquise. Sinon, le Burundi risque de retourner dans la guerre.
A cet effet, Jacob Zuma a envoyé Jeff Radebe, son ministre à la Présidence pour transmettre ce message à son homologue Pierre Nkurunziza.
Relisez la note que le Général-Major Godefroid Niyombare ex-chef du service national des renseignements, a écrit au Président en vue de le dissuader à briguer un 3ème mandat: tout ce qu’il a prédit est en train de se réaliser point par point. Il a entre autres parlé des manifestations spontanées impossibles à contenir: nous y sommes. Il a parlé des grandes puissances mondiales et africaines qui allaient se liguer contre le pouvoir: c’est déjà fait. Monsieur le Président, après avoir lu votre bible, relisez s’il vous plaît cette note. Aujourd’hui, vous comprendrez la vision et toute la sagesse qu’elle contient.
Aho yahereye alimogea abandi abahoye du n’importe quoi, ubu naho agiye yashikirwa!
haha!! Meme l’Afrique du Sud ne le soutient plus??L’homme est complètement cuit!
Il n’a qu’à partir. Dans notre cher CNDD-FDD, il y a beaucoup d’Hommes beaucoup meilleurs que ce criminel de Pierre Nkurunziza et criminels et voleurs associés. Ces meilleurs hommes sont aussi surtout bien instruits, ont des contacts mondiaux nécessaires à une bonne diplomatie, ont l’expérience des pouvoirs et de la responsabilité et sont capables de protéger les intérêts de tous, même ceux des criminels avérés que sont les officiers supérieurs issus des ex-FAB, Cndd-Fdd, Fnl qui ont peur de la justice. On peut vous pardonner si vous nous donner la chance cette fois-ci de prendre en main notre destin. Sinon, vous criminels, vous finirez à La Haye.
Nkurunziza croit encore qu’il sera président du Burundi, alors que nous allons vers une impasse. Au Burundi, les élections sans observateurs étrangers seront contestées et cela pour longtempts encore. Or je vois mal des observateurs étrangers accepter de superviser des élections dans le climat actuel du Burundi. C’est en entre autre ce que veut dire le conseil de Mr. Zuma.
En somme, si notre CENI est composée de Bashingantahe, elle devrait constater que les conditions actuelles ne permettent pas d’organiser des élections conformes à un minimun de règles démocratiques.