Pour Athanase Boyi, un ancien journaliste et analyste historique, qui s’est beaucoup penché sur le Burundi des années ‘60, Paul Mirerekano a eu deux facettes : celle d’un patriote et d’un nationaliste sans aucune considération d’ethnie, et celle d’un homme qui s’est cru trahi par les Tutsi, transformé par un pouvoir rwandais divisionniste. Il raconte.
Sur le versant de la montagne, de l’eau de source sortant de la montagne grâce à des gouttières naturelles arrose une rangée de légumes et de fleurs dans des paniers ©IwacuPaul Mirerekano, au début, est un patriote nationaliste, un anti-colonialiste favorable à l’indépendance du Burundi, un compagnon fidèle du prince Louis Rwagasore. Il a horreur de l’ethnisme, et a même écrit un livre pour dénoncer l’idéologie divisionniste du Rwanda, « Mbwire gito canje, gito c’uwundi cumvireho ».
Agronome formé à Astrida, promotion de 1943, Paul Mirerekano, fils de Ntibahebe et de Ntahorutaba est originaire de la colline Kavumu, dans la commune Bugarama, dans l’arrondissement (province actuelle) de Muramvya. Après ses études, il s’installe à Bujumbura, près de l’église St Michel (c’est un fervent catholique) et travaille pour l’administration belge. Mais il ne s’entend pas avec ses employeurs et est souvent qualifié de médiocre. Cela le pousse à abandonner le fonctionnariat pour se mettre à son compte et initier le projet maraîcher de Bugarama, célèbre pour ses légumes et ses fleurs jusqu’aujourd’hui.
Hutu, il épouse une Tutsi et, dans son entourage, se croisent les gens de toutes les ethnies. Une rumeur prétend que le jour de son mariage, c’est l’un de ses camarades Tutsi d’Astrida, Raphaël Banciyeko, qui prononce le discours de circonstance. Ne pouvant supporter cet affront, le père de Mirerekano se suicide.
Grâce à son projet maraîcher et à son charisme, Paul Mirerekano devient rapidement populaire, et il entre dans le conseil supérieur du pays, dirigé par le roi Mwambutsa, et qui regroupe les élites burundaises. A cette époque, le prince Louis Rwagasore est en Europe pour ses études.
A son retour, il cherche des collaborateurs pour initier son projet de coopératives, et Paul Mirerekano fait partie du conseil d’administration. Plus tard, ses coopératives étant sabotées par l’administration coloniale, Rwagasore décide de créer un parti politique pour revendiquer l’indépendance, sur conseil de Julius Nyerere. Et il cherche des collaborateurs pour l’y aider. Il fait appel à Paul Mirerekano, Thaddée Siryuyumunsi, André Nugu, Valentin Bankumuhari, André Muhirwa. Ils sont parmi les membres fondateurs du parti Uprona autour du prince Louis Rwagasore. Paul Mirerekano est nommé trésorier du parti. Très engagé, il milite activement pour l’indépendance, d’autant plus aisément qu’il est à son compte, contrairement aux autres qui travaillent comme fonctionnaires.
En 1960, Paul Mirerekano est, paraît-il, sollicité par le gouverneur Harroy pour créer un autre parti pour contrecarrer l’Uprona. Mirerekano refuse et en fait part à Rwagasore. Le 30 juin 1960, ils se rendent ensemble aux festivités d’indépendance de la RD Congo. Pour soustraire Paul Mirerekano à la colère de Harroy, ils décident que Mirerekano reste au Congo. Jusqu’à la victoire de l’Uprona, le 18 septembre 1961, il est absent du pays. A la victoire du parti, Rwagasore lui demande de rentrer et il est accueilli comme un héros. Cependant, il trouve un nouveau gouvernement déjà nommé, et il n’y figure pas. Et, à son grand étonnement, d’anciens membres des partis opposés à l’Uprona en font partie. Mais Rwagasore le rassure sur sa place dans la direction du parti. Malheureusement, il meurt quelques jours plus tard, sans avoir eu l’occasion de préciser la position de Paul Mirerekano.
