Ce lundi 13 février à Roca Golf Hôtel, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a présenté les résultats d’une étude centrée sur « Analyse stratégique de la participation du Burundi dans les différents groupes d’intégration régionale : défis et opportunités ». <doc3002|left>Selon J.S. Soanorondriaka Andriamamonjiarison, consultante qui a mené l’étude, « au moment de la mondialisation, le Burundi ne peut pas faire cavalier seul ». Cependant, signale-t-elle, le Burundi doit cibler des organisations qui apportent un bénéfice sur le pays. « Appartenir à plusieurs organisations régionales ou sous-régionales, être un pays enclavé, être un marché d’exportations pour les autres pays, la pression démographique, les problèmes de sécurité et l’accès limité aux ressources », tels sont les grands défis dont le Burundi doit faire face pour que son intégration atteigne des résultats palpables selon les résultats de l’analyse. D’après Hafsa Mossi, Ministre à la présidence chargée des Affaires de la Communauté Est-Africaine, appartenir à beaucoup d’organisations entraine la dispersion des efforts en termes de contributions, de réunions et de suivi. Pour elle, vaut mieux participer dans peu d’organisations où le suivi est très efficace avec des résultats palpables. Des opportunités ne manquent pas. D’après les résultats de l’analyse, le Burundi possède des potentialités naturelles énormes comme le lac Tanganyika, qui, bien exploité, peut constituer un milieu touristique très important. Il a un climat stable et un milieu physique favorable aux activités agropastorales. Le Burundi peut aussi développer le secteur industriel par la promotion du secteur privé. Selon la même analyse, le Burundi doit tout faire pour amener la République Démocratique du Congo (RDC) à entrer au sein de la Communauté Est Africaine en vue de gagner ce grand marché.