L’Institut des statistiques et d’études économiques du Burundi (ISTEEBU) indique que presque la moitié de la population burundaise vit en dessous du seuil de la pauvreté. L’analphabétisme et le sous-emploi font partie des facteurs majeurs de la pauvreté.
« Les données montrent que 43,7 % des ménages sont pauvres. En considérant la population totale, la pauvreté monétaire individuelle est estimée à 51,4 % », dit Nicolas Ndayishimiye, directeur général de l’ISTEEBU, citant le rapport sur le profil et les déterminants de la pauvreté au Burundi.
Il explique que le seuil de la pauvreté au Burundi est estimé à 576.753 BIF par an et par équivalent adulte, soit 1.580 BIF par jour. Selon lui, plusieurs facteurs expliquent ce taux de pauvreté. Il indique que les familles nombreuses sont aussi exposées à la pauvreté.
« Les ménages ruraux au Burundi sont plus exposés aux risques de pauvreté que ceux du milieu urbain », indique-t-il. Et d’ajouter que l’incidence de pauvreté est de 47,4% au niveau des ménages et 55,7 % au niveau des individus dans les milieux ruraux.
D’après le directeur général de l’ISTEEBU, l’analphabétisme est aussi un facteur important de la pauvreté : « Les familles non instruites sont plus exposées à la pauvreté que les familles instruites ».
Selon les résultats de ce rapport, 56 % des actifs occupés dans les milieux ruraux sont touchés par le sous-emploi, travaillant moins de 40 heures par semaine. Le taux de sous-emploi est estimé à 27,7 % dans le milieu urbain.
Ainsi, les données montrent que le passage de Bujumbura Mairie vers les autres provinces du pays augmente les risques d’être pauvre monétairement.
Le rapport recommande aux planificateurs pour le développement de renforcer les programmes des filets sociaux et de sécurité pour relever les ménages se trouvant dans la pauvreté absolue et soulager les conditions de vie des populations les plus démunies.
Signalons que ce rapport présente une enquête intégrée sur les conditions de vie des ménages au Burundi (2019-2020).
Je ne dirais pas que notre population n’est pas pauvre. Qui définit le seuil de pauvreté? C est quoi les paramètres tenus en considération? Je suis sûre que ce sont des banquiers ou économistes qui définissent tout ça.
1. Ils ne savent pas que certaines personnes de différentes cultures n’ont pas besoin d argent pour ses nourrir par exemple. Les resources naturelles ne sont pas considérées?
2. ISTEBU peut nous dire selon ses recherches, ses paramètres adaptés à la réalité du Burundi, c’est quoi notre seuil de pauvreté? Comme ça on saura comment se battre sans avaler les chiffres qui tombent de Brittenwood (bien que ça aide)
@eric
1. Vous écrivez: » Ils ne savent pas que certaines personnes de différentes cultures n’ont pas besoin d argent pour ses nourrir par exemple. Les resources naturelles ne sont pas considérées?.. »
2. Mon commentaire
a. De toute façon, la société burundaise de 2021 ne vit plus de la ceuillette et de la chasse et les échanges commerciaux ne se font plus par système de troc. On ne paie plus la dote avec un certain nombre de houes traditionnelles.
Dernièrement je me suis réjoui d’entendre qu’aujourd’hui pour se faire soigner, les gens de ma colline natale en plein milieu du pays n’ont qu’à se déplacer deux kilomètres vers le sud-est (nouvel hôpital pour une zone administrative) ou 4 km au nord (nouvel hôpital pas loin de mon ancienne école primaire, mais dans la province avoisinnante). Donc ces gens ne doivent plus dépendre des resources naturelles pour leurs médicaments.
b. En plus, S.E. le président Evariste Ndayishimiye souhaite construire un Burundi où chaque citoyen a de quoi manger et de l’argent dans sa poche. Donc il faut absolument évaluer l’économie burundaise en termes monétaires.
@eric
1. Vous écrivez: »Comme ça on saura comment se battre sans avaler les chiffres qui tombent de Brittenwood (bien que ça aide)… »
2. Mon commentaire
Quand l’économie burundaise atteindra le niveau de pays émergent à revenu intermédiaire/tranche inférieure (comme le souhaite S.E. le président Evariste Ndayishimiye) c’est bel et bien la Banque Mondiale (l’une des institutions de Bretton Woods) qui en diffusera la nouvelle dans son rapport annuel.
