Jeudi 26 décembre 2024

Politique

Pierre Nkurunziza se réjouit des trois premières années de son second mandat

Après trois ans de son second mandat de cinq ans, le président de la République a adressé un discours à la nation ce 26 août. Revue des grandes lignes d’un discours résolument positivif.

Trois ans des cinq de son second mandat, Pierre Nkurunziza a tenu un discours à la nation, ce 26 août ©Iwacu
Trois ans des cinq de son second mandat, Pierre Nkurunziza a tenu un discours à la nation, ce 26 août ©Iwacu

Avant tout, il a été question du pas « appréciable franchi dans l’attachement aux valeurs démocratiques. » Car, dorénavant, « le pays est dirigé par des hommes et des femmes élus par le peuple dans une compétition multipartite de projets et programmes. Ceux qui se sont montrés capables sont reconduits, tandis que les incapables se voient remplacés par le peuple et par la voix des urnes », déclare Pierre Nkurunziza.

Ensuite, le discours est inévitablement revenu sur la situation sécuritaire, « bonne sur toute l’étendue du pays », la preuve étant que « la population vaque paisiblement à ses activités quotidiennes et jouit de sa liberté de mouvement. »
Et au numéro un du pays de remercier l’administration à tous les niveaux, les forces de défense et de sécurité, les comités de sécurité de la population et la population elle-même qui neutralisent les groupuscules de criminels et autres malfaiteurs : « Maintenant, on peut circuler, partout dans le pays, à toute heure », précise-t-il.
Et c’est grâce à cette expérience que la communauté internationale a placé sa confiance dans le Burundi pour lui confier des missions de maintien et d’imposition de la paix comme en Somalie, Soudan, Côte d’Ivoire, Haïti et bientôt au Mali et en République Centre Africaine,…

Question économie, impossible d’éviter le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté II et ses orientations majeures reprises par le gouvernement, notamment à travers les travaux communautaires. Et à Pierre Nkurunziza de citer la construction des écoles, des centres de santé, des hôpitaux, des villages, des infrastructures hydro-électriques, des routes, des stades, des terrains de jeu, des bureaux administratifs, etc. Sans oublier, mentionne-t-il, la distribution d’eau potable aussi bien dans les centres urbains qu’à l’intérieur du pays.
Côté agriculture, le chef de l’Etat note une certaine démotivation dans l’entretien des cultures d’exportation (café, coton,…) qui assurent la rentrée des devises : « Nous sensibilisons la population à redynamiser ce secteur, mais aussi à s’atteler aux cultures vivrières et à la pratique d’un élevage moderne, explique-t-il. Le gouvernement, en subventionnant à 60% l’achat de l’engrais chimique, veille à ce que les prix restent abordables. »

Le président de la République n’a pas oublié de se réjouir du climat des affaires qui prévaut au Burundi : « La facilitation pour les investisseurs d’apporter leurs capitaux chez nous et d’y créer des entreprises se poursuit et il va bon train. En 2011, nous sommes passés de la 181ème place à la 159ème sur les 185 pays dans lesquels des enquêtes ont été menées dans le domaine économique. En 2012, le Burundi s’est attribué la 7ème place parme les dix premiers pays réformateurs. Il se classe 5ème en 2013. »

En ce qui concerne la mise en place de la Commission Vérité et Réconciliation, Pierre Nkurunziza a indiqué qu’il est impossible que l’an 2013 ne s’achève sans que la loi, portant création et organisation, ne soit votée et adoptée : « La mise en place des institutions de justice transitionnelle marquera le couronnement du processus de paix au Burundi, convenu dans les accords de paix et de cessez-le-feu », indique-t-il.
Il a également mentionné que la rencontre, à Kayanza, des représentants des partis politiques et des organisations de la société civile, s’est bien déroulée. Des observations pouvant faire objet d’amendement de la loi électorale ont été bien notées, affirme le président de la République. De même pour les États-généraux sur la justice tenus à Gitega : « Tous ces amendements devront passer par le processus législatif, moyennant une analyse préalable des institutions habilitées. »

