Paul Kagame, Yoweri Museveni, Uhuru Kenyatta et Salva Kiir se sont rencontrés à Kigali, au Rwanda, le 28 octobre dernier, dans le cadre de la Communauté Est Africaine. Cette fois encore, la troisième fois, Jakaya Kikwete (Tanzanie) et Pierre Nkurunziza étaient absents.
Je ne vais pas parler de l’Ouganda, du Kenya ou du Sud Soudan. Mais de notre plus proche voisin, le Rwanda. On me traitera d’antipatriote mais j’ose quand-même la question : pourquoi dans la sous-région l’on nous préfère le Rwanda ? Je sais que je vais m’attirer des foudres, on me dira qu’il ne faut pas comparer, que le Burundi est en « avance sur d’autres points » …
Peut-être que tout cela est vrai. Mais tout de même ! Quand des partenaires du Burundi se réunissent sans lui, trois fois, pour évoquer des questions économiques vitales, des «sommets tripartites sur les infrastructures», il faut se poser des questions.
Pourquoi on n’intéresse pas ou si peu nos voisins? Salva Kiir, président d’un pays en plein boom économique, a manifesté sa volonté de s’associer au rapprochement entre les trois pays. Il a par exemple annoncé que les Rwandais n’auraient désormais plus besoin d’obtenir un visa à l’avance pour se rendre dans son pays…
Cette « coalition des enthousiastes», pour reprendre le mot de Jeune Afrique, veut « accélérer le transit des marchandises entre les trois pays. » Et ceci n’est qu’un aspect de cette volonté de travailler ensemble.
Il ne faut pas se voiler la face. Apparemment, le Burundi attire peu ses voisins de l’EAC. A défaut de l’indifférence, nos voisins nous traitent avec condescendance. Parfois, comme avec un grand malade, avec pitié.
Les autorités burundaises devraient s’interroger. Ce qui se passe dans l’EAC est grave. Au contraire de la grande Tanzanie, pour un petit pays comme le Burundi, cet isolement de fait peut-être fatal. Et dire que le Rwanda a presque la même taille que le Burundi…
Chers internautes, Président Kikwete a lui –même reconnu qu’il ne voulait pas aller vite dans le processus d’intégration politique(fédération politique) et économique(monnaie unique), pour raisons des intérêt vitaux de la Tanzanie.Il veut seulement profiter des ces infrastructures(pipeline,railway,visa unique pour les touristes),mais pas de carte d’identité commune pour ressortissants de l’EAC et la libre circulations des personnes. Je pense que le Burundi ,pourrait gagner en gardant sa neutralité(ni à gauche,ni à droite)pour profiter de ces deux ports de Mombassa et Dar-es-Salam, mais cette position de chauve-souris pourrait lui couter cher, car pas de confiance pour l’un ou l’autre bloc.
En plus, les intérêts économiques actuels obligent le Rwanda de solliciter son retour dans le CEAC, cinq ans après son retrait de cette communauté de l’Afrique centrale, comme l’a évoqué par la Ministre des Affaires Etrangères, hier à Brazzaville. Les raisons suivantes auraient motivé cette volte-face:
• Rwandair effectue trois vols par semaine à Brazaville,Libreville,Lagos,Accra et bientôt Douala et Yaoundé.
• Il vise le marché ouest africain de ses produits agro-pastorales (produits laitiers inyanges,les jus de maracouja,ananas,pommes,…
Il se pourrait que le français fasse son retour dans l’enseignement pour garder le bilinguisme, malgré le lobbying des rwandais 100% anglophones pour garder le système actuel (difficultés d’apprendre le français).
Nice question vyose n’imigambi ya Musevenyi, umusore wiwe Kagame agaca kurikira.
“They call the tripartite ‘the coalition of the willing’. My question is ‘who, then, is not willing in the EAC integration process?’ Why don’t they invite us and see if we are willing or not?” Mr Kikwete asked.
