Vendredi 22 novembre 2024

Société

IWACU, attente dans l’angoisse

04/08/2016 8

Flou autour d’une arrestation

Comme la CNIDH l’avait promis à Iwacu, son président a effectivement effectué une descente à Muramvya hier dans l’après-midi. La CNIDH devait tenir un point de presse après sa visite, mardi dans la soirée. Finalement, la commission a annoncé pour mercredi sa rencontre avec les médias, mais nous apprenons que celle-ci vient d’être encore une fois « reportée ». Il semblerait que le CNIDH veut mener « encore des enquêtes. » Mais ce qui est sûr, Jean Bigirimana n’est pas à Muramvya. « Nous pensons que la CNIDH n’aurait pas manqué de nous communiquer cette bonne nouvelle » analyse Antoine Kaburahe, le Directeur du Groupe de Presse. A Iwacu, l’attente se poursuit, mais chaque jour accroît l’angoisse.

Forum des lecteurs d'Iwacu

8 réactions
  1. Euphrasie Ngoyi Gaugbe

    @ HIMA Jeremy

    Comme chez vous 1+1=1, je vais vous demander d’accepter que 2015+5=2016.

  2. ALLO HOOO

    Il y a quelqu’un qui vous a donné une piste d’aller chercher dans le camps d’entrainement au Rwanda. Pourquoi ne pas découvrir cette piste?

    • Carmélita

      Si Jean était au Rwanda, il aurait au moins rassuré son épouse… Ces allégations sont du pure délire, le règne de la désinformation au Burundi, où certains ont décidé de volontairement vivre dans le déni.

  3. Athanase Karayenga

    Chers amis du Groupe Iwacu,

    Tous les journalistes burundais, attachés au droit des citoyens à la liberté d’expression, sont bouleversés et révoltés par la disparition de Jean Bigirimana, la détention illégale et prolongée d’Egide Munezero, l’attentat contre Boaz à Kampala, la persécution des journalistes restés au pays, l’exil forcé de dizaines de nos confrères à l’étranger. Sans compter la destruction des entreprises de presse orchestrée par le pouvoir en mai 2015.

    On ne peut plus compter les malheurs que la profession du journalisme endure au Burundi depuis « une année lumière », depuis que le pays traverse une turbulence politique dramatique liée au « fameux » troisième mandat. Les médias burundais payent un trop lourd tribut à une dictature imposée par la terreur.

    Naguère connu et loué pour la diversité de son paysage médiatique et pour la liberté des journalistes, le Burundi est devenu le cimetière des espoirs et des ambitions d’une presse libre et vibrante.

    Pourtant, il ne faut pas désespérer. Le courage extraordinaire des journalistes burundais dont ceux d’Iwacu, mérite d’être souligné et salué. Tôt ou tard, la liberté des médias prévaudra. Il n’y a aucun doute.

    Car les détracteurs et les persécuteurs de la liberté d’expression des citoyens et des journalistes burundais ne peuvent pas imposer la violence brute comme seul horizon d’avenir pour le Burundi et plonger le pays durablement dans les ténèbres de l’obscurantisme.

    La courageuse presse libre burundaise veille et défend des valeurs universelles. Elle éveille les esprits. Elle lutte pour les droits humains fondamentaux au Burundi. Elle mérite l’admiration et le soutien des citoyens burundais et des étrangers, amis du Burundi.

    Komera ku muheto.

    Athanase Karayenga

    • Quelle propagande? Il faudrait attendre 2020 pour commencer.

      • Courage Iwacu

        @Hima Jeremy. Tes propos sont d’un cynisme et d’une imbécilité chroniques. Pendant que des journalistes remuent terre et ciel pour retrouver le leur, vivant (espérons-le); pendant que l’epouse de Jean et ses enfants, en detresse, implorent Mme Denise Nkurunziza, en tant que mère, de les aider a faire libérer Jean, tu te plais a narguer ceux qui depuis la democration râtée de 2005, tentent au prix de leurs vies, de preserver le droit de penser. Un droit pourtant inalienable. Honte a toi!

    • Amurani

      Liberté est différente de libertinage. Certains journo burundais ont participé au coup d’état de 2015. Il faut le reconnaître. L’hypocrisie ne vous sauvera pas. Karayenga toujours prêt à projeter la faute aux autres. Est-ce que là où il est la presse se porte mieux? J’en doute. Uwo munyamakuru nawe yabuze. C’est dommage ce qui lui arrive. Ce sont des criminels ceux qui l’ont enlevé quel que soit leur bord. Mais contrairement à Karayenga, je n’exclus pas un enlèvement par les Sindumuja pour se donner un autre élan de propagande anti-Nkurunziza.

      • Tijos

        ça fait mal de voir tant des innocents disparaître sans que l’on sache où ils se trouvent. Tôt ou tard la vérité éclatera au grand jour. Et le gouvernement dans tout ça >> Le pays ets en paix, personne n’est tué. Ce sont les Rndais et les Sindimuja qui tuent …. Ikinyoma kimara isaha ntikimara umwaka

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