« Assister dans l’urgence les habitants de Gatumba », tel est l’appel lancé par le parti Frodebu, le mercredi 24 avril 2024 à travers un communiqué sorti le même jour.
D’après ce parti, la population de Gatumba est dans la détresse. Et ce après les inondations qui ont détruit leurs maisons, les écoles, les infrastructures sanitaires, etc. « Les gens n’ont pas où aller. Ils sont sans-abris, sans assistance », lit-on dans le communiqué signé par Patrick Nkurunziza, président du Frodebu.
Le parti juge que même si l’Etat s’est déjà exprimé sur cette catastrophe, cela reste insuffisant. « Le parti Frodebu trouve que le gouvernement du Burundi est en train de trainer les pieds pour assister ces habitants de Gatumba. »
Le gouvernement devait agir vite pour sauver les victimes des inondations qui sont, selon le Frodebu, aujourd’hui considérés comme des orphelins. « Ne pas assister ces populations de Gatumba dans l’immédiat n’honore pas les dirigeants du pays. Demain sera trop tard. », insiste le Frodebu
A ces sinistrés, le Frodebu leur demande de rester optimistes et de ne pas être emportés par la colère.
D’après ce parti, la population de Gatumba est dans la détresse. Et ce après les inondations qui ont détruit leurs maisons, les écoles, les infrastructures sanitaires, etc. « Les gens n’ont pas où aller. Ils sont sans-abris, sans assistance », lit-on dans le communiqué signé par Patrick Nkurunziza, président du Frodebu.
Le parti juge que même si l’Etat s’est déjà exprimé sur cette catastrophe, cela reste insuffisant. « Le parti Frodebu trouve que le gouvernement du Burundi est en train de trainer les pieds pour assister ces habitants de Gatumba. »
Le gouvernement devait agir vite pour sauver les victimes des inondations qui sont, selon le Frodebu, aujourd’hui considérés comme des orphelins. « Ne pas assister ces populations de Gatumba dans l’immédiat n’honore pas les dirigeants du pays. Demain sera trop tard. », insiste le Frodebu
A ces sinistrés, le Frodebu leur demande de rester optimistes et de ne pas être emportés par la colère.
Un site de délocalisation déjà identifié selon le gouvernement
Répondant aux questions des journalistes le 17 avril 2024, Martin Niteretse, ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique avait signalé qu’on a déjà demandé aux gens de Gatumba de vider les lieux.
« L’eau n’a pas de pitié. Quand elle envahit, personne ne peut l’arrêter sauf la prière qui peut la faire reculer », avait-il souligné, notant que certains sinistrés avaient même reçu des frais de loyer pour trois mois afin d’aller chercher des maisons ailleurs où ils peuvent vivre tranquillement. « Mais, beaucoup n’ont pas préféré partir.
Ils sont restés là. On dirait qu’il y a un aimant qui les attire vers là alors qu’ils ont des problèmes », avait-il déploré.
Et de signaler que petit à petit, les gens ont commencé à comprendre que Gatumba est inhabitable. « Nous, nous n’avions pas voulu user de la force. Car, si c’était le cas, nous l’aurions déjà fait mais nous avons préféré passer par leur faire comprendre que cette zone est invivable même s’ils s’y accrochent. »
A cette occasion, M.Niteretse a annoncé qu’on a déjà identifié un espace non lointain, dans les Mirwa, pour que ces déplacés de Gatumba y construisent des maisons et vivent tranquillement sans craindre que demain ou après-demain, l’eau va les envahir. « On ne peut pas bloquer l’eau. Le mieux c’est de vider les lieux et revenir après avoir constaté qu’il n’y a plus de grand risque.»
Selon le ministre Niteretse, il s’agit d’un espace d’une dizaine ou d’une vingtaine de hectares repérés en commune Mubimbi de la province de Bujumbura. Il avait ajouté que d’autres espaces étaient en train d’être identifiés et que c’est pour cette raison qu’un communiqué conjoint avec le bureau du Système des Nations-unies au Burundi a été sorti.
[Insérer le lien de l’article sur le communiqué conjoint] « Nous sommes en train de mobiliser des moyens pour leur construire des maisons selon les fonds dont nous disposons. Ceux qui ont les moyens peuvent contribuer financièrement.»
La transparence dans la gestion des fonds
Interrogé sur le montant déjà utilisé, M.Niteretse répondu qu’on n’a pas fait des calculs exacts. « Mais, les moyens ont été bien utilisés dans la transparence. Il y avait un comité de coordination comprenant même des partenaires comme OIM, Pnud et bien d’autres. Il existe aussi une Plateforme qui rassemble les ministères sectoriels. Je ne peux pas dire que les fonds ont été suffisants. C’était juste quelques actions mais aujourd’hui, nous sommes en train de voir comment mobiliser des fonds suffisants pour qu’il n’y ait plus une autre perte en vies humaines »
M. Niteretse avait fait observer que les animaux sont aussi devenus une autre menace : « Il y a des crocodiles qui s’attaquent aux gens à Gatumba. Les hippopotames ont déjà tués cinq personnes. Nous demandons aux gens de ne pas s’approcher de l’eau. »