J’ai parcouru les sites Tanzaniens, apparemment, les autorites Tanzaniennes reprochent a Museveni la crise actuelle. En effet Kenyatta etait aller rendre visite a Museveni après son inauguration et ce dernier en a profite pour convoquer Kagame afin d’accelerer l’integration de l’EAC qui est ralentie par la Tanzanie. Museveni et son disciple Kagame ont une vision beaucoup plus federaliste que la Tanzanie.C’est ca le probleme. Oubliez les remarques de Kikwete et autres. Meme les Tanzaniens savent qui est responsable, Lisez leurs journaux: le plus grand federaliste de l’Afrique après Kgadafi: c’est Museveni.
Ivyavuzwe ngaha ni vyinshi ariko, jewe, ico nibaza ni uko ibihugu vyose bikeneraniye iyo vyumva bigomba gutera imbere, biciye mu nzego zose, demokarasi, ubutunzi, imibano, n’ibindi n’ibindi… Ariko rero, hari ikintu kimwe canke bibiri biba bigomba kubahirizwa n’impande zose zifuza gukorana: Kwemera gukorana biherekejwe no kwizerana, no kwubahana, biherekejwe no kwirinda kwikunda birengeje… Aha rero, simbona neza ukuntu ibi bihugu vyo muri EAC vyokorana muri ubu buryo, mugihe hari kimwe cama ciyumvira cikunda cane, cibaza ko abagomba gukorana naco bagomba kuza kugitwara ivyiza vyaco!!!!
Le dernier developpement sur ce dossier:La Ministre burundaise chargé de l’EAC vient de déclarer sur la radio RPA que le Burundi fera son choix d’appartenir à l’un ou l’autre bloc en gestation qu’après le sommet de cinq chefs d’Etats de l’EAC prévu fin Novembre 2013.Hier,le président Kikwete, dans son allocution au parlement, il s’est longuement expliquer sur l’isolement de son pays par les bloc des enthousiastes. Ils acceptent que son pays traine les pieds sur certains dossiers qu’il juge crucial pour son pays(carte d’identité unique, monnaie unique, fédération politique),mais qu’il ne quittera jamais la EAC. Il s’est posé la question si c’est lui en tant que personne ou son pays TZ ,pour qu’il ne soit pas invité dans les trois précédentes réunions.
Des fois, on risque de coupabiliser le metier d’un journaliste alors que c’est un moyen efficace d’être éveillé et pousser de l’avant
1. Don’t care
Kaburahe Antoine attends et persiste sur la « coalition des enthousiastes »
2. Care
Et moi, je suggère de ne plus(jamais) penser ou oser rejoindre cette « coalition des ambitieux »
@ Coldman’Zi: None ngaho wumva utwungiye iki? Ndabasavye ko mwoza muriyumvira ivyo mugire mwandike, imbere yo kugurukira kuri computer mu coupabliser à la place de culpabiliser! Ngira niho twoza turahanahana ivyiyumviro vyotuma dutera imbere…
Je suis inquiet de voir que le Burundi est « rendu en Zambie « sans avoir regle le « conflit » avec un de ses voisins immediats. Il ne faut pas que ca soit comme M23 qui, parait-il, est rendu en Ouganda, loin du RDC et du Rwanda.
Je suis depasse par la geopo car elle est compliquee pour moi. Mais au fait, pourquoi on s’etire sans tentacules, on se casse en morceaux au lieu de coller nos morceaux?
Je dois etre bete!
Je crois que la donne politico-strategique dans la sous région ne sera plus désormais la même dans le sous région. Avec la victoire de l’armée Congolaise dans l’EST de la RDC il est logique de penser que l’accès Kinshasa-Bujumbura-Daarselam est aussi viable et même plus profitable pour nous les Burundais.La vraie question est pourquoi le Rwanda ne veut pas s’y joindre? Il est claire qu’il y a derrière des raisons de politique interne à ce pays. Le plus grand malheur c’est qu’il cherche à y entrainer toute la région.
Ce n’est pas la vraie question, je regrette.
Les vraies questions sont: Cet axe Dar-Bja-Kin est-elle viable?
Le M23 etait le seul, ou meme le plus grand probleme de la RDC?
