Descendre dans la rue, arrêt de travail de 4 à 7 jours, boycott de bus, des produits Brarudi et de l’eau minérale pendant au moins 4 jours, laisser les véhicules privés au garage pendant au moins 7 jours : telles sont quelques unes des propositions lors de la conférence publique organisée par les 470 associations de la société civile engagées dans la campagne contre la vie chère.
D’autres propositions ont été avancées, ce lundi 22 juillet. Patrick Bandereka qui se dit « citoyen ordinaire » propose à tout participant de monter à l’intérieur du pays pour sensibiliser les populations paysannes contre la vie chère : « Les médias ne diffusent que des extraits de ce qui a été dit dans des conférence comme celle-ci », déplore Tatien Sibomana, de l’une des ailes Uprona.
Et d’appeler à l’organisation de telles conférences même aux chefs -lieux des provinces du pays, après avoir soutenu l’idée d’une synergie des médias contre la nouvelle Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).
Kévin Mukunde, membre de la « Vision des Jeunes pour la Promotion Patriotique » appelle la population à refuser carrément de payer l’impôt et les différentes taxes.
La conférence a vu l’affluence d’une foule nombreuse, surtout des jeunes qui se pressaient dans la salle de réunion du Waterfront. La syndicaliste Marie Bukuru a déploré le fait que le podium était composé de 10 activistes, tous de sexe masculin.
La foule a longuement hué Juvénal Muvunyi, un haut fonctionnaire de l’Etat , qui soutenait que l’arrêt de travail et la descente dans la rue « sont synonymes de confrontation » avec l’exécutif. « Nous sommes déjà en pleine confrontation, sinon comment expliquer notre présence ici ? », lui a rétorqué Rose Hakizimana, une participante.
Le texte sur la nouvelle TVA devrait être étudié par l’Assemblée nationale ce mardi 23 juillet.
Je crois que le pouvoir est frappé de Myopie politico économique: il est en effet inimaginable que des gens sensés comprendre et maîtriser les léviers de gestion d’un Etat continuent à dire que tout va bien, que l’économie est en bonne santé et que la sécurité est plus que assurée, alors que tout le monde sait que rien ne va, on est à la porte de la cessation de paiement, les gens de l’opposition continuent à être massacrés, etc. Nous devons accepter de payer même notre vie pour que ce gouvernement qui ne voit qu’au bout de son nez s’en aille
Pourquoi montez pour sensibiliser a l’intérieur du pays et ne pas commencer a le faire en ville plutôt???? il est temps de commencer a réfléchir a un moyen efficace pour manifester le plus pacifiquement possible mais en même temps a un moyen plus révolutionnaire qui puisse afin de les mettre une raclee une fois pour de bon.
les slogans iraient dans le sens de demander une démission du président pour commencer, de ce gouvernement,du parlement,du sénat bref la totale
Nous descendrons dans la rue, c’est la seule chose qui reste à faire pour sauver ce beau pauvre pays. Le pays est en cessation de paiement, bientôt toutes les activités vont s’arrêter. Malheureusement, je déplore le comportement de certains burundais qui voient avec des yeux de myopie la situation que nous vivons. Même si tu es parmi ceux qui pensent que tu as un stock suffisant de monnaie, bientôt ton pouvoir d’achat sera érodé, les prix vont augmenter, le pouvoir d’achat de la population va tomber à zéro, les fonctionnaires ne pourront plus avoir droit à leur salaire. Voilà ce qu’on appelle cessation de paiement, plus qu’une crise économique. Alors le gouvernement doit choisir entre démission ou humiliation par le contexte techno-économique. Ceux qui condamnent les burundais ne sont pas nombreux, un nombre inférieur à 10, un cercle très fermé où se prennent toutes les décisions. L’aide est bloquée par ceux là qui ne veulent pas mettre en œuvre les recommandations des bailleurs de fonds. Dans ce cas, pas de pitié, l’argent ira ailleurs, les demandeurs sont nombreux, le Burundi laissé à lui même ne tiendra pas une semaine. Révolution sociale, répression aveugle de ces généraux qui veulent sauver leurs poches, assassinats, etc. Tout ça est le résultat de la mauvaise gouvernance. une équation si simple: MAUVAISE GOUVERNANCE + DIRIGEANTS INCOMPÉTENTS + DIRIGEANTS VENTROPHILES = CORRUPTION + MISERE+ PAUVRETE+REVOLTE POPULAIRE+GUERRE CIVILE. Il est temps que les burundais comprennent que les guerres passées étaient inutiles. L’ennemie n’est pas l’ethnie de l’autre, ce n’est pas l’autre qui est mauvais, mais la PAUVRETE est un ennemi commun. Pour combattre cet ennemi commun, commençons par combattre ceux qui font la mauvaise gouvernance.
Voici un article qui avance une cause digne! C’est dommage en effet que l’info ne puisse pas aller au-delà de la capitale. Je salue cette défiance pacifique. Pacifique c’est le mot important! J’espère de tout coeur pour que ça n’engendre aucune bavure mais que ça puisse par contre faire plier ce gouvernement qui ne comprend pas que : trop d’impôt tue l’impôt. La population n’en peut plus!
Courage, vous avez notre soutien!
On attend impatiemment les prochains articles..notamment sur le jour J!