Le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique a suspendu l’exportation de l’huile de palme et ses produits dérivés. Les commerçants locaux acclament cette décision.
« Nous savons que le palmier à huile est une plante saisonnière. Elle est plus productive aux mois de septembre et d’octobre. Mais le fait que le peu qu’on a, soit exporté à l’étranger cela fait partie des causes de sa pénurie. Je me réjouis alors de cette décision », a fait savoir une commerçante d’huile de palme au marché de Jabe.
Une pénurie d’huile de palme s’observe depuis quelques temps, jusqu’à en arriver à la hausse des prix. Le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique affirme, dans une correspondance datée du 28 mai que cela est dû à l’exportation de ce produit : « Ces derniers temps nous avons remarqué que l’huile de palme et ses produits dérivés connexes se font de plus en plus rares sur les marchés locaux, suite aux commerçants qui exportent ces produits au profit des pays frontaliers créant ainsi une pénurie au niveau du marché interne »,peut-on lire dans cette correspondance.
Apres avoir expliqué que cela causait préjudice à l’économie nationale et au bien-être de la population, le ministre a suspendu l’exportation de ce produit jusqu’à nouvel ordre. Une mesure appréciée par les commerçants : « Cette décision nous a plu. Pourquoi nourrir les étrangers alors que nous aussi on en a besoin ? », s’est demandé un commerçant qui s’approvisionne en huile de palme au marché de Rumonge.
Suite à cette mesure interdisant l’exportation de ce produit de première nécessité, ces commerçants espèrent que d’ici le mois d’août le problème de pénurie d’huile de palme sera résolu.