Un virement à 180°
Paul Mirerekano, se considérant comme le successeur légitime de Rwagasore, demande la présidence du parti. Mais on lui oppose qu’il doit attendre le congrès qui nomme la direction du parti. En échange, on lui propose le ministère de l’agriculture, qu’il refuse : « Est-ce parce que les Hutu ont l’habitude de cultiver la terre ? », aurait-il demandé. Il lui est alors proposé d’être un ministre sans portefeuille, avec tous les avantages inhérents aux ministres. Il accepte les avantages mais ne participera jamais à un conseil de ministres.
Mirerekano est tellement impatient de diriger le parti qu’il organise son propre congrès pour que ses partisans le portent à la tête de l’Uprona. Jean Ntiruhwama, le ministre de l’Intérieur, l’arrête pour subversion. Les partisans de Mirerekano, dont beaucoup de Tutsi, plaident pour lui et le roi Mwambutsa le libère en exigeant des dirigeants du parti qu’ils organisent un congrès dans les plus brefs délais. Un congrès extraordinaire est alors organisé à Muramvya le 14 septembre 1962. Paul Mirerekano est sûr de sa victoire, mais c’est Joseph Bamina, qui est élu à la tête de l’Uprona.
Paul Mirerekano conteste aussitôt les résultats du congrès en disant qu’il a été manipulé pour l’exclure parce qu’il est Hutu. Pourtant, Joseph Bamina est aussi un Hutu. Frustré, Mirerekano continue à contester et, se sentant menacé, il fuit au Rwanda.
A cette époque, les réfugiés tutsi rwandais du Burundi lancent souvent des attaques au Rwanda, à partir du Burundi. Kayibanda accuse le gouvernement du Burundi de complicité avec les exilés tutsi rwandais. Pour faire face à cette menace, il entreprend d’organiser un groupe de rebelles hutu burundais pour attaquer le Burundi à partir du Rwanda. Avec pour objectif ultime de renverser la monarchie et y ériger une république hutu à l’image du Rwanda. Sollicité à cet effet, Paul Mirerekano, alors réfugié au Rwanda, accepte de piloter cette opération. Il va y consacrer toute son énergie en 1964 et 1965.
Mirerekano change alors complètement et, à son retour en 1964, il déclare qu’il ne peut plus travailler avec les Tutsi qui sont désormais ses ennemis. Mgr Michel Ntuyahaga lui demande alors la raison d’un tel changement, et Mirerekano lui répond que les Tutsi sont méchants et ingrats. Le premier ministre de l’époque, Albin Nyamoya, de la même promotion d’Astrida que Mirerekano, lui propose sa place pour qu’il soit tranquille, mais Paul Mirerekano refuse : « Même si je suis 1er ministre, je n’échapperai pas au dédain des Tutsi. »
Il retourne alors au Rwanda et, sur son passage, des maisons de Tutsi sont brûlées à Kabarore et Ndora, à sa propre demande, il y a quelques morts. La gendarmerie ramène rapidement l’ordre alors que Mirerekano est déjà au Rwanda. De là, il organise une milice composée de Hutu rwandais et burundais habitant la zone frontalière, et lance des attaques dans les communes frontalières. Au Burundi, il avait formé une autre milice, la jeunesse Mirerekano qui était, avant la Jeunesse Nationaliste Révolutionnaire (JNR), une section de Bugarama affiliée à l’Uprona. Ceux qui lui rendent visite au Rwanda reviennent convaincus et enseignent la haine des Tutsi et l’idéologie génocidaire à Bugarama. Fin 1964, il est condamné à 20 ans de prison par un conseil de guerre.
Janvier 1965, le premier ministre hutu Pierre Ngendandumwe est assassiné, et d’autres élections sont organisées. Mwambutsa amnistie Paul Mirerekano et lui permet de se présenter au scrutin dont il sort élu député en mai 1965 dans la circonscription de Bujumbura. Mais la mort de Ngendandumwe a exacerbé le sentiment ethnique de l’élite hutu.
Gervais Nyangoma, ambassadeur aux Nations Unies, rentre en 1965 et déclare, lors de la commémoration du troisième anniversaire de l’indépendance, qu’il faut une République hutu au Burundi, à l’exemple du Rwanda. La majorité des Hutu de l’Uprona épousent alors cette idéologie. Un complot pour tuer le roi et le 1er ministre Léopold Biha est alors organisé. S’il réussit, Paul Mirerekano deviendra 1er ministre et Gervais Nyangoma président de la République.
