Le commissaire Général adjoint de l’OBR l’a précisé ce 27 novembre lors d’une rencontre organisée par l’Office Burundais des Recettes avec les médias. A cette occasion, d’autres questions ont été soulevées …
<doc6301|right>« Pour les mandataires politiques qui jusqu’à présent ne paient pas l’impôt professionnel sur le revenu, l’OBR continue à donner son avis technique pour que les lois changent dans le sens de permettre un civisme fiscal compris et accepté par tous », indique Domitien Ndihokubwayo, commissaire général adjoint de l’OBR. Tout en précisant que la majorité des hauts dignitaires sont exonérés par des lois spécifiques, ce commissaire adjoint explique que ces mêmes lois doivent d’abord changer pour qu’ils s’acquittent du paiement de l’impôt. Cette autorité de l’OBR reste optimiste : « Nous espérons que demain ou après, le gouvernement tiendra compte de nos avis dans les lois en cours de révision. »
Quant à la question de l’Aprodh, pour qui ses comptes bancaires ont été récemment fermés à cause des arriérés de 59 millions de Fbu d’impôts, le commissaire adjoint explique que son office a respecté les procédures de recouvrement. « Les comptes de l’Aprodh n’ont pas été fermés à son insu. Il a été avisé à maintes reprises », précise M.Ndihokubwayo. De surcroît, elle a confirmé la réception de toutes les correspondances qui lui ont été adressées », accuse le commissaire adjoint. Les procédures concernent d’abord la contrainte, le commandement et enfin le recouvrement forcé.
Et pour la préoccupation de savoir si l’OBR parvient à faire rentrer tous les impôts et taxes qu’il est sensé de collecter, le numéro deux de l’OBR est sincère. « Compte tenu des moyens techniques, humains et financiers dont dispose l’OBR, nous pouvons dire qu’il y a des contribuables qui échappent à l’action de l’OBR. Mais, nous sommes en train de travailler pour que chacun paie son dû au trésor public. »
A cette séance d’échanges, le directeur des Technologies et de l’Information à l’OBR, Aimé Nzoyihera, a annoncé que l’office compte construire ses propres bureaux. Ces futurs locaux rassembleront le gros des services de l’office. Ils offriront, entre autres, un service rapide aux contribuables, une communication meilleure et plus transparente, un renforcement dans la lutte contre la corruption etc. Et de conclure : «Il n’y aura plus de mur entre les différents services, et chacun pourra voir ce que son collègue fait à côté», indique toujours ce directeur des Technologies de l’information.