« Risque de prise des mesures plus contraignantes». C’est l’expression choisie par Nestor Bankumukunzi, président du Conseil national de la communication pour mettre en garde le Groupe de presse Iwacu. En marge de sa session extraordinaire ce jeudi 22 novembre, le CNC n’a pas en effet été tendre avec ce medium.
Il l’a accusé de livrer une information biaisée. «Le journal Iwacu semble avoir érigé un modèle de gestion, la violation de la loi spécialement en ce qui concerne l’équilibre de l’information», a-t-il martelé sans donner plus de détails. D’après M. Bankumukunzi, au moins une faute professionnelle a été commise dans les 5 derniers numéros de son hebdomadaire.
Nestor Bankumukunzi dit déplorer la récidive de cet organe de presse auquel il affirme avoir fait en vain ‘‘des avertissements à rectifier l’angle de tir’’. «Nous l’invitons encore une fois à changer cette pratique, à tout faire pour travailler dans le strict respect de la loi afin d’éviter de se retrouver devant des faits accomplis. Ils ont encore du temps pour se raviser».
En guise de réaction, le directeur des rédactions d’Iwacu, Léandre Sikuyavuga, rappelle que durant les 10 ans de son existence, ce média a toujours entretenu de bonnes relations avec le CNC : « de solutions ont toujours été trouvées lors de rares friction».
Iwacu n’a jamais refusé de répondre à une convocation ou une invitation du CNC, précise le directeur des rédactions étonné par les accusations.Iwacu a indiqué son souhait de voir les « articles incriminés ».