Entre 2014 et 2023, le Burundi a enregistré une baisse globale de 0,3 point dans l’indice de gouvernance, passant d’un score de 41,7 à 41,4, comme l’indique le rapport de l’Indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (IIAG). Sur 54 pays, le Burundi est passé de la 40è à la 43è place. Le Gouvernement burundais se justifie et minimise cette ’’petite chute’’.
Le porte-parole du gouvernement burundais, Jérôme Niyonzima explique que, si le Burundi a passé, selon ce rapport, de la 40ème à la 43ème place, c’est plutôt un « recul » non alarmant.
« Les institutions en place ont dû passer le gros du temps à pacifier le pays et ramener la confiance du Burundi dans le concert des Nations », justifie-t-il.
Selon lui, la méthodologie appliquée dans l’élaboration dudit rapport accuse des lacunes majeures, tant qu’elle ne révèle pas les sources qui ont été consultées pour la production des chiffres présentés.
« Au niveau du contenu, c’est juste une question de contexte qu’il faut comprendre. Nul n’ignore que la période couverte par le rapport a été frappée en grande partie par le cauchemar de 2015 et ses conséquences dont les effets tardent à s’effacer », explique Jérôme Niyonzima.
Le porte-parole du Gouvernement ajoute également que le climat malsain qui s’est installé depuis 2014 en passant par 2015 et 2016… avec comme conséquence l’instabilité politique qui a débuté par un mouvement insurrectionnel pour culminer par un coup d’État manqué, suivi par le retrait des partenaires au développement, a été très difficile à gérer à la veille de ces échéances électorales, pendant ce grand rendez-vous et au lendemain de cette période.
« Parmi les multiples mesures prises par le gouvernement pour renforcer la bonne gouvernance, il y a lieu de citer notamment le rassemblement des Burundais autour d’un idéal commun, à savoir les 22 objectifs de la Vision du Burundi : pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 », a fait savoir le porte-parole du Gouvernement burundais.
Pour Jérôme Niyonzima, la prise de conscience que le développement du pays ne proviendra pas de l’aide extérieure a permis aux Burundais d’organiser avec succès les élections de 2018 et de 2020 sans aucun appui extérieur.
« Aujourd’hui, les Burundais s’acquittent de leurs devoirs civiques, de la base au sommet, pour assoir une gouvernance participative dans un Burundi où tout le monde a sa place au soleil », soutient le porte-parole du Gouvernement burundais.
Bonne chance !
Suivez plutôt les propositions de M.Rufyiri à propos de la bonne gouvernance. Si non les excuses de ne pas bien gouverner seront toujours trouvées.
Je serais curieux de connaître Les 11 pays classés derrière le Burundi ??? Quand le porte parole parle du « cauchemar de 2015 » se réfere t IL au putsh manqué ou à Celui réussi du 3 ème Mandat ?
@ Claypton
Dans cette liste on peut aussi inclure le putsch réussi en 2020,en faveur du cndd fdd à travers le vol des élections présidentielles.