Le chef de l’Etat a tenu à remercier les personnes qui ont contribué à redorer l’image du Burundi, la communauté internationale pour son aide. Il a félicité les Burundais qui sont rentrés d’exil et invite ceux qui sont toujours à l’étranger de faire de même.
Sur ce chapitre, un satisfécit a été accordé à la Commission Nationale des Terres et autres Biens, dans son rôle de lutter contre l’injustice et d’aider ceux qui ont été spoliés à retrouver leurs biens. Cette commission, a-t-il ajouté, a organisé des sessions et ateliers pour expliquer à la communauté nationale et internationale ses stratégies de travail et les résultats obtenus. « Des rencontres qui sont en train d’être exploitées pour améliorer les prestations de la CNTB », précise-t-il.

Le discours présidentiel a aussi été marqué par deux mises en garde. Premièrement, contre toute personne qui tenterait de perturber la sécurité : « N’essayez pas d’avaler cette pilule, elle a un goût âpre ! Quiconque commettra cette faute, il en boira  sa sauce. »
Ensuite, contre « les fonctionnaires qui ont l’habitude de faire des grèves : nous allons les remplacer par ceux qui veulent travailler, il y a beaucoup de chômeurs en attente d’emploi », fait savoir le président de la République du Burundi.

Forum des lecteurs d'Iwacu

26 réactions
  1. karenzo

    Une hôte dans l’l’histoire du discours!!!!
    il ose encore parler du développement ? de la justice? des travaux publics? De la sécurité pour tout le monde? Alors qu’il y a des milliers des gens qui n’ose plus retourner chez-eux? QUI trompe qui? Rien ne va aux burundi à part la corruption qui a gagné du terrain.

  2. Jereve

    La qualité du discours ne m’a pas surpris: c’est la langue de bois habituel chez nos politiciens. Il suffit de confronter les thèmes de ce discours aux réalités quotidiennes des burundais pour comprendre que les vrais problèmes du pays ont été escamotés. C’est la magie de la politique! Mais, ce qui m’a fort surpris c’est le ton monocorde, monotone, à la limite de l’ennui; comme si le Président ne croyait pas à ce qu’il dit. C’est très difficile de convaincre les gens avec un ton pareil. Monsieur le Président, oubliez les conseils de votre service Presse et Communication et prenez les bons exemples des prêches et prédications dynamiques et vivantes des bikorane (dans votre Église). Sans oublier de dire la vérité, toute la vérité, telle que Dieu aime l’entendre.

  3. muhoza

    Nkurunziza ntiyarakwiye kwishimiriza ko iyi myaka itatu atwaye ibintu vyagenze neza cane, aho jewe mboan nomushimira nimuvyo kwubaka amashure, ibitaro, amavuriro n’amabarabara. umuntu ntiyokwirengagizako igisirikare cacu kiduhesha agaciro mu makungu, ariko rero hari agahebuza mu gipolisi, sinziko bibaza ko bakiri mwishamba kuko ivyo bakora ntaho bitaniye nibinyeshamba. Muri politique n’ubutunzi haracagoyagoya, ubutungane bwobwo ntaco mfise nobivugako kuko ubwana bwarapfutse umunwa. yarakwiye kwitaha abanyagihugu areke kuza arihisha inyuma yijambo ry’Imana kuko niyo izomumaramaze nimba yibaza ko ivyo akora itabobona. Ariko akaba atari inyuma yaya mabi yirirwa arakorerwa bene gihugu, Imana imwongera kuramba. bitaruko, Mana shira kumugaragaro ibikorwa vyiwe. Murakoze

