D’après le directeur général du Bureau national de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN), la mesure d’interdire l’utilisation des emballages de récupération reste irrévocable. C’est après avoir constaté que ces dernières sont toujours présentes sur le marché. Dans une conférence de presse animée ce 14 mars, Le DG du BBN a exigé que tout emballage en bouteille plastique d’usage unique soit retiré du marché d’ici la fin du mois de mars.
« Depuis le 26 février 2023, on avait déjà commencé à avertir les commerçants d’essayer de bannir ces emballages de récupération », a fait savoir Sévérin Sindayikengera, DG du BBN. Et de déplorer le non-respect de la mesure de bannir l’utilisation des bouteilles d’eau en plastique.
La direction du BBN a ordonné que toute bouteille de récupération soit retirée du marché d’ici fin mars. Et de préciser qu’aucune autre période ne sera ajoutée.
« Nous demandons à toutes les parties prenantes à s’impliquer à ce qu’à la fin de ce mois de mars, on ne trouve plus ces bouteilles de récupération au marché », a souligné Sévérin Sindayikengera. Et d’ajouter que les bouteilles de récupération devront être collectées pour retourner chez les fabricants.
Le DG du BBN a par la suite révélé que de nouvelles bouteilles d’emballages vont bientôt être introduites sur le marché. « Nous avons demandé aux usines de transformation de fabriquer d’autres bouteilles sans marque ni étiquette pour remplacer ces emballages de récupération ».
Des emballages contestés par les commerçants d’huile. D’après eux, ces emballages coûtent cher et elles sont fragiles.
Sévérin Sindayikengera a confié que l’utilisation de ces nouvelles bouteilles est provisoire. « C’est une alternative utilisée pour récupérer les bouteilles en plastique d’usage unique en attendant l’introduction des bouteilles en verre »
La mesure d’interdire l’utilisation des bouteilles de récupération avait été prise en août 2022. Les usines de transformation avaient eu un délai de six mois pour avoir écoulé leurs stocks de ces bouteilles de récupération.
Ces changements sont très importants pour l’hygiène et la santé, mais, même ce patron BBN, son regard c’est comme si lui-même semble pessimiste à l’application effective de cette mesure parce qu’il sait qu’il n’y a jusque-là pas d’alternative viable à coût acceptable par les usagers.