Maintenant les problemes sont-ils finis dans ce « grand » pays? Et surtout « qu’est ce que le « petit » Burundi gagne, en s’associant avec deux pays qui semblent l’ettoufer: a l’est, le pays le plus fermee aux etrangers de la region, a l’ouest le pays le plus desorganisee du coin?
Je ne vois pas, quant a moi, en quoi cette alliance irrealiste pourrait attirer un pays comme le Rwanda qui, lui, semble connaitre ou sont ses interets. Heureusement que Kigali ne nous a pas chasses, lui (contrairement a la Tanzanie, notre alliee, pariat-il!)
Muhima,
Entre une alliance avec le Rwanda, Uganda et Kenya et celle avec la RDC et TZ il faut bien reflechir, en effet Rw, Ug and Kenya sont des pays fragiles mine de rien:
Kenya: ICC est derriere Kenyatta, le pays peut sombrer dans une crise grave.
Rwanda: Apres le depart de Kagame, c’est quoi la suite?
Uganda: Apres le depart de Museveni, c’est quoi la suite?
Tanzanie: pays stable ou la vraie alternance regne et plus riche que le Kenya, Rwanda et Uganda reunis
RDC: la menace rwandaise qui creait le chaos (ellen n’est pas la seule) est partie, le pays va se stabiliser. Il ne fallait juste que trouver une formule solide: Force de Brigade d’Intervention.
Les richesses sont enormes.
Enre l’EAC et l’axe Dar-Bujumbura-Kinshassa, le choix est clair, les resources naturelles sont incalculables par rapport a l’EAC. Et devinez ou les echanges passeront: par le Burundi. C’est le seul lien terrestre entre l’Ocean Indien et Atlantique. Et le ministre Tanzanien de l’EAC a dit que c’est le plan B de construire une ligne jusqu’a Musongati et au Congo.
Le Plan B est meilleur a mon avis.
J’apprécie franchement les interventions des uns et des autres, il est clair que nous avons des têtes pensantes et bien de jeunes visionnaires, soucieux de l’avenir de notre peuple. Cependant bien de questions restent pour autant à poser:
1)Qu’est ce qui est à la base de cette méfiance entre partenaires de l’EAC ?
2) Comment se fait-il que nous ayions sacrifié tellement de temps, d’énergie et naturellement de fonds pour aboutir à une « impasse » et, à la fin, pour simplement conclure que nous allons créer une nouvelle alliance commerciale et économique plus prospère…..?
bref, lessons learned. Il ne faudrait pas, à mon avis s’engager dans une autre structure régionale pour revenir une dizaine d’années plus tard et dire que ce n’est pas viable!!!!!!
3) pour quoi devrait-on avoir les plans A et B ?
4)Pour quoi pas un seul plan »A+B » qui inclue les deux dans une dynamique de coopération régionale intégrée ?
5)Est ce que notre gouvernement n’est pas à mesure de gérer une structure relationnelle et diplomatique complexe ?
Vous remerciant tous de votre contribution si riche
HR
harintwari c est bon que vous aussi vous vous poser de telle question mais le A+B n est que une vision mathematique plus clairement dont la probabilite d accomplissement est nulle ou plus simplemet un projet impossible….sur la question de la division de la region de te proposer de te rendre sur le site IKAZE IWACU tu comprendras quel climat regne entre les autorites de nos pays…….ne t aurais tu pas poser la question de savoir pourquoi le renvoi des rwandais du Burundi a suivi le renvoi de ces derniers de la tanzanie….. si par hasard tu es en possession du reseau internet je te propose le site /ngako akarorero gato gusa ibisigay uzovyirabira………
http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/10/31/perezida-nkurunziza-wuburundi-niwe-waburiye-kikwete-ko-kagame-agiye-kumwica/
Recemment, il semblerait que plusieurs dirigeants Tanzaniens dont Kikwete et plusieurs membres du parlement veulent que la Tanzanie s’unisse avec le Burundi et le Congo pour creer une nouvelle communaute economique voici les detais:
« Tanzanian authorities said on Wednesday they have opened talks with Democratic Republic of Congo and Burundi for creating a new economic and trade bloc as Tanzania and Burundi have been sidelined by the other three members states of the East African regional bloc, Kenya, Uganda and Rwanda. »