Le major Antoine Sarukwavu, un Hutu et secrétaire d’Etat à la gendarmerie, est chargé de la besogne. Le roi Mwambutsa est attaqué au palais du 1er novembre, mais les troupes restées royalistes repoussent l’attaque, tandis que Biha est grièvement blessé et laissé pour mort. L’armée intervient et la gendarmerie est battue. Le major Serukwavu fuit au Rwanda. Après cet échec, la jeunesse Mirerekano massacre les Tutsis à Busangana et Bugarama. L’armée intervient encore et pacifie. Les officiers et les civils comploteurs, dont Paul Mirerekano, sont arrêtés et un conseil de guerre le condamne à mort.
Athanase Boyi se demande pourquoi Paul Mirerekano voulait à tout prix devenir président de l’Uprona et a refusé tous les postes ministériels lui proposés. Il ajoute que le prince Louis Rwagasore considérait Paul Mirerekano comme un pilier du parti, mais ne lui avait jamais promis qu’il lui succéderait, puisqu’il ignorait qu’il allait mourir 25 jours après la victoire de l’Uprona. Pour lui, Mirerekano, un nationaliste patriote et sans penchant politique, a été retourné. Il a été frustré de ce que les dirigeants de l’Uprona ne lui ont pas manifesté la même considération que le prince Louis Rwagasore. Cette frustration l’a poussé à devenir l’instrument du régime divisionniste et meurtrier de Grégoire Kayibanda et à organiser une révolution sanglante pour asseoir une république hutu au Burundi.
Cher Edouard, les points de vue de Mr Boyi sont tjrs a prendre avec des pincettes… cela est dit en connaissance de cause… Un jour je pourrai elaborer pour toi…
ca c’est du pure mensonge; comment le Roi a amitié klk1 qui aurait tué les gens et le laisser se presenter aux elections qu’il a meme gagné;
on l’accuse de tt je sais;
On nous a toujours abreuvé de la version Manwangari ….
Une chose est sûre: un homme qui crée une milice parce que ses compagnons lui refusent un poste convoité n’est pas un vrai leader. Encore un moins un démocrate.
Tous ceux qui disent comme Manwangari, que Mirerekano a fait ce qu’il a fait car frustré de n’avoir pas remplacé Rwagasore confirment que cet homme ne méritait pas le poste convoité. Ntaco yari kumarira uburundi, c’état un dictateur en puissance nonobstant ses qualités d’agronome. Dictateur, voire même plus !
Ce qui m’agace chez nos Internautes compatriotes qui écrivent des commentaires c’est cette tendance de nier tout ce qui est écrit en défaveur de tout Hutu! J’ ai déjà lu pas mal d’écrits qui colle le nom de criminel aux Tutsis et je me demande chaque fois si les auteurs nous montreront des preuves ou si ce sont des axiomes oudes versets bibliques à croire à tout prix . Aujourd’ hui c’est un parti à majorité hutu qui gouverne, et les tueries se font sans que ka justice nous montrent les vrais commanditaires. Dans 50 ans, si des journalistes ou historiens essaient de nous décrires le deroulement de ce qui se fait aujourd’hui, les Hutus diront que ce sont des Tutsis , « les manipulateurs » commes ils les appellent écrivent leurs versions? Je me pose la question car en conclusion, de ce qui est écrit par Athanase dont j’ ignore son éthnie c’est que son ecrit me fait interpreter le comportement de Mirerekano comme celui de celui guidé non par la recherche du bien pour la Nation Burundaise mais plutot ses propres interet. Surement que son soif de pouvoir l’ a conduit à refuser tout ce qu’ on lui offrait jusqu’ à jalouser même Bamina, un hutu comme lui et à oser s’ allier à Kayibanda. Inda ndende ihumira indya ikica akokize . C’est mon opinion en attendant la nouvelle version qui contraidira l’ article en Haut.
