Des étudiants de l’Université du Burundi affiliés à la ligue des jeunes du Cndd-Fdd se disent persécutés. Ils sont tenus responsables du retard dans la perception de la bourse.
Des groupuscules d’étudiants et de policiers un peu partout dans la cours de l’Université du Burundi. Les activités sont paralysées depuis le 11 juillet 2013, début de la grève des étudiants du Baccalauréat 2 auxquels se sont joints le reste des étudiants. Cadres administratifs, quelques étudiants et professeurs se sont vus refuser l’accès dans les bureaux et auditoires. Le mouvement de grève qui avait commencé en toute sérénité, selon Gabriel Nsabimana, étudiant se réclamant des Imbonerakure, tend vers la violence. « Nous subissons à longueur de journée des traitements inhumains et dégradants, coups et blessures nous sont infligés sans que l’on sache pourquoi », dénonce-t-il. La victime de la prise en otage qui a duré quatre heures, vendredi dernier, nous apprend qu’une liste de quarante étudiants qui collaboreraient avec les forces de l’ordre et de la sécurité, le Service National de Renseignements et le pouvoir aurait été dressée pour subir des intimidations. Et d’ajouter que pour la première foi un Imbonerakure digne de ce nom a adopté un profil bas : « La foule ne raisonne pas.»
Il soutient que certains étudiants du Cndd-Fdd, notamment des leaders de la ligue des jeunes au campus, ont déjà quitté la résidence universitaire par crainte d’être malmenés par leurs camarades. M. Nsabimana signale qu’un étudiant, membre du parti présidentiel, a été persécuté jusqu’à perdre connaissance. Ainsi, il demande que des revendications soient faites de façon pacifique et dans le strict respect de l’appartenance politique de chacun.
« La peur ne peut pas manquer »
Ernest Nzambimana, représentant général des étudiants de l’Université du Burundi, réfute l’existence de la liste de 40 étudiants : « A ce que je sache, les Imbonerakure dépassent de loin ce chiffre. » M.Nzambimana reconnaît, cependant, qu’un climat de tension règne dans le campus Mutanga. Des cuisiniers, selon lui, ont également subi des menaces et ont été contraints de rentrer. Le représentant des étudiants a eu vent de la persécution d’un Imbonerakure qui voulait se rendre dans un collège de la ville de Bujumbura pour délibérer ses élèves, mais les grévistes l’en ont empêché. Si tel est le cas, le représentant des étudiants promet de mener des enquêtes : « C’est impensable que la violence soit infligée aux étudiants qui ne savent rien du déblocage de la bourse. » Il estime que les grévistes sont allés trop loin et ont violé le processus de la tenue des grèves.
Yves Ndayikunda, délégué de la classe de Baccalauréat 2 en Fiscalité, balaie d’un revers de main ces accusations. Il estime que c’est un prétexte pour diviser les étudiants : « Comment identifier qui est Imbonerakure et qui ne l’est pas dans ce genre de manifestation ? »
Juste pour vous rappeller que la revolution en egypte, libye, ubu naho c l tour du burkina faso zoose zaranguriye dans les universites publics! La fin du mandat Cndd-fdd s’annonce d’apres un ami du cndd et conseller principal a la presidence!
c’est quand même deplorable d’entendre que les étudiants ne percoivent pas leur bourse duraant deux mois dans un pays où la loi fonctionne. Mais je suis contre que certains étudiants soient malmenés en Raison de leur apprtenance politique. je sais ,on a vecu et on continue de vivre ces stuastions insupportables mais sachons que la seule solution d’en sortir et de nous aimer at penson uniquement au développement de notre pays.sinons on va rester deriere les autres. reclamer un droit au Burundi dans ces periodes-ci est un péché mais cela ne poura pas tenir longtemps qu’onen pense.ET les boureaux en subiront les conséquences tôt ou tard.Je demanderai aux étudiants et toute la Population Burundaise de travailler por le developpement de notre cher pauvre Burundi
Ba DD, ntaco mufyorogota gikere mu mwobo, abo ba etudiants bareke. Muri mwebwe harimwo benshi bobasigurira ko atakamaro ko kuburabuza aba jeunes!
Et ce service de renseignement, est-il vraiment necessaire d’intervenir quand il s’agit d’une greve des etudiants qui reclament tout simplement leur salaire? A force de vouloir s’impliquer dans n’importe quoi, ce service risque de souffrir une distraction alors que le boulot ne manque pas au Congo voisin par exemple.
Cette situation risque de dégénérer, l’instrumentalisation des étudiants de l’UB du burundi avec la crise économique que nous traversons et surtout l’argent des sinistrés volé, tout ce mélange explosif risque de créer une situation de mésentente entre les étudiants et la violence pourrait en naître.
Ces jeunes qui se disent persécutés le sont-ils du fait de leur appartenance politique, parce qu’ils se disent Imbonerakure, membres du CNDD-FDD ? ou sont-ils « chassés » par les grévistes parce que ce sont des « casseurs de grève », comme tout pouvoir essaie d’en infiltrer au sein des mouvements sociaux qui dérangent ?
Avant la grève actuelle, qu’elle soit justifiée ou non, ces mêmes jeunes, alors qu’ils avaient déjà la même appartenance politique, étaient-ils déjà malmenés par les autres étudiants ?
IWACU devrait peut-être revoir sa connaissance de l’histoire des mouvements sociaux avant de parler de persécution pour raison d’appartenance politique !! Et devrait aussi éviter, dans le contexte actuel, d’envenimer les divergences et les clivages politiques.
On avait prédit que le phénomène Imbonerakura aura l’effet non escompés par ceux qui les ont mis en place. Babonye bigira utwo bashatse mu ba Paysans bibaza ngo no muri Université n’uko. Les imbonerakure de Bujumbura ont une tâche difficile: soutenir un régime dictatorial aux abois. Comment peut on rester un Imbonerakure pour soutenir le pouvoir en place quand on est un enseignant payé un salaire SIDA (Salaire Insuffisant et Difficilement Acquis) et qui vient de passer 3 mois sans être payé? Comment peut on être un fier Imbonerakure de l’UB après 2 mois sans bourses. Comment seront-ils fiers d’être des Imbonerakure qui défendent la nouvelle impositions des produits de 1ère necessité. Le phénomène commence à disparaître petit à petit à Bujumbura. A Nyakabiga des jeunes Imbonerakure des Nyakabiga ont été sérieusement tabassé igihe bashaka kwugaza les bistrots avant 23h.
Haha sha Yves , turazinanye!! N aba sans echecs barahise namwe muzo ni question du temps!! Il faut etre civilise mes amis!!