L’ombudsman burundais a reçu ce 28 mars une forte délégation de chefs religieux musulmans ‘’expérimentés en lois islamique’’ pour régler le conflit qui oppose les deux camps de scheik Haruna et scheik Kajandi.
<doc3450|left>C’est après une correspondance adressée à l’Ombudsman par la Collectivité des mosquées du Burundi, le sollicitant d’intervenir pour trouver les solutions des conflits actuels, que cette réunion a été tenue.
Selon l’Ombudsman, le problème central se situe au niveau de l’incompréhension et de la confusion des statuts de la religion musulmane. Il a donc fait appel aux experts en théologie et en droit islamique en vue de combler les lacunes de ces statuts.
Durant cette réunion, l’Ombudsman a insisté sur le fait que les musulmans du Burundi devaient laver leur linge sale en famille, au lieu d’en référer au ministère de l’Intérieur et étaler leur différend dans les médias.
Il exhorte les responsables religieux sur place de dépasser les détails qui les différencient, comme les appartenances politiques ou ethniques ainsi que les niveaux d’études, pour se concentrer sur les problèmes de la loi islamique : « Un règlement d’ordre intérieur devrait venir bientôt pour compléter ces statuts », promet l’Ombudsman.
A la fin de la réunion, une commission ad hoc a été mise en place. Elle est composée de cinq scheiks expérimentés en théologie et en littérature arabe qui se chargera de combler toute les lacunes se trouvant dans les statuts de la religion musulmane au Burundi.
Vendredi 6 avril est aussi prévue une rencontre d’un cercle plus élargie des délégués de différentes communautés islamiques existant au Burundi. Ils présenteront chacun 3membres les représentants pour analyser les problèmes actuels de l’Islam au Burundi.