http://www.coastweek.com/3644-focus-07.htm
http://www.standardmedia.co.ke/business/article/2000096615/tanzania-decries-neglect-by-eac-member-states-eyes-partnership-with-drc?pageNo=1
http://www.capitalfm.co.ke/business/2013/11/raila-warns-eac-against-isolating-tanzania/
La Tanzanie et le Burundi ont tout à perdre en quittant l’EAC. Ce qui leur a empêché de mettre en œuvre les décisions communautaires de l’EAC ne leur permettra pas non plus d’établir une nouvelle communauté économique sous-régionale fiable et viable. En partenariat international, il faut être sérieux, mettre en application ce qu’on a signé ou alors quitter le partenariat. En plus l’Ouganda avec la découverte d’importantes réserves de pétroles, le Kenya avec le développement extraordinaire du port de Mombassa peuvent se passer de la Tanzanie qui montre depuis très longtemps peu d’enthousiasmes à l’EAC. Le départ de KIKWETE en 2016 explique peut-être aussi pourquoi les 3 autres partenaires veulent avancer avec ou sans la Tanzanie. Ils misent sur le fait que le successeur de KIKWETE ramènera son pays dans le giron de l’EAC et il a tout intérêt à le faire. Concernant le Burundi qui est le partenaire le plus faible de l’EAC, il ne peut pas se désengager car cela serait une catastrophe pour ce pays enclave avec d’énormes difficultés économiques.
Franchement parlant je ne vois aucun intérêt pour la Tanzanie de quitter l’EAC qui est son espace économique le plus intéressant, de loin devant la SADC et autres partenariats avec le Burundi et la RDC, des pays peu crédibles en matière de gouvernance politique et économique.
@Salvation: Reka kuba mubeshera abantu ivyo batigeze bavuga. Heureusement, ko wabivuze au conditionel. Uwo Kikwete ubishera canke mubishera, yaraye avugiye imbere y’abashingamateka ba Tanzania ko atazokwigera ava muri EAC, ngo naho hari abagomba ko avamo!
c est la politique……
si tu ne la comprends pas elle elle te comprends….washaka avuge ngwiki ??? rek sigaho wa muhungu we….
en politique on ne se donne pas de baiser……………..
Source: The Standard (Kenya) 6 November 2013
Concerning reports that Rwanda, Kenya and Uganda were isolating Tanzania and Burundi and subsequent reports that Tanzania may be forging a new union composed of Burundi, DRC and Tanzania, The Standard newspaper of Kenya quoted the former Kenyan premier saying:
…“Kenya and the rest of EAC stand to suffer economically if Tanzania were to team up with DRC and Burundi in another union. The Tanzania-DRC-Burundi coalition would effectively block EAC, Kenya included, from accessing the markets of central and southern Africa”…
“We must make no mistake about the potential might of the three states put together…”
The EastAfrican (Kenya, November 2-8,2013) wrote extensively on the possible collapse of the EAC under the first-page headline: Is this the beginning of the end for EAC”. Concerning the mega projects targeted by Uganda, Kenya and Rwanda, the paper quoted experts saying:
“…Experts however say, given the size of the projects, the countries will struggle to finance them…The planned Mombasa-Kigali railway is, for example, expected to cost $13billion, with the Kenyan segment alone projected at $7 billion. The section linking the Kenyan border town of Malaba to Kigali is estimated to cost $6billion – more than the entire government spending by Uganda and Rwanda this year, according to their respective budgets released in June…if there is no rethink or increased private sector participation in these projects, most of them will fizzle out in due time”
My observation is that the so-called collapse of the EAC is a storm in a tea cup. The EAC secretary general also said that the misunderstandings between EAC member states was being ironed out. In my knowledge Burundi has never suggested that it would pull out of the EAC nor has the DRC said it would gang up with Burundi and Tanzania to form a union to counter the Uganda-Rwanda-Kenya bloc. Tanzania has also denied having said that. So who is out to divide us and for whose interest?
