La situation des populations vivant dans les zones inondées suite aux crues de la Rusizi et à la montée des eaux du Tanganyika est très déplorable, un constat amer dressé par le président de l’Olucome Gabriel Rufyiri. D’après lui, des mesures s’imposent dans l’urgence. Un appel lancé dans sa visite effectuée ce 16 avril dans la zone de Gatumba, sur le port de Bujumbura et dans les quartiers de Kinindo Ouest où les dégâts causés par les inondations sont énormes.
« Si les écoles sont dans l’eau, les centres de santé, les églises et les marchés, de même, qu’est qui reste ? », s’est lamenté Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, l’Observatoire de lutte contre la Corruption et les Malversations économiques.
Dans les localités de Gatumba, le quartier Kinindo Ouest et sur le port de Bujumbura, la situation est alarmante. Le niveau des eaux ne cesse de monter. Les gens ont abandonné leurs maisons inondées, d’autres sont en cours de déménagement.
D’après le président de l’Olucome, il est temps que le gouvernement sorte de son silence et décrète un état d’urgence. « Nous ne voulons plus voir le Conseil des ministres se réunir sans cette question sur les inondations ».
Il a ajouté également que des mesures imposantes doivent être prises dont la délocalisation urgente des ménages se trouvant dans les zones inondées ainsi qu’un rassemblement des partenaires du Burundi pour venir en aide à ces populations « C’est au gouvernement de prendre cette mesure de les délocaliser, car les gens à eux, je ne pense pas qu’ils aient les moyens de le faire ».
Cependant, l’Olucome regrette des difficultés dans l’exécution des politiques publiques, surtout au niveau de la politique de prévention des risques.
Gabriel Rufyiri, président de cet observatoire demande une considération des avis proposés par des experts. « Personne n’est expert en tou.
« Il faut des experts pour donner des directives et les politiciens ne pourront que les exécuter. Sinon, nous continuerons à assister à de telles situations », propose-t-il.
De surcroit, Gabriel Rufyiri dénonce une violation des politiques publiques, en particulier le non-respect du Code de l’Eau stipulant qu’il faut construire à 150 m du littoral du lac Tanganyika et 25 m de part et d’autre des rives de ses affluents qui traversent la ville de Bujumbura. Il suggère que les ménages vivant dans ce périmètre soient eux aussi délocalisées.
Depuis la montée des eaux de la rivière Rusizi, cinq personnes sont déjà mortes dévorées par des crocodiles
Personne ne viendra au secours des africains.Que l’Afrique apprenne à se prendre en charge peu importe le niveau des défis.
@Prof
Moi aussi j’allais dire la meme chose. Meme dans le passe, le Burundi ne recevait pas toute l’aide qu’il demandait.
Et puis, d’autres pays sont en difficulte. Par exemple, pour le moment il y a de graves inondations dans plusieurs regions de la Tanzanie (Arusha, Pwani (Riviere Rufiji), Katavi), aux Etats Arabes Unis (Dubai).
La communaute internationale n’arrive pas a nourrir les refugies/deplaces internes en Republique Democratique du Congo (Province du Nord Kivu), au Soudan, a Gaza (Moyen Orient),…