Il est vrai que nous ne pouvons pas connaitre toute la vérité. La culture du mensonge a déjà gangrené notre chère société et la recherche de la vérité n’est plus la priorité de la caste dirigeante. On veut plutôt précipité les activités «illicites» de la CNTB. Monsieur Paul Mirerekano était un «umurundi wukuri» comme les Badasigana de l’ère Rwagasore-Ngendandumwe. Nous retiendrons son travail acharné pour une véritable révolution agricole au Burundi et nous lui laisserons à lui et à Gervais Nyangoma, à Arthémon Simbananiye, à Ntiruhwama ces mots, cette colère délirante pourtant caractéristique d’une dépression postmortem. Ce sont des enfants blessés dans leurs convictions, leurs avenirs; des enfants qui croyaient tout avoir et voilà qu’on leur a tout pris. Ne vous trompez pas d’ennemi, c’est le même, il n’a pas changé, toujours infâme et toujours plus puissant.
Remontons la pente et cherchons les causes de tout cela. Et bien au Rwanda le roi n’etait aussi reconcialeur que chez. On nous dit meme que les hutus rwandais etaient marginalises alors qu’au Burundi ils etaient dans autour du prince. Un fils du roi qui a le courage d’estimer les autres. Sans jeter la pierre a Paul, j’accuse d’abord les colons belges.. Plus malins. Eux qui ont voulu laisser les chaos au Rwanda tout comme au Burundi. A propos de Paul, je ne dirai pas grand chose… mais une lutte sans leader finit tjrs ainsi. Le prince etait deja mort sans preparer aucun succession ne l’oublie pas.
M. Athanase Boyi doit déclaré son clan, pour que le lecteur puisse le suivre dans ses allégations.
Il donne la version historique des Bahima burundais (comme Marc Manirakiza ) qui est devenu la version officielle pendant la Dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya).
Pour les Burundais de Muramvya, en particulier, mais aussi du reste du pays, Feu Mirerekano n’a jamais été ce que M. Athanase Boyi raconte.
Tout le monde sait désormais que depuis 1959, la bande à Jean Ntiruhwama (un Muhima) avait déjà pensé comment les jeunes officiers de Saint Cyr (Des Bahima) allaient préparer la fin du Royaume Millénaire du Burundi.
Feu Mirerekano, fils de Muramvya dont fils du Royaume Ingoma Y’Uburundi, n’aurait jamais pensé – à la République-. Le Royaume était son sang.
A Muramvya, en 1965, ce sont tous les habitants de Muramvya qui étaient derrière Feu Mirerekano. Que ce soit les princes, les clans proches du Royaume, … Tous étaient fâchés contre les clans des Bahima et leurs proches (Abasafu) ( aidés par certains traîtres Banyakarama et Benegwe ) car le Burundi avait découvert leur plan.
Ceux qui disent que des Tutsi sont morts en 1965. Il y avait de Bahima d’un côté et les autres en face. DAM
Cela s’appelle de la fabulation
@DIALLO
Tu rêves ou quoi? BUSANGANA pour vous c’était la chasse au BAHIMA muramvya
Pourquoi Mirerekano a-t-il accepté de rester au Congo? Tout simplement l’idéologie hutu était de faire une révolution à l’instar de celle de 1959 au Rwanda mais la vigilance des leaders Tutsi de l’époque ne leur a pas permis d’y arriver.
Ca ne suffit pas de déclarer que des écrits sont des chiffons sans les remplacer par d’ autres chiffons , produisez les votres , et on comparera les chiffons !! Peut être que des chiffons sortira une trame
Je trouve que mon premier commentaire a été censure, mais la question reste posée. Entre le Prince Louis Rwagasore et Mirerekano, qui a vraiment créé l’Uprona et qui était le financier de ce parti? Je voudrais avoir une intervention d’un professeur burundais qui s’appelle Fabien et qui est base au Canada
Mbega Claude ungana gute? Uracari muto basi ! Cishahayo Fabien ? Fabien n’umuhungu yize igifaransa na communication i Buja, na thèse sur les TIC kuri Université de Montréal yamaze 15 ans. C’est un garçon qui parle un excellent français, qui l’écrit bien mais qui n’a rien d’historien. Je ne dénie pas son PhD en communication, mugabo murundi nawe nyene arazi aho ageza !!!