  4. Stan Siyomana

    « Le Gouvernement, en subventionnant a 60% l’achat de l’engrais chimique, veille a ce que les prix restent abordables. »
    Au Burundi, non seulement l’utilisation d’engrais chimiques est tres limitee (par rapport a la norme internationale?), mais pendant les dernieres annees, sa tendance a ete plutot vers la baisse, en chutant de 3,58 kilogrammes par hectare de terre arable (de juillet 2004 a juin 2005) jusqu’a 0,93 kg (de juillet 2008 a juin 2009.
    Elle etait de 3,34 kg (de juillet 2005 a juin 2006), de 1,91 kg (de juillet 2006 a juin 2007), et de 2,17 kg (de juillet 2007 a juin 2008).
    (voir « Fertilizer consumption (kilograms per hectare of arable land) in Burundi », http://www.tradingeconomics.com).
    2. En l’an 2000, le Burundi venait en 122 eme position sur 136 pays.
    N0.1 = Irlande avec 594,5 kilogrammes d’engrais chimiques par hectare de terre arable/kg per ha of cropland 2000;
    N0. 136 = Sierra Leone avec 0,3 kg d’engrais chimiques par ha.
    La moyenne ponderee/weighted average etait de 82,4 kg d’engrais chimiques par ha.
    (voir « Agriculture statistics: Fertilizer use (most recent) by country », http://www.nationmaster.com).
    Merci.

  5. Bikomagu Adolphe

    Notre president twaramwishiriyeho ntanyiganyizwa. On vous dira quand sera le moment de changer; en attendant, vous etes pries de patienter. C’est votre interet qui compte pour nous.

  6. Nyangoma Jean Baptiste

    Kirinyota bwana President! Wakidufatana turi hehe?

  7. Barekebavuge

    Mbega ni bande bategura amajambo y’uwo mugabo? Nimba batamuhenda nibo bihenda, ariko ikibabaje n’uko kuntu abisimbirako akabisomera abarundi bize kandi bafise amaso yo gushishoza. Nibaje gutera no kunagura amavoka gusa, hanyuma bagugune batureke. Tuzosubira 2015.

  8. Shaza

    Barundi, barundikazi twandika kuri iyi site Iwacu, intwaro ya Uprona n’a jamais fait l’unanimité du peuple burundais pendant ses 4 décennies de règne. Non plus le Frodebu n’a pu gagner la confiance de tous les burundais si vous revenez sur le dénouement du règne de chacun de ses 4 présidents. Et vous voulez me convaincre que c’est le CNDD-FDD qui se sortira miraculeusement du lot, appréciés de tous? Je ne le crois pas… Donc, attendez-vous toujours que tout parti présidentiel au Burundi, qu’il soit issu des urnes ou d’un coup de force, se fasse inévitablement des ennemis, des mécontents, des heureux, des perdants, des navrés, des laisser pour compte, des insouciants, des rassasiés, des affamés, des indifférents, des réjouis, des déçus, des chagrinés, des désespérés, des indésirables, des adversaires, des collaborateurs, des troubleurs, des hypocrites, des usurpateurs puisque nous sommes des humains, et vous savez peut-être mieux que moi que là où il y a de l’homme, il y a toujours de l’hommerie. Autrement dit, je ne pense pas que c’est Nkurunziza à la tête aujourd’hui du CNDD-FDD qui saura, en bout de ligne, rallier/souder voire même combler tout ce beau monde que je viens de citer… N’Imana ari Imana ntiraheza gutorera inyishu zose ibitwugarije mu Burundi, et vous taper fort sur Nkurunziza pour qu’il vous forge des solutions miraculeuses. Sinzi, nimurindire ngira ngo bizoteba bishika. Mugabo mbona vyiza yokora ivyo ashoboye gukora mwene murundi, entendez ici Père de la Nation, et quand viendra le temps de céder le pouvoir, tuzoheza tumushimire ivyiza yashitseko, ivyo atashoboye gushikako navyo twipfuza évidemment, abazofata relève bazoheza nabo bigeragereze. Un pas à la fois quand même, ata bwicanyi busubiye kwimonogoza mu Gihugu ngo abanyagihugu bomoke batagira iyo baja, murabona ko bisigaye bigoye no kuronswa uburaro k’umpunzi à l’étranger. Tugire amahoro!

