Suite à la montée des eaux du lac Tanganyika et les fortes pluies de ces derniers jours, les écoles fondamentales Mushasha et Kinyinya sont inondées. Les enseignants et les écoliers vivent un calvaire.
« Notre établissement est au milieu des eaux, d’un moment à l’autre il peut s’affaisser et causer des dégâts », craint un élève de l’Ecofo Mushasha I interrogé.
Ces infrastructures publiques ne sont pas à l’abri. Les Ecoles fondamentales de Mushasha et Kinyinya sont inondées. Les cours continuent, même si les eaux du lac sont devant les portes, ils doivent patauger pour y accéder.
Les élevés de l’Ecofo Mushasha II ont déjà quitté les lieux. Toutes les salles de classes sont remplies d’eau. Aujourd’hui c’est une école privée appelée Caritas qui les a prêtés une salle pour pouvoir étudier : « Ceux de l’école Caritas étudient les avant-midis et nous de l’Ecofo Mushasha II, les après-midis », explique un élève de l’Ecofo Mushasha II.
L’Ecofo Mushasha I se trouve juste en face de celui de Mushasha II et elle est toujours fonctionnelle. Mais rien n’est moins sûr, l’eau a déjà envahi la cour.
Pour accéder aux salles de classe, une passerelle a été aménagée à l’aide des sacs remplis de sables : « S’il continue de pleuvoir nous aussi nous serons obligés de quitter cet établissement. Les eaux ont envahi la cour de récréation et les latrines. Pour se soulager on doit se déplacer et utiliser celles des maisons se trouvant tout près de l’établissement, les élèves étudient dans des mauvaises conditions », fait savoir Juma Mugozi, maître responsable de l’Ecofo Mushasha I.
Celui de l’Ecofo Kinyinya II baigne dans les eaux noirâtres. Et quelques animaux aquatiques se sont déjà invités. Cette situation vient de durer toute une année. Et rien n’est encore fait.
Suite aux fortes pluies, l’eau ne cesse de monter : « L’eau a commencé à surgir de nulle part, et à cause de cette pluie l’eau est montée jusqu’à envahir 3 salles de classes et la salle de direction, pour le moment, je me demande où on en sera les jours qui viennent, parce que l’eau n’arrête pas de monter», demande la maîtresse responsable de Kinyinya II.
Les deux responsables demandent aux personnes habilitées de canaliser ces eaux et de trouver la solution à ce problème d’inondation.