Paul Jami
Que d’agitation pour si peu. Quant à moi, point d’envie envers l’Ouganda, le Ruanda et le sud Soudan. Je préfère perdre plus d’énergie à trouver d’abord une stabilité politique. Kagame et Museveni me rappellent Bagaza. Ce dernier reviendrait aux commandes, que la boucle serait bouclée. Ils sont certes bons pour des matières économiques, mais doivent accepter l’alternance politique. Ils sont justement si forts qu’ils devraient mettre en place une vraie démocratie. Et croyez moi, ils ne seront pas éternels à l’instar d’autres… Et le vrai problème est que la chute de ces pays sera inéluctable sans ces dictateurs. D’où la question, à quoi bon puisque’on connaît l’issue de tout ça.
La charrue avant les boeufs, voilà ce qu’on bricole. Il n’y aura qu’un semblant d’économie forte, sans réel consensus politique. Nous n’échapperons pas à ce qui est logique: Accepter ne pas détenir l’ultime vérité de la part d’un seul homme, trouver des solutions à long terme pour l’alternance politique sans faux fuyants,…
L’après Kagame fera très mal économiquement aux Rwandais, et pareil pour les autres Etats. Mais il est certain que l’après Nkurunziza nous relancerait si nous avons du moins la chance d’avoir un président ayant la maîtrise du monde de l’économie et des finances.
So, les gars ne soyez pas pressés, il vaut mieux établir un bon fonctionnement politique, même si ça doit nous coûter encore 5-10 ans, que la précipitation.
Après tout, rappelez-vous de Bagaza… Et pourtant voyez aujourd’hui le résultat. Je l’ai dit la charrue avant les boeufs, ça ne sert à rien.
Donc, encenser des pays dirigés par des dictateurs, c’est du bien connu, bien minable.
@twenga,
J’espere que votre « sourire » est reel. Si c’est vrai, vous avez raison quand vous suggerez de batir sur une fondation solide (assainir le volet politique d’abord) avant l’economique (c’est ce que j’ai compris de votre commentaire). Sauf que, dans le cas de chez nous, on semble privilegier l’economique comme dans les pays cites dans cet article, a telle difference que, a mon avis, nous le faisons un peu en desordre.
Comme disait??: « sois le meilleur quoi que tu sois. » Est-ce notre cas?
J’espere que les prochains 7 ans seront meilleurs pour nous. Car DD termine la phase d’apprentissage avant les elections de 2015 pour mettre en application ce que vous suggerez.juste apres les elections. Patientons dans la douleur!
Très bon commentaire. Je ne veux rien ajouter tellement tu as été explicite.
Pour ceux qui se sont transformés en spécialistes de la sous-région, je ne vois pas la dimension géopolitique ou régionale dans vos analyses en rapport avec les conflits régionaux.
Le rapprochement économique est un prétexte qui cache un agenda politique mais sous forme de rapport de forces au cas d’un conflit ouvert avec un état voisin plus puissant.
L’initiateur de ce rapprochement sait que pour survivre il doit faire une alliance politique et économique solide pour tenir tête à un voisin qui est militairement menaçant.
Tout commence dans l’Est de la RDC avec la chute de Goma, fin 2012, le changement de la diplomatie américaine dans le sous-région, les alliances forgées par la RDC et ses réussites diplomatiques depuis une année. Selon moi tous ces facteurs combinés, composent les principaux éléments précurseurs de cette nouvelle alliance naissante.
La fin de l’influence de certains pays dans l’Est de la RDC signifie le début des problèmes chez eux et ils font tout pour parer à cette éventualité.
La meilleur façon est de former une alliance capable de faire face à celle qui s’est forme autour de la RDC; la Tanzanie et l’Afrique du Sud qui ne cachent pas leur soutien militaire mais aussi le lobby fort français à l’ONU et les belges en douceur.
Le Rwanda gagne de cette alliance sur tous les plans; politique, économique et militaire, l’Ouganda au niveau économique tandis-que le Kenya se fait tout simplement avoir.
L’exécutif kényan a un problème avec la court pénale internationale et la promesse de certains pays de l’aider à règle ce problème est son seul intérêt dans cette alliance.
