Il y a un an, jour pour jour, le Groupe de Presse Iwacu lançait son premier journal parlé, Amakuru y’Iwacu, sur son site. Cette émission quotidienne était également envoyée gratuitement aux différents abonnés via WhatsApp.
Pour Antoine Kaburahe, directeur des Publications du Groupe de Presse Iwacu, ce 26 septembre 2017, est un jour à marquer d’une pierre blanche. «C’est dans un souci d’élargir la gamme de ses supports et le champ de diffusion de l’information sur le Burundi que Iwacu s’est doté de ce nouvel outil».
A côté d’un hebdomadaire, d’un mensuel, d’une newsletter, d’une Web TV, sans oublier l’édition de livres, Iwacu Web Radio se présentait comme une sorte de canal de transmission d’une information crédible, variée, équilibrée, vérifiée par des professionnels d’Iwacu.
«Il s’agit de journalistes expérimentés venus des radios privées détruites dans la foulée du coup d’Etat manqué du 13 mai 2015. Je ne vais pas trop m’attarder sur ce contexte médiatique burundais», rappelle Antoine Kaburahe.
Dans ma tournée au Canada avec Pierre-Claver Mbonimpa pour la promotion du livre Restez débout, indique-t-il, je suis heureux des encouragements reçus de la part de la diaspora burundaise pour les informations données par Iwacu Web Radio, aujourd’hui fort de plus de 16 mille abonnées.
«Ils aiment le travail qu’on fait. Ils nous écoutent quotidiennement, ils nous connaissent. Nous avons une grande mission, vous savez notre pays fait face à plusieurs défis et notre rôle est de contribuer à la reconstruction de notre pays en donnant une information bien fouillée», insiste le directeur des Publications du Groupe de Presse Iwacu.
«Le travail abattu est à encourager. Souvenez-vous que les débuts du programme Iwacu Web radio n’ont pas du tout été faciles avec la disparition de notre confrère Jean Bigirimana», déplore Antoine Kaburahe.
Il se ressaisit, histoire de garder la tête haute : «Ce coup dur ne nous a pas découragé. Cela n’a pas entamé notre détermination encore moins coupé notre engagement à donner une information équilibrée. Il nous faut continuer sur cette lancée. Et pourquoi pas un jour émettre comme une radio dans la bande FM ?»
Pour l’initiateur d’Iwacu Web Radio, il faut malgré tout garder espoir : «Notre métier est difficile, il est exigeant, il faut des sacrifices. Mais l’essentiel est de respecter les règles d’éthique et de déontologie et donner la parole à toutes les parties».