A l’occasion de la journée internationale de la non-violence, l’Initiative pour la Promotion et la Consolidation de la Paix (IPROCOP) a organisé, ce 2 octobre, une conférence dans les enceintes de King’s Conference Center.
Quel était l’objectif de cette conférence ?
Primo, nous avons organisé cette conférence pour nous joindre au monde et montrer qu’au Burundi, il ya beaucoup de personnes qui soutiennent cette philosophie de non violence, malgré les tensions observées ces derniers jours entre des jeunes affiliés aux partis politiques. Secundo, c’est pour sensibiliser différentes composantes de notre société, surtout les jeunes contre les actes de violences à travers des messages forts, l’écriture etc. Nous voulons éradiquer cette culture d’intolérance chez les jeunes et nous devons envisager un Burundi sans violence.
Est-ce que les messages de paix suffisent ?
Nous voulons prochainement lancer des clubs de paix dans toutes les écoles secondaires pour accompagner ces messages de paix. Notre jeunesse doit apprendre et intérioriser la tolérance d’opinions et des idées divergentes. Dans ces clubs, les jeunes pourront apprendre à différencier les messages pour ne pas tomber dans le piège de la violence comme par le passé. Ils pourront aussi apprendre comment extérioriser leurs idées sans passer par la violence mais par la résolution pacifique des conflits.
Ne pensez-vous pas crier dans le désert au regard de la tension que vous évoquiez tantôt entre les jeunes ?
Ce combat constitue un grand défi dans des pays post-conflits comme le nôtre, mais la non-violence ne signifie pas la passivité. C’est pourquoi on ne doit pas laisser le terrain à ces jeunes qui recourent à la violence en cas de conflit. Celui-ci est naturel. Les gens doivent apprendre à le gérer pacifiquement. Nous lançons ces messages de paix à l’endroit des jeunes tout en espérant qu’à long terme la situation changera.
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La journée internationale de la non-violence est célébrée le 2 octobre, jour anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi, chef du mouvement pour l’indépendance de l’Inde et pionnier de la philosophie et de la stratégie de la non-violence active. En vertu de la résolution de l’Assemblée générale du 15 juin 2007, la journée internationale de la non-violence est l’occasion de « diffuser le message de la non-violence, notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation ». La résolution réaffirme « la pertinence universelle du principe de non-violence » et souhaite « favoriser une culture de paix, de tolérance, de compréhension et de non-violence. »
Ces clubs de paix que vous voulez initier dans toutes les écoles secondaires, instaurez-les par contre sur toutes les collines et quartiers du Burundi où s’entassent des jeunes désoeuvrés susceptibles d’être enrôlés dans toutes sortes de violences et en être victimes aussi. Et pourquoi pas ne pas aussi s’associer à ces mêmes étudiants du secondaire déjà bein encadrés pour qu’ils vous aident à opérer vos clubs de paix auprès de ces jeunes plus nécessiteux qu’eux évidemment. Les grandes vacances constitue un moment propice pour ces étudiants profitez-en alors pour une plus large sensibilisation!…