  9. Ntakamurenga

    Voilà un président qui n’a rien rien rien fait de ce qui est des domaines éducationnel et culturel! Son parti est là pour détruire les valeurs culturelles, fondement de l’âme du murundi, en encourageant la médiocrité et les criminalité!! Si j’étais lui, j’allais me taire. Merci!

  10. Barekebavuge

    Mbega ivugo ifobetse? Ngira ni jewe ntumva neza ikirundi, mugabo ivyo mbona vyo, ukuri si ikirenga mur’iryo jambo. No mu ntambara abarundi bagumye batembera ku mutaga no mw’ijoro; ico sico cotuma havugwa amadisikuru ngo amahoro n’umutekano biruzuye kuko umurundi atembera. Umugwi CVR nawo bawutwemereye incuro nyinshi, n’ubu reka turindire. Sinzi ko icawubujije kujaho muri 2006 gushika 2012 cavuyeho finalement. Ibikorwa n’amajambo biratandukanye, burya abarundi barakuze si abana, kandi barazi kumviriza n’ukumva bakumva.
    Imana ituje imbere mugabo itadutuririye utwacu yoba ikoze.

  11. Barekebavuge

    Ne nous voilons pas la face, la situation est grave. Des discours teintés de menaces et intimidations annulent tous les points positifs du bilan.

  12. Barekebavuge

    Bilan totalement catastrophique. Foutez-nous la paix, on est fatigué par vos discours discordants: un président qui ne voit pas la triste réalité en face, croyant que tous les burundais sont aveugles, se trompe beaucoup. Tous les dictateurs qui ont sauté ou qui sont en voie de sauter se disaient avoir été élus à des scores supérieurs à 95%. Beaucoup étaient des amis très intimes de notre  » très populaire et très… très très démocratiquement élu chef de l’Etat ». Quant à la sécurité mesurée par la libre circulation dans le pays, on peut circuler librement même en toute insécurité. Lorsque les dd tendaient des embuscades sur les routes, les transports n’ont jamais été stoppés. Des intimidations et menaces à peine voilées: qui va travailler sans être payé ou écouté pour le simple fait d’occuper la place d’un gréviste injustement licencié? C’est la nème date buttoir qu’il nous donne pour la CVR. Les actes valent mieux que les mots, cessez d’infantiliser le peuple burundais.

  13. Kimeneke

    tu as 0/10 comme évauation de ton bilan Mr le président nkuru

    • Mudy

      Oui Mr le president
      Il vous reste 2 petites annees pck On dirait ke le temps court bcp,les elections de 2015 sont proche……………

  14. Anonymous

    Turazinanye, bibirwa benshi bikumva bene vyo!!!

  15. Venant

    Bantu muhanura Président, bamurekareka guhuguza. Koresh’ukuri. Andikira Président ingene ibintu vyifashe en mettant en relief ce qui va et ce qui ne va pas. Har’ico mukeneye kunyegeza abarundi? Dans un bilan, souligner les progrès accomplis est une bonne chose mais ce que les gens veulent surtout entendre ce sont les défis auxquels fait face notre pays et les grands chantiers qui s’enviennent pour surmonter lesdits défis. A lire le bilan actuel, umengo twoshaka tukamanika akaguru mw’ikoma. Tout baigne! Burya n’ivyo? Mbwira ko nihenze. Muradutumirako un expert Bangladeshi aje kubafasha pour nous évaluer notre bonheur national brut mur’iki gihugu citwa kera kw’ari ic’amata n’ubuki.

