Iwacu n’a pas à se faire « pardonner »

Le directeur des publications réagit à la « mise au point «  de Gabriel Rufyiri.

Iwacu a reçu une « mise au point de Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME ». Iwacu avait publié un article dans lequel des membres de la société civile en exil regrettaient sa participation aux pourparlers d’Arusha. D’après eux, lors d’une réunion, ils avaient décidé à l’unanimité de les boycotter pour des raisons qu’ils ont expliquées.

Iwacu a contacté le président de l’OLUCOME avant la publication de l’article pour avoir sa réaction. Il nous a répondu qu’il était « très occupé, en train de travailler… ». Il vient donc de réagir. Deux semaines après.

Par rapport cette « mise au point », Iwacu voudrait juste dire ceci :

– Iwacu n’a  émis le moindre jugement de valeur sur sa participation aux pourparlers d’Arusha. Nous estimons que c’est son droit le plus légitime.Les membres de la société civile en exil ont donné leur opinion sur la participation de leur camarade. C’est aussi leur droit légitime.

– Iwacu regrette que la « mise au point » en question n’apporte malheureusement aucun élément nouveau.

Qu’est-ce qui empêche le président de l’OLUCOME de s’exprimer et de donner « toutes ces précisions » qu’il détient. Au contraire, il semble entretenir le mystère et s’en tient à un discours moralisateur.

« Le seul devoir du président est d’aimer, de pardonner et d’oublier tout ce qui a été dit sur lui », écrit-il.

Iwacu n’a aucun problème avec le président de l’OLUCOME. Nous avons fait uniquement notre travail d’informer. En ce qui nous concerne, on estime que l’on n’a rien à se faire « pardonner ».

Antoine Kaburahe

Directeur des publications