« Cinq économies africaines ont changé de catégorie dans la nouvelle classification 2020-2021 des pays en fonction de leur revenu effectuée par la Banque mondiale. Il s’agit notamment de Maurice, du Bénin, de la Tanzanie, de l’Algérie et du Soudan… »
https://www.agenceecofin.com/economie/0607-78214-classification-2020-2021-des-pays-en-fonction-de-leur-revenu-5-economies-africaines-changent-de-categorie
Comment est-ce que 1.580 BIF par jour suffisent pour tirer le citoyen burundais lambda de la pauvreté alors qu’au marché Bujumbura City Market « La première qualité du riz tanzanien s’achète à 3.000 BIF, la 2ème à 2.800 BIF. Le riz cultivé au Burundi s’achète à 2.600 BIF. »…?
https://www.iwacu-burundi.org/noel-a-j-1-moins-de-bousculade-pour-les-achats/
1. Vous écrivez: »Il explique que le seuil de la pauvreté au Burundi est estimé à 576.753 BIF par an et par équivalent adulte, soit 1.580 BIF par jour… »
2. Mon commentaire
a. Est-ce qu’une famille burundaise (qui a quatre enfants par exemple et où papa et maman gagnent ensemble 3.160 BIF par jour) n’est plus pauvre?
b. D’après la Banque Mondiale:
« La faible croissance économique par rapport à la croissance démographique entraine une hausse continue du taux de pauvreté, qui devrait atteindre 87,1 % en 2021 (mesuré en fonction du seuil de 1,90 dollars par jour)… »
https://www.banquemondiale.org/fr/country/burundi/overview#1
Au taux de change officiel de 2.002 BIF pour un dollar américain, les 1.580 BIF valent 0,79 dollars.
Il faudrait encore ajouter:
« Comment peut-on vivre avec 1,90 dollar par jour, où que ce soit ? Pourquoi mettre la barre aussi bas ?
Le seuil de 1,90 dollar par jour, qui rend compte d’une situation d’extrême pauvreté, est calculé à partir des seuils de pauvreté nationaux des 15 pays les plus pauvres de la planète. Il correspond au minimum de ressources dont une personne a besoin pour se nourrir, s’habiller et se loger dans ces pays. Le Groupe de la Banque mondiale et la communauté internationale ont adopté ce seuil afin que l’aide se concentre de toute urgence sur les plus pauvres et de sorte à disposer d’une mesure stable permettant d’évaluer les progrès réalisés dans les différents pays.
Une mesure commune de l’extrême pauvreté est utile, car elle permet d’effectuer des comparaisons internationales, mais ce n’est pas le seul indicateur. Chaque pays détermine son propre seuil national de pauvreté, en tenant compte du contexte et des préférences de chaque société. Nous aidons les différents pays à améliorer leurs capacités pour mesurer la pauvreté de manière précise et cohérente… »
https://www.banquemondiale.org/fr/research/brief/poverty-and-shared-prosperity-2020-reversals-of-fortune-frequently-asked-questions
Mais on nous dit « Come and see Burundi » c’est dommage qu’on va rencontré une population appauvrie sans boulot sans argent!!!
Ne viens pas alors!
@Eric
Le Burundi essaie lui aussi de développer le secteur du tourisme (qui rapporte des milliards de dollars à certains autres pays de la EAC).
C’est normal, car souvent la population burundaise et africaine en particulier ne sait pas qu’il doit travailler fort pour se sortir de cette pauvreté, Il pensait que les occidentaux auront pitié d’eux et les envoyer de la Mane pour les sortir dans leur pauvreté. Au moins c’est positif qu’une grande partie de la population rurale commencer à se prendre en main en travaillant fort. La prochaine étape est de les sensibilisent à régulariser leurs naissances par rapport aux ressources disponible. Et un jour nous pouvons espérer de la prospérité, et pourquoi pas espérer d’un pays envoie de devenir un jour riche!!!!
RÉPONDRE
@Kagabo
« … la population burundaise et africaine en particulier ne sait pas qu’il doit travailler fort pour se sortir de cette pauvreté »
Il semble qu’on t’a fait gober un préjugé que tu as avalé sans mâcher. Il y a des burundais qui passent 12heures sous un soleil de plomb sur des chantiers de construction. Et des pauvres paysans qui passent des journées entières en train de retourner la terre sous une chaleur de 35 degrés à l’ombre. Plus courageux qu’eux tu meures.
C’est normal, car souvent la population burundaise et africaine en particulier ne sait pas qu’il doit travailler fort pour se sortir de cette pauvreté, Il pensait que les occidentaux auront pitié d’eux et les envoyer de la Mane pour les sortir dans leur pauvreté. Au moins c’est positif qu’une grande partie de la population rurale commencer à se prendre en main en travaillant fort. La prochaine étape est de les sensibilisent à régulariser leurs naissances par rapport aux ressources disponible. Et un jour nous pouvons espérer de la prospérité, et pourquoi pas espérer d’un pays envoie de devenir un jour riche!!!!
RÉPONDRE
C’est normal, car souvent la population burundaise et africaine en particulier ne sait pas qu’il doit travail fort pour se faire sortir de cette pauvreté, Il pensait que les occidentaux auront pitié d’eux et les envoyer de la Mane pour les sortir dans leur pauvreté. Au moins c’est positif qu’une grande partie de la population rurale commencer à se prendre en main en travaillant fort. La prochaine étape est de les sensibilisent à régulariser leurs naissances par rapport aux ressources disponible. Et un jour nous pouvons espérer de la prospérité, et pourquoi pas espérer d’un pays envoie de devenir un jour riche!!!!