  16. le president du gondwana

    oui monsieur le président, tout va bien autour de toi
    oui monsieur le président, 8500.000 des burundais meurent de faim
    oui monsieur le président, moins de 2000personnes aux affaires s’accaparent de toutes les taxes intérieures du pays
    oui monsieur le président le peuple burundais croupi dans une misère sans précédent
    oui monsieur le président,la nébuleuse équipe DD confondus aux généraux ex FDD illettrés décident dans la criminalité,la corruption,le trafic d’influence,le népotisme,l’exclusion,etc sous le couronnement du président du Gondwana
    oui monsieur le président,le barycentre de ton pouvoir se trouve entre cinq généraux et un commandant de grade et de fonction et décident dans toute médiocrité dans tous les domaines,
    oui monsieur le président, le Burundi se trouve au bord du gouffre
    oui monsieur le président le Burundi est sur le chemin de la descente aux enfers on le sait avec une classe médiocre de certains dirigeants,
    oui monsieur le président tu annonces des discours positifs pour distraire la population non instruite et tu contourne par après pour donner des ordres de faire le contraire

    Que dieu juge votre discours et vos actes et vous donne la récompense appropriée

  17. bitebe

    Qui pilote la justice au Bdi, tout va bien dans ce secteur!!!!
    La documentation ou police présidentielle, elle gère bien les dossiers!!!!
    Egome tout va bien, quand on est pas rassembleur et que l’on divise les burundais.

    Tout va bien pendant que certains burundais crépissent de faim, surtout ceux de l’opposition.
    Certains n’ont même pas les moindres droits de jouir des biens de l’état.

  18. Gondwanais Lamda

    Discours positifs??? Tous ceux qui n’ont pas eu a manger ce jour d’anniversaire, les anciens commercants su marche de Bujumbura, les agriculteurs qui voient la cargaison d’engrais chimique detournes pour les mangeurs de la republique, ceux qui souffrent de cholera pendant que l’on nous affirme que la distribution d’eau potable est effective, ceux qui ont leur marchandise bloques dans le port de bujumbura parce que les taxes depassent le niveau de saturation, ceux qui voient leurs produits congeles s’abimer faute d’electricite, tous les petits ateliers qui n’ont pas ouvert parce que la Regideso est incapable. Voila Monsieur le President ceux qui ont ecoute votre discours avec un gout amere dans leur bouche.

  19. bimbabampisha

    Oui Monsieur le président, tous les Barundi reconnaissent et vous félicitent pour tout ce qui a été réalisé pendant les legislatures de votre présidence.
    Monsieur le président, tant de bavures et dérapages ont été et sont encore faites en ton nom et au nom de ton parti et gouvernement par des rapaces sans foi ni loi autour de vous qui sont promus et nommés par vous-même.
    Oui Monsieur le président, les mêmes exclusions, les bavures de corruption, malversations, injustices, crimes crapuleux et l’impunité qui nous ont jadis endeuillés, poussés à l’exil et à la lutte forcée sont aujoud’hui commis à l’encontre de la même population par une élite de parvenus ventriotes (toutes ethnies confondues) et minent aujourd’hui tout progrès auquel tous les barundi sans exception aspirent.
    Oui Monsieur le Président, je ne suis ni un adversaire et encore moins un ennemi, mais je refuse de croire que vous n’êtes pas au courant de ce qui est fait en votre nom: comme vous-même d’ailleurs j’en suis sûr, j’ai horreur de l’exclusion, de la corruption, des malversations, de l’injustice, des crimes, de l’impunité, de l’inhumanité qui nous aliénent lorsqu’ils sont commis contre n’importe qui.
    Méfiez-vous Monsieur le président de ceux qui en votre nom ou sous votre couvert, au lieu de travailler en priant et de prier en travaillant ne font que piller en tuant et de tuer en pillant.
    Notre réel ennemi commun c’est la pauvreté et le ventriotisme égoiste qui nous rabaissent, tous les autres sont virtuels.

  20. MAYUGI

    Naho dusenga abantu baratubona ico tugona. Impembo izoboneka biteba biteb buka.