Mais ce problème ne se réglera pas avec le seul concours des pays de la région et plus tard le Kenya verra à coup sûr qu’ on a profité de sa faiblesse, donc pour moi cette alliance n’est pas là pour durer surtout sans le Kenya qui est l’élément fort et convoité par les deux autres.
L’initiateur de ce rapprochement savait très bien que le Burundi sera naturellement(par ses dirigeants) du coté de la Tanzanie. D’ailleurs les Tanzaniens n’ont jamais digéré le rapprochement »forcé »entre le Rwanda et le Burundi au détriment de leur relation avec le Burundi qui étais supposé être privilégiée par Bujumbura.
Ce rapprochement (Burundi-Rwanda) a pris forme sous une peur, entre les deux pays, de voir l’autre faciliter sa déstabilisation.
Or pour le Rwanda son plus grand souci n’est plus une rébellion(parce qu’il peut faire avec) mais plutôt un état voisin plus fort économiquement, plus puissant militairement et bien coté aussi, grâce à sa stabilité politiqué car la Tanzanie est le seul pays que le président américain Barack Obama a visité dans la région.
Le président Rwandais un visionnaire et a anticipé un problème naissant mais il reste à voir comment la Tanzanie va réagir à ce coup de maître rwandais.
Une chose est sure, le Rwanda sait que il a besoin d’un soutien fort dans la région plus que jamais et le Burundi a tout à gagner en restant neutre pour le moment mais si un conflit ouvert éclatait un jour il(Le Burundi) n’aura pas le choix de se ranger du coté de la Tanzanie ce qui sera une décision naturelle.
Pour ceux qui ne voient que une dimension économique dans cette alliance je vous conseille fortement de prendre du recul et surtout vous détacher de vos émotions envers les dirigeants burundais et vous y verrai clair. Le rapprochement économique est une leurre…
Le Burundi est bien dans sa position actuelle parce qu’il n’a pas encore eu besoin à choisir entre trois de ces voisins du moins officiellement…
Hahahaaaaa, parce que notre chere patrie, le Burundi est une democratie? hahahahaaaaaa! Merci pour l’appreciation de notre cher Muzehe, Umutama, Nyenicubahiro… Pere et pasteur de son peuple! C’est quoi cet aveuglement? Pour habiter l’Ouganda -il m’a fallu me casser pour gagner ma vie- je prefere 1000 fois Museveni a Nkurunziza, y compris sur le plan de la democratie. Et le Rwanda aussi ne se porte pas mal, contrairement a notre pays avec ses Imbonerakure.
Muhime we
tout simplement nuko abarundi mufise umunwa muremure…..nay nahand zirara zirasha bwaca zikazima….gusa nuko kandi tout est psychique tu as droit de dire tout c que tu veux…..j aurais aime que tu sois rwandais et que tu dises ca…tu aurais compris ce que tu as dit et tu aurais bien appris faire la comparaison….havuga uwo bubezwe nayo bujany n icibo ntaryo uraonk uvuga……
@ Twenga
Hewe! Vas faire tes recherches pour savoir comment les « dragons » asiatiques se sont develeppes! Pays sans resources naturelles comme nous (Burundi Rwanda). Ces pays se sont developes grace a des « dictateurs » a la Bagaza et Kagame. A la fin ce qui compte plus c’est le develepement de nos masse populaire by any means necessary. Ils ne vont pas manger iyo « alternance », democratie, droit des medias, Olucome etc……
Cher Twenga,
Votre observetion est très pertinente et je vous remercie de votre contribution. Je trouve néanmoins que nous pouvons en même temps travailler pour la stabilité politique et assainir nos relations avec les voisins. Je pense aussi qu’il n’y a pas du « temps pour la stabilité politique » et du « temps pour la croissance économique ». Les deux devraint avancer en même temps et ce dans une logique plutôt holistique.
En fin, si nous admettons votre thèse, nous n’allons pas quand meme nous « exclure » de la Communauté Est Africaine,parce que KIGALI et KAMPALA accusent des manquements démocratiques, qui seraient par ailleurs comparables aux notres. Croyez-moi la RDC, la Tanzanie affichent très peu d’avancées démocratiques par rapport au Kenya, Rwanda et Ouganda.
Respectueusement