Mardi 2 septembre, les élèves de l’Institut Technique de l’enseignement médical (ITEM) faisaient un sit-in devant les bureaux de la direction. La raison ? Les élèves accusent la représentation légale de l’école d’avoir revu à la hausse le minerval sans consulter les parents.
Alors qu’il était fixé à 500.000Fbu jusqu’à l’année précédente, il est désormais de 700.000Fbu. En outre, la direction leur exige d’acheter des syllabus. Or, ils sont très chers par rapport aux cahiers. Les élèves sont aussi contre une autre décision qui leur exige d’acheter des uniformes vendus par l’école. La pièce coûte 30.000Fbu alors que le même uniforme coûte 8.000Fbu ailleurs.
Contacté, la représentation légale de l’ITEM nie catégoriquement ces allégations. Aloys Baricako, représentant légal, affirme qu’il n’y a pas eu de hausse du minerval : « Comme convenu avec les parents, s’il est question de revoir à la hausse le minerval, on fera toujours recours à une réunion avec le comité des parents et, si nécessaire, on tiendra une assemblée générale. »
Toutefois, il précise que cette décision dépend des conventions entre l’ITEM et les hôpitaux. Si ces derniers les modifient, justifie-t-il, « alors nous augmenterons les frais de minerval. »
Concernant les syllabus, M. Baricako est clair : « Celui qui ne veut pas s’en procurer, je lui demanderai de faire ses bagages et d’aller étudier ailleurs ». Dans les stratégies d’enseignement, explique-t-il, il est recommandé par le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida d’utiliser la projection powerpoint. « Impossible donc de faire simultanément une projection et de prendre notes. » Quant à l’achat des uniformes, M. Bacirako ne sait rien de cette décision.
Les établissements scolaires en général sont devenus des magasins grossistes et avec des escrocs à leurs têtes.
Tenez on exige par exemple à ce que le matériel scolaire que les élèves (même les gamins de la maternelle) utiliseront pendant toute l’année scolaire soit acheté à l’école à un prix triple (ou plus) du marché. Les livrés photocopiés sur places (qualité de la copie souvent mauvaise) sont aussi achetés sur place et bien sure à un prix supérieur du même livre (original) acheté dans une libraire.
Ne t’hasarde même pas de demander à la fin de l’année le bilan du matériel utilisé et restant car tu n’auras rien du tout et sans oublier le minerval qui est revue à la hausse presque trimestriellement ; tout cela avec une qualité d l’enseignement
Ce qui est dommage, les parents turidoga, le ministère ferme les yeux alors que l’enseignement devient de plus en plus une source de richesse facile d’où la prolifération des écoles à chaque coin de rue ainsi qu’une qualité d’enseignement se dégrade à une très très grande vitesse.
Que fait l’inspection des établissements scolaires ???
C’est parce que nous soutenons la médiocrité qu’aujourd’hui elle atteint librement nos propres enfants. Si on avait dit dès le départ non à la discrimination/médiocrité peu importe sa couleur, je suis sur et certains que ton commentaire aurait été compris par les cadres du ministère malheureusement limogés pour le seul motif d’être remplacés.
Tu as surement raison!!!
Pourquoi utiliser les syllabus alors qu’il des lap top pour ca.
3% de la population burundaise a access a l’electricite
uwo mugabo siwa munya plitike tuzi yitwa Aloys BARICAKO?? muraraba neza ngira ashaka ayo azojana muri compagne mumatora