Après la signature par leurs responsables d’un acte d’engagement, ces deux stations ont de nouveau repris timidement ce mardi 1er mars leurs programmes.
La direction d’Isanganiro dément toute idée de rouler pour le pouvoir. Samson Maniradukunda, directeur a. i se défend : «La ligne éditoriale est la même. L’association qui a créé la radio n’a pas changé. Les journalistes sont les mêmes. Ceux qui pensent que la radio serait est ’’nyakurisée’’, nous jugerons par nos émissions et journaux».
Nestor Bankumukunzi, ministre de la Communication promet un ‘’’appui institutionnel’’ à cette radio appartenant à l’Association Ijambo. «Les portes de mon bureau sont toujours ouvertes à vous monsieur le directeur aussi longtemps que vous avez besoin de moi», a-t-il dit avant de quitter la Radio Isanganiro pour la REMA FM.
Les journalistes venaient de terminer leur toute première conférence de rédaction depuis 10 mois quand le ministre Bankumukunzi a débarqué. Il a effectué avec le directeur a. i l’inspection des lieux : des impacts de balles sont visibles un peu partout, les écrans des ordinateurs ont été percés, les vitres de portes ont été cassées, la baie vitrée du studio principal n’a pas été épargnée.
Malgré cette scène, tout le personnel de la radio Isanganiro dont les journalistes se félicitent de la reprise des émissions. Les antennes ont été ouvertes aux environs de 7h30 de ce mardi.
Pour Joseph Nsabiyabandi, c’est la joie mais en demi-teinte : «Nous serions plus qu’heureux si les autres médias indépendants détruits reprenaient eux aussi comme nous». Et Evariste Nzikobanyanka, secrétaire de rédaction de la radio Isanganiro de renchérir : «Nous commençons à travailler mais nous avons un sérieux problème d’électricité, nous sommes sur un groupe électrogène».
Signalons que trois radios restent interdites d’émettre au Burundi avant la fin des enquêtes sur leur rôle présumé dans le coup d’Etat manqué du 13 mai 2015. Il s’agit de la RPA, de Bonesha FM et de la radio télé Renaissance.
Allez-y Isanganiro,sans doute vous allez faire quelque chose pour notre pays muri iyi climat turimwo ,specialement mufashe les jeunes guca ubwenge bige kubana mumahoro.N’ ukuganira navyo bizokunda »Inama isumba ingimba »
Tous les gens qui ne souhaitent que du mal pour le Burundi seront vaincus au nom de Jesus Christ!
@Iwacu: comment se fait-il que le titre de l’article parle de REMA FM et que les mots REMA FM ne se rencontrent plus dans l’article? Ou bien il fallait, dans le corps de l’article, developper le cas de REMA FM aussi, ou bien ne pas la mentionner dans le titre de l’article. C’est mon clein d’oeil à vous. Sinon, comme ça , ce n’est pas équilibré. Si vs ne l’aviez pas mentionnée dans le titre, là ça va. Le lecteur ne penserait même pas à elle. Mais après avoir vu le titre et lu l’article, un lecteur pourrait dire que vous mentionnez/parlez de REMA FM tout en pensant à Isanganiro, ce qui singifie pencher vers la dernière.
hahaha! Reka basha kuduhenda!! Le journaliste Nzikobanyanka Evariste muze murabe ko asubira gutohoza no gushikiriza inkuru kubwicanyi buriko buraba!!!
Une radio privee libre, neutre avec le 3 em mandat? Pas facile d’y croire. Le temps ne va pas tarder a prouver si j’ai tord ou pas. Au moins, ces journalistes ont du travail, et qui sait, une suprise toujours?????
Espérons qu’ ils ne vont plus collaborer avec les putchistes
la ferme!
Menteur et ennemi de la verite que tu es! Collaborer…et puis etre pardone par le DD? Cela n’existe pas!
On se souvient que la diffusion d’Isanganiro a été interdite, sans raison, à l’intérieur du pays le 28 avril 2015, bien avant les destructions du 14 mai.
Cette diffusion est-elle rétablie sur l’ensemble du territoire ? Cette information nous serait utile. De même que le texte « d’engagement » signé par ses responsables. Est-il conforme à la loi ?