Les étudiants de l’Institut supérieur de développement situé dans le quartier 10 à Ngagara se disent désemparés, leur institut fait face à un problème de trésorerie. Sans honoraires, les professeurs prestent de manière irrégulière ce qui prolonge l’année académique, regrettent-ils.
Tout remonte à l’année académique 2014-2015 où cet institut s’est retrouvé dans de ’’sérieux’’ problèmes de manque de moyens pour payer les professeurs.
Comme l’affirme le représentant des étudiants de cet institut, Vital Nzambimana, une année académique peut se prolonger jusqu’à deux ans suite à ces soucis financiers. « Les professeurs refusent de nous donner nos résultats parce qu’ils n’ont pas encore perçu leurs salaires », révèle-t-il.
En plus de cela, les étudiants de l’ISD soulèvent également problème de détournement de leurs frais de stages et de travaux pratiques. D’après ce représentant, depuis 2017, ces étudiants n’ont pas encore fait leurs stages encore moins leurs travaux pratiques, alors que chacun doit s’acquitter d’une somme de 100 mille BIF comme frais de stages ou de travaux pratiques.
« J’ai demandé à notre directeur pourquoi nous ne faisons pas nos stages alors que nous avons payé les frais, il m’a répondu que l’argent que nous donnons est destiné à d’autres fins ».
Les étudiants de l’Institut supérieur de développement demandent aux autorités supérieures de l’Etat de prendre ce dossier en main. Et selon leur représentant, leur cas a été signalé au bureau du ministre de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique et même au bureau du Premier ministre.
Contacté, le ministre de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique, Gaspard Banyankimbona, indique que cet Institut supérieur de développement a été suspendu depuis 2018. Même une ordonnance ministérielle portant suspension définitive de cet institut est sortie au courant de cette semaine dernière, ajoute-t-il.
Le ministre en charge de l’Éducation nationale ajoute que les dossiers des étudiants de l’ISD seront gérés par son ministère. Cet institut comptait plus de 600 étudiants et chaque étudiant payait 400 mille BIF par an.
chers étudiants , chers parents, éviter ces universités ou instituts escrocs qui s’improvisent et qui dégradent l’enseignement supérieur burundais ! Actuellement par exemple tout le monde vous dira qu’il est licencié en Economie en Droit ; Ingénieur informaticien; en Génie civil etc. Soyons sérieux!
Pensons plutôt à l’entreprenariat; au business; les diplômes octroyés par ces facultés improvisées ne serviront à rien! !