  21. C’est dommage que le Président n’ait rien dit sur la pauvreté qui gangrène le pays. je crois que le peuple pleure de s’être trompé en 2010. Espèrons qu’en 2015, on ne va pas commettre la même erreur!! Barundi barundikazi: igiti ntikize kigukore mu jisho kabiri!!!

    • bibwirwa

      La balle est dans notre camp! Il revient à chacun de faire tout ce qu’il faut faire, d’engager toutes les responsabilités, de faire tous les combats pacifiques de le faire partir en 2015 pour pouvoir trouver quelqu’un qui fait travailler les Burundais pour le développement intégral au lieu de passer son temps à se donner des médailles, à donner son nom aux routes, et à soutenir inconditionnellement des pilleurs.

  22. bornto

    Un discours de satisfaction et de fermeté. Il y a des avancées positives et de l’espoir, c’est bien oui.
    Cette fermeté devrait aussi se manifester et s’observer vraiment dans ce qui est de promouvoir la bonne gouvernance et la tolérance zéro quant à la corruption.

    • E. Ndayirukiye

      @: Barekebavuge; Venant; le president du gondwana; Bimbampisha; MAYUGI & les autres:

      Permettez-moi d’encourager le lecteur à lire au moins les extraits suivants, dans vos commentaires respectifs, qui ont réellement retenu mon intérêt.

      -“Le drame de l’ancien marché Central de Bujumbura, les agriculteurs, etc. (lire la suite) .. ceux qui ont écouté votre discours avec un gout amère dans leur bouche »;
      -”Tant de bavures et dérapages faits au nom du Président, de son parti et de son gouvernement, même si certaines choses ont été réalisées”;
      -”Des rapaces sans foi ni loi autour promus et nommés aux plus hautes fonctions”;
      -“L’exclusion, la corruption, les malversations, les injustices, les crimes, l’ impunité”;
      -« La pauvreté, notre réel ennemi commun et (le « ventriotisme ») égoïste qui nous rabaissent …(lire la suite);
      J’ai résumé, mais je pense avoir cité l’essentiel sans déformer vos propos. Vos points de vue se rencontrent globalement.
      Mon commentaire:
      Qui, honnêtement, peut nier que tous ces défis que vous énumérez soient réels ou dire que c’est une pure invention? Permettez-moi de continuer en Kirundi, que nous pouvons tous, lecteurs, maîtriser.

      Aya majambo dusomye arahambaye kandi muri vyinshi aratumbereye. Ndiyumvira ko intererano yose (no mu kwandika birimwo!) irondera ineza y’Igihugu cacu na bene Burundi twese ari vyiza ko yoshigikirwa tutaravye ngo ni naka abivuze! Uwubishoboye wese ni vyiza ko yoterera no mu vyiyumviro kugira turabe ko Igihugu cacu, twese dukunda, cova mu ngorane z’urutavanako. Utazibona canke azihakana n’uko adashaka kuzibona, ku mvo zitandukanye!
      Ivyagenze neza vyavuzwe, ariko ibitagenze neza kandi bibabaje ntivyaciwe n’ikanda! None, bizokosorwa gute mu gihe biteretseko umutemere? Ntacokosorwa gihari, vyose ni « de »? (n’Abakuru barakunda kuvuga ko “vyose bidahora ari de » kandi uko kuri Abarundi bose barakumva!
      Benshi mu bafise Ububasha (le Pouvoir) mu minwe uyu musi tubona berekana « ko » (canke, ngo) basenga kandi bakemera IMANA yacu twese. Ari uwemera, ari uwutemera canke n’uwugikekeranya (navyo birashoboka!) yokwiha akanya agasoma mu GITABO GIKURU, aho ukwemera kwabo guhagaze (la Bible, je présume) ni vyaba ari vyo. Icigwa twokuramwo codufasha twese. Barambabarire ndabironse mu rurimi rw’Icongeleza, ariko naco turinda kumenyera – duhereye no kubo « hejuru » – ko turi muri E.A.C. (Communauté Est- Africaine) Na kare tubona benshi mu mvugo bakunda gukoresha ”E.A.C” (Icongelez) ntibavuga kenshi C.E.A (Igifaransa) Uwubishoboye yokwigora agasoma ibikurikira, ko mwabwirizwa kuba mutahura ibivugwa mur’urwo rurimi rwa E.A.C. canke hagire uwubibasigurira.

