Alors que le secteur minier est au cœur des ambitions économiques du Burundi, plusieurs questions restent en suspens notamment la construction d’une raffinerie. Dans cet entretien, le porte-parole du ministère de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines fait le point sur les avancées et les perspectives du secteur minier burundais.
Quels types de minerais trouve-t-on au Burundi ?
Les différents types de minerais sont des métaux : or, lithium, 3Ts (coltan, cassitérite et wolframite), nickel et ses minerais associés (fer, cobalt, cuivre, platine, etc.), terres rares, fer, titane, vanadium et les minerais non métalliques : phosphate, carbonatite, kaolin, calcaire, feldspath, tourbe, …
Le site de Gakara, riche en terres rares, est-il encore fermé ? Quel est le manque à gagner lié à la suspension de l’extraction minière ?
Concernant le site de Gakara, on ne peut pas s’attarder sur le manque à gagner à l’heure actuelle. Le plus important à savoir aujourd’hui est que le gouvernement, à travers le ministère de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines, est en train d’accélérer les renégociations avec la société Rainbow International Ressources dans un esprit gagnant-gagnant pour le redémarrage des activités minières (exploitation, traitement, concentration et commercialisation) de ce site.
Quelles sont les coopératives agréées dans le cadre du nouveau Code minier ?
Avec la promulgation du nouveau code minier, des coopératives minières y ont adhéré. Mais il faut faire la distinction entre les coopératives minières et les sites d’exploitation minière. Nous avons actuellement environ 230 sites miniers, et une coopérative minière peut détenir plus d’un site.
Qu’en est-il des mesures limitant la fraude ?
Les mesures limitant la fraude minière sont notamment : le renforcement de la collaboration entre l’OBM, l’administration locale, les agents de sécurité et la population ; la vulgarisation des textes légaux et réglementaires régissant le secteur minier ; le suivi du respect des prix concurrentiels lors de la vente des minerais ; et la poursuite de la traçabilité des minerais depuis la mine jusqu’au comptoir d’exportation par l’OBM.
À quand la construction d’une raffinerie de minerais promise par le président de la République ?
La construction d’une raffinerie dépend de la production suffisante des minerais à traiter. Nous sommes en train de mettre en place les prérequis pour sa construction, tout en suivant l’évolution de la production de cassitérite au cours de l’année 2025 sur le territoire burundais, pour garantir son bon fonctionnement.
Lors de l’émission publique précédente, le secrétaire et porte-parole du Gouvernement a indiqué que l’extraction minière va résoudre le problème des devises au Burundi. Quelles sont les stratégies mises en place pour développer ce secteur minier ?
Le renforcement des mécanismes de suivi de toutes les activités minières, depuis la mine jusqu’à l’exportation, notamment par la mise en œuvre du mécanisme régional de certification qui consiste en une traçabilité des minerais ; l’augmentation du personnel de l’administration des mines au niveau des cinq antennes régionales du Burundi ; la sensibilisation de toutes les parties prenantes, y compris les exploitants, les exportateurs, l’administration locale, la population ainsi que les agents de la sécurité publique.
Tout cela va permettre de minimiser les risques de fraude et de suivre convenablement les procédures de rapatriement des devises. De plus, après la réunion tenue à l’endroit de tous les exploitants miniers, un grand nombre d’entre eux s’est engagé sur une production mensuelle. Les sanctions prévues par le Code minier seront appliquées à ceux qui ne respecteront pas leur engagement.
Et les demandes des sociétés minières pour effectuer des recherches géologiques et minières sont en cours de traitement, et les séances de renégociation avec les sociétés d’exploitation suspendues sont en cours.
L’augmentation de la production permettra d’obtenir de bons contrats de vente et les recettes entreront dans le trésor public.
Propos recueillis par Unique-Yvette Irakoze
« Les différents types de minerais sont des métaux : or, lithium, 3Ts (coltan, cassitérite et wolframite), nickel et ses minerais associés (fer, cobalt, cuivre, platine, etc.), terres rares, fer, titane, vanadium et les minerais non métalliques : phosphate, carbonatite, kaolin, calcaire, feldspath, tourbe, … »
ET PUIS PAS UNE GOUTTE D’ESSENCE A TRAVERS LE PAYS DEPUIS DES ANNEES! LA HONTE NE TUE PLUS
« Les différents types de minerais sont des métaux : or, lithium, 3Ts (coltan, cassitérite et wolframite), nickel et ses minerais associés (fer, cobalt, cuivre, platine, etc.), terres rares, fer, titane, vanadium et les minerais non métalliques : phosphate, carbonatite, kaolin, calcaire, feldspath, tourbe, … »
Le porte-parole du ministère classe la tourbe dans les minerais! Pourrait-on ainsi dire qu’une tourbière est une mine?
La tourbe est de la matière organique fossilisée. Elle est souvent utilisée à la place du charbon pour cuisiner, particulièrement par l’armée.
Jewe maze kumva ubuhamya bw’uwitwa Edouard Nzambimana kubiraba ingene MAFIA yacakiye igisata c’Ubutare, kandi uravye ingene n’igisata c’ubutungane kidakora neza mu Burundi, kandi uravye aya ma renegociation des contrats miniers atigera ahera, NTACIZERO MFISE KO IGISATA C’UBUTARE KIZOTEZA IMBERE IGIHUGU C’UBURUNDI.
None nka cooperative (ikukira igihangange?) iterekana uko ubutare ironka bushirwa kw’isoko, NONE NI KUKI IBIKORWA VYAYO BITOHAGARIKWA, n’abayirongoye bagakurikiranwa n’ubutungane pour des crimes economiques.
https://www.youtube.com/watch?v=2Dd_irNpKM0&t=2367s