@Citoyen: J’avais juste cette petite interrogation, et je cherchais sa contribution en tant que Burundais et communicateur. Il me semble que Boyi n’a pas cotoyé Mirerekano et les auteurs de cet article ne sont pas non plus des historiens. Comment écrire un document aussi accablant sans le ressourcer? Je trouve le témoignage de Ndarubagiye sur Mirerekano sur arib plus ressourcé. http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=350&Itemid=93
La différence est que Boyi est spécialiste en histoire alors que Cishahayo est spécialiste en communication. Exemple: en ce moment même, mon agente des COMM vient de terminer un communiqué destiné aux médias du pays où je réside. Elle ne connait rien du sujet, mais elle a complètement réorganisé mon texte de base. Sans toucher sur le fond !
Voilà où se situe la différence entre le fond et la forme, spécialiste de contenu et expertise en communication.
Historien ou HistoRien ?
Qui connaît l’HISTOIRE mais qui ne dit RIEN.
Qui fabrique l’HISTOIRE à partir de RIEN.
Qui n’apporte RIEN de l’HISTOIRE.
LA VÉRITÉ EST UNIQUE : Mais au Burundi la Vérité c’est qu’il y a plus de victimes HUTU que de TUTSI.
D’UN COTE : En tout cas, les des personnes tuées et à tuer sur liste sur les mille collines du Pays, dans les écoles, dans les universités, les fonctionnaires enlevés et jamais revenus, les militaires et gendarmes appelés pour « raisons de service » et jamais revenus étaient de HUTU, les maisons et autres biens spoliées appartenaient aux HUTU. Les centaines de milliers de réfugiés étaient HUTU. Les fosses communes aux alentours de nous sont pleines de HUTU.
D’UN AUTRE COTE : En tout cas, il y a eu des TUTSI tués à surtout Rumonge et ailleurs, il y en a eu encore en 1993, il y a eu des Banyamulenge tués pour TUTSI.
Malheureusement, personne ne veut accepter sa faute.
Malheureusement, personne ne veut dire combien de hutu sont morts ou combien de tutsi sont morts. Mais la Vérité, s’il y a eu 1 TUTSI tués, il y a eu 60 fois autant en 1972. En 1993, je pense qu’il y a eu autant de tutsi que de hutu tués; parce que, les TUTSI morts de machette et ils ont été vengées par l’armée. Et peut-être que des Hutu ont été encore plus nombreux parce que sans défense face à une armée mono-ethnique.
OUBLIONS LE PASSE ET CONSTRUISONS L’AVENIR, NOUS N’ALLONS RESSUSCITER PERSONNE ENFIN, MAIS ON PEUT QUAND MÊME PUNIR LES COUPABLES ENCORE VIVANTS.
@ bornto
Facile de dire « oublions le passé » quand tu viens de nous servir « ta vérité, chiffres à l’appui ».
Sais-tu quoi? Je ne serais pas étonné si « tes statistiques » étaient désormais reprises … par nos « histoRiens » !!!
Ici aussi il n’y a pas de clarté.Pourquoi Rwagasore a-t-il laissé Mirerekano au Congo?
Pourquoi cette soustraction de Mirerekano à la colère de Harroy en le laissant au Congo?
N’était-ce pour l’écarter de la politique du pays?
Chers lecteurs c’est très difficile de connaitre les événements du passé car la majorité de Burundais aiment dissimuler la réalité et on n’a pas d’autres choix.De toutes les façons que ça soit Manwangari ou Boyi,on est loin d’atteindre la vérité et ce ne sont pas les deux seulement,c’est presque tous les Burundais.Chacun tire de son coté pour chercher d’être victime à tous prix des atrocités du passé.
Focalisons-nous sur le présent et l’avenir,construisons notre pays.Pour le passé nos parents(toutes ethnies confondues) nous ont fais défaut et essayons de ne pas le pérenniser.Que Dieu nous aide!
Étonnant que ce Boyi sorte son chiffon après autant d’années qui ont suivi la disparition de nos héros! Et … le drame est que tout ce monde se déclare « spécialiste de … »
On appelle cela retourner l’épée dans une plaie non encore cicatrisée.