      1. JAMES (JACQUES) 2:1-4 :  » Favouritism Forbidden » : (Bisigura ngo: « Kiraziririjwe – mu maso y’IMANA- kugira (ba) ”Nkunzi” kuri Bamwe urenganije Abandi)! Nta murundi n’umwe atabishigikira.
      – « My brothers, as believers in our glorious Lord Jesus Christ , don’t show favouritism.
      – “Suppose a man comes into your meeting wearing a « gold ring » (inzahabu nizo zigezweko!) and fine clothes, and a poor man in shabby clothes also comes in. If you show special attention to the man wearing fine clothes, but say to the poor man,  » You stand there » or « Sit on the floor by my feet, » have you not discriminated among yourselves and become judges with evil thoughts”? (fin de citation)
      Ivyanditswe birajanye n’ivyo benshi babona!
      2. JAMES 5: 1-6  » Warning to Rich Oppressors » (bivuze ngo Impanuro ku « BATUNZI » bitwaje “igikenye » n’ukuvuga bakandamiza abandi (!)
      –  » Now listen, you rich people, weep and wail because of the misery that is coming upon you. Your wealth has rotted and… (lire la suite)
      – « Your gold & silver are corroded. Their corrosion will testify against you & eat your flesh like fire » (lire la suite)  » The wages (= agahembo!) you failed to pay to the « workmen » who moved your fields (= ababarimira imirima!) are crying out against you. The cries of the harvesters (ababimburira!) have reached the ears of the Lord Almighty.
      – “You have lived on earth in luxury & self-indulgence. You have fattened yourselves in the day of slaughter. « You have condemned & murdered innocent men, who were not opposing you »… (lisez ce qui suit):
      “ Patience in Suffering » (bisigura: « ku bari mu mubabaro: n’ukwihaangaana!)
      – “ Be patient, then, brothers, until the Lord’s coming »… (lire la suite) You too, be patient & stand firm, because the Lord’s coming is near.
      – “Don’t grumble against each other, brothers, or you will be judged. The Judge is standing at the door! (sic) (Fin de citation)
      Uwumva ni yumve, cane cane uwerekana ko yemera kandi agasenga. Ni vyaba ari ivy’ukuri atari guhuma amaso nk’uko ABARUNDI bavuga, yokwemera n’uko (ngo) IJAMBO RY’IMANA RITABESHA KANDI RITEBA RIKARANGUKA.
      Gir’amahoro.
      N.b. aho nashize(!) ni aho amajambo dusoma muri Bible ahuye n’ivyo benshi babona canke bibashikira!.

      • E. Ndayirukiye

        Enfin, cet aspect (à ne pas négliger) du discours officiel d’Anniversaire:
        C’est un (autre) véritable tour de force que de pouvoir « engranger » d’avance les retombées politiques auprès de la population paysanne, à laquelle le président s’adresse en une langue qui leur est étrangère, fut-elle officielle- ici le Francais . Cette annonce est destinée manifestement (ou principalement) à « l’élite » plus ou moins critique ou récalcitrante à son goût (politiciens, intellectuels & le monde extérieur, accessoirement, qui n’ont pas de problème linguistique) qui ne constitue visiblement pas l’électorat « classique » du Président, alors qu’on sait que la majorité de la population paysanne, qui constitue son électorat réel et le socle de son électorat « favori » ne pige rien de cette langue! Comment fait-il pour arriver à drainer pour soi l’adhésion de cette majorité de la population, alors que celle-ci ne comprend pas la langue de la plupart des discours officiels?
        Comment fait-il, allez-y savoir. Les « interprètes » à l’oeuvre doivent être forts et habiles!

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