Bref! Je ne suis ni fils, ni proche de Mirerekano encore moins de Bugarama ou Muramvya mais cet article, si article il en est un, me rappelle cet autre « spécialiste », du nom de Kururu, qui racontait récemment que « les rebelles hutu » de 72 ont attaqué leur pays à partir de la Tanzanie. Plus malin, il aura au moins eu le bon sens et le courage de présenter ses excuses et il a préféré fermer la parenthèse au lieu d’abonder dans une ridicule polémique.
Et dire que les gens se basent sur des chiffons de ce genre comme archive de notre histoire, cela donne des boutons!
L’article te bien rédigé, documenté et je remercie son auteur. Il faut qu’il écrive un livre et éclaire la génération actuelle et les générations futures. MIREREKANO est le symbole de l’éthnisme Hutu.
Le génocide contre les tutsis a été préparé depuis belle lurette. La révolution Hutu de 1965 n’a pas réussi à cause de Michel Micombero et Rusiga Paul et d’autres Para commandos. Quand les hutus dirigent la gendarmerie (comme la police actuelle) et les Tutsis l’armée, Mirekano, Nyangoma Gervais , Serukwavu et Cie ne pouvaient s’emparer facilement du pouvoir.
Bravo a SE MICOMBERO MICHEL qui a sauvé le peuple tutsi en 1965 , 1966 et 1972.
Merci aussi aux autres patriotes Hutus et Tutsis qui n’ont pas versé dans l’ethnisme
La vérité blesse. En plus, elle est unique, vaut mieux accepter de l’ affronter au lieu de tomber dans le déni. Quid de ce que nous laissons aux générations futures si nous continuons à tout nier en bloc chaque fois que l’ on nous dise ce que nous ne voulons pas entendre?
Je suis d’ accord que vous êtes choqué quand vous écrivez: »On appelle cela retourner l’épée dans une plaie non encore cicatrisée. » Mais faut-il pour autant taire la vérité si du moins la personne qui écrit cela y croit? Non, j’ aurai aimé que vous réfutiez point par point ce dont vous n’ êtes pas d’ accord, par exemple quand il parle de l’ attaque des gendarmes au palais de la nation, de blesser le 1er Ministre, des massacres de Busangana, du sejour au Rwanda de Mirerekano pour préparer les attaques, etc. Est-ce que tout cela n’ a pas eu lieu? si oui où est l’ erreur?
Et ce que Mirerekano s´est suicidé ? quel est sa mort ? ila été condamné? par qui? c´est toute ses réponses dont les burundais connaîtrons la vérité. vous n´éte hônnte de condamné , de criminalisée quelqu´un qui n´est plus!!
ko muvuga ko na Ngendandumwe nawe yiswe, yiswe na nde ? vyagenze gute? na Ndadaye mwavuze ngo muri valise diplomatic yari afise ngo harimo plan yo kumara abatutsi. valise mwarayifashe ariko iyo plan ntimurayishira ahabona. Ntare Charles mwavuze ngo yari umumenja muhejeje muramwica. n´ibindi vyinshi mwebwe nyene muzi mwirirwa murabesha .
Nagira ngo ndabasabe mugeza aho , l´histoire et la justice finnirons par triompher, abicanyi, bamaze inganda bagaca biyita nyoni nyishi , batunga urutoki abandi cangwa bashaka guhindura kahise .( qui trompe qui?) ko MIREREKANO wumva yari yakoze amakosa ko ataciriwe urubannza? ariko ivyiza yakoze biragaragara nuno munsi, ( abanyagihugu bamuzi, abanyapolike, ndavuga abatari muri karya karwi kamugandaguye, nk´izindi nzirakarengane zindi
RWAGASORE, NGENDADUMWE, NDADAYE , nagira ngo tubwizanye ukuri kuko ari rwo rufunguzo rw´amahoro mu Burundi bwacu.
naho abo bashaka guhindura amateka, nta neza muriko mushakira u BURUNDI.
VIVE L´UNITE DES BURUNDAIS!!! TURI BUTATU BUDATANA MU NDAGANO NTAWUZODUTANDUKANYA NGO TUMWEMERERE.
IMANA YAKUDUHAYE